Médecine esthétique : quand saura-t-on qui autorisé à faire quoi ?

La médecine esthétique connaît une croissance fulgurante, avec une demande toujours plus forte pour des traitements innovants et accessibles. Pourtant, ce développement s’opère dans un flou réglementaire inquiétant, laissant place à des dérives préoccupantes qui font régulièrement la une des journaux. La Clinique des Champs-Élysées tire la sonnette d’alarme et appelle à une clarification urgente des pratiques.

PAR SENIORACTU.COM | Publié le Jeudi 20 Mars 2025

De très nombreuses structures ouvrent dans nos centre-ville, affichant sur leur devanture des offres attractives sur des traitements au laser, à la radiofréquence ou aux ultrasons, sans la moindre supervision médicale.
 
Dans le même temps, l’exercice illégal de la médecine explose, notamment sur les réseaux sociaux où, des personnes sans formation ni diplôme appropriés proposent des injections ou d’autres actes risqués, mettant en danger la vie des patients.
 
Aujourd’hui, personne ne sait vraiment qui peut pratiquer quels actes en médecine esthétique. D’un côté, des médecins formés sont souvent inquiétés pour des traitements qu’ils réalisent dans un cadre médical encadré.
 
De l’autre, des individus non qualifiés, sans compétence médicale, proposent en toute impunité des traitements techniques nécessitant un savoir-faire spécifique. Résultat : un marché où tout semble permis, au détriment de la sécurité des patients.
 
Le phénomène ne cesse de croître, porté par l’essor des réseaux sociaux où, de faux praticiens, souvent sans diplôme ni formation médicale, proposent des injections ou des traitements à risque.

Ces pratiques illégales ont déjà causé de nombreux drames sanitaires, avec des complications graves allant d’infections sévères à des nécroses faciales.
 
Pourtant, ces dérives restent peu sanctionnées, faute d’un cadre clair et d’une régulation efficace.
 
Pour mettre fin à cette situation et structurer durablement la médecine esthétique, la Clinique des Champs-Élysées propose deux mesures essentielles :
 
  • Une catégorisation officielle des actes par la HAS, afin d’identifier clairement les traitements nécessitant un encadrement médical strict et ceux qui peuvent être réalisés sous supervision.
  • Un guide des bonnes pratiques, construit avec les autorités de santé, pour définir des normes précises en matière de formation, de protocoles et de suivi patient.

 
Ces recommandations, formulées dans un Livre Blanc publié en collaboration avec l’Institut Sapiens, visent à protéger les patients et à garantir un exercice responsable de la médecine esthétique.
 
« Il est urgent de clarifier les compétences et de mettre en place un cadre réglementaire strict pour protéger les patients et encadrer les pratiques. Laisser ce marché évoluer sans contrôle met en péril la crédibilité du secteur et expose le public à des risques inutiles » soulignent les responsables de cette clinique.
 
Le Livre Blanc de la Médecine Esthétique est disponible en téléchargement ci-dessous pour approfondir ces enjeux et découvrir les propositions détaillées.








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