Où en sont les femmes dans la préparation de leur retraite ? Comme le révèle l’étude du cabinet Adwise pour l’UMR, près de sept femmes interrogées sur dix indiquent être préoccupées par la retraite. Elles sont même près du quart (23%) à se dire « très préoccupées ».
Une inquiétude qui va croissante : plus la date de départ à la retraite, plus elle se rapproche. Une crainte qui porte surtout sur leurs ressources financières dont elles disposeront au cours de cette seconde période de vie. À cet égard, seuls 3% (c’est très peu) des femmes se disent « très à l’aise » financièrement et un tiers pense qu’elles seront « confortables » à la retraite.
Puisqu’il s’agit d’un temps de vie encore relativement éloigné, on pourrait penser que la retraite est mal appréhendée par les populations actives qui remettent à plus tard la préparation de cet horizon lointain. Pourtant, seulement un tiers ne se dit pas préoccupées parce que cet évènement est trop lointain (16%) ou que les règles changeront d'ici l’arrivée de leur retraite (3%).
Bien se préparer est essentiel pour envisager une retraite sereine. Les femmes sont-elles bien armées pour cela ? Non, répondent-elles. Plus du tiers -36%- estime qu'il est plus difficile pour elles de s'y préparer que pour les hommes.
Elles sont, par ailleurs, six femmes sur dix a considéré ne pas être suffisamment informées sur les modalités de sa préparation et de l’impact de leurs choix de vie durant leur carrière sur leurs futurs revenus.
Pour Éric Chancy, directeur général de l’UMR : « les résultats de cette étude tordent le cou au présupposé qui voudrait que plus on se rapproche de la retraite, plus on tend à s’en préoccuper. (…) Mais nous assistons surtout à une période de transition entre deux mondes : celui où la préparation de la retraite reposait avant tout sur la croyance dans les institutions, à un monde où la retraite se prépare individuellement ».
Et de poursuivre : « l’étude confirme ainsi l’importance de la préparation à la retraite tout au long de sa carrière professionnelle. Dès lors, il est plus que nécessaire d’entreprendre des démarches au plus tôt, auprès d’acteurs de confiance, pour être accompagné dans l’anticipation de ce second temps de vie, à chaque étape de sa carrière, et pour se constituer une épargne qui permettra à tout un chacun de profiter en toute sérénité de sa retraite. »
Si les femmes sont très majoritairement inquiètes pour leur vie une fois à la retraite, un peu plus de la moitié d’entre elles déclarent la préparer. Près de deux femmes sur dix déclarent s’y consacrer pleinement. À l’inverse, quatre femmes sur dix reconnaissent ne pas s’y préparer du tout.
Quant à celles qui s’y préparent, de nombreux enjeux ressortent de la préoccupation dont elles font part. C’est d’abord l'enjeu financier qui prime pour conserver leur niveau de vie (58%). Vient ensuite la sécurité face aux imprévus et aléas de la vie (48%).
Par ailleurs, la volonté de profiter de ce temps pour voyager (37%) et de protéger leurs familles et transmettre leurs ressources financières (un quart) sont au cœur des réponses qu’elles formulent.
Comme les Français dans leur globalité, les femmes privilégient pour cela des placements peu risqués. Une tendance qui tend à se renforcer à mesure qu'elles se dirigent vers la retraite. C’est notamment le choix fait par 85% des 50-64 ans.
Comment préparent-elles leur retraite ? 9 femmes sur 10 optent pour des placements financiers, tels que les traditionnel livrets bancaires (53%), l'assurance vie (32%), le PER (23), l'épargne logement (21%). Pour les 30 % qui ont réalisé des placements immobiliers, c’est l'achat de leur résidence principale (pour 24 % d’entre elles) ou un investissement locatif (pour 11% des femmes) qui est privilégié.
Marlène Le Roux, directrice des Opérations à l’UMR complète : « Si dans l’ensemble, il existe bien une prise de conscience de la nécessité de se préparer financièrement à la retraite, les femmes sont 61% à estimer qu’il s’agit d’une charge mentale supplémentaire ».
Et de poursuivre : « d’ailleurs, l’étude révèle le besoin d’une grande pédagogie pour passer à l’action. Elles le constatent elles-mêmes : la méconnaissance de l’impact de leurs choix professionnels, la réalisation de carrières plus accidentées, leurs plus grandes difficultés d’accès au marché du travail, les inégalités de salaires à missions équivalentes, les conséquences des séparations familiales… accroissent les risques de précarité auxquelles elles sont confrontées ».
« À cela s’ajoute un manque de culture financière dont l’importance n’est pas moindre lorsqu’elles souhaitent se constituer un revenu pour la retraite. Aussi, il est de la responsabilité des assureurs d’accompagner leurs adhérents dans les moments d’inquiétude et les changements de parcours de vie. » conclut-elle.
*Enquête réalisée par l’institut d’étude Adwise pour l’UMR entre le 14 et le 17 février 2025, par questionnaire auto administré auprès d’un échantillon de 1000 femmes âgées de 20 à 64 ans. Cet échantillon est représentatif des femmes en France, en tranche d’âges, en régions de résidence (toutes régions, villes/ zones rurales), et en termes d’activité (actives/inactives ; propriétaires / locataires).
Une inquiétude qui va croissante : plus la date de départ à la retraite, plus elle se rapproche. Une crainte qui porte surtout sur leurs ressources financières dont elles disposeront au cours de cette seconde période de vie. À cet égard, seuls 3% (c’est très peu) des femmes se disent « très à l’aise » financièrement et un tiers pense qu’elles seront « confortables » à la retraite.
Puisqu’il s’agit d’un temps de vie encore relativement éloigné, on pourrait penser que la retraite est mal appréhendée par les populations actives qui remettent à plus tard la préparation de cet horizon lointain. Pourtant, seulement un tiers ne se dit pas préoccupées parce que cet évènement est trop lointain (16%) ou que les règles changeront d'ici l’arrivée de leur retraite (3%).
Bien se préparer est essentiel pour envisager une retraite sereine. Les femmes sont-elles bien armées pour cela ? Non, répondent-elles. Plus du tiers -36%- estime qu'il est plus difficile pour elles de s'y préparer que pour les hommes.
Elles sont, par ailleurs, six femmes sur dix a considéré ne pas être suffisamment informées sur les modalités de sa préparation et de l’impact de leurs choix de vie durant leur carrière sur leurs futurs revenus.
Pour Éric Chancy, directeur général de l’UMR : « les résultats de cette étude tordent le cou au présupposé qui voudrait que plus on se rapproche de la retraite, plus on tend à s’en préoccuper. (…) Mais nous assistons surtout à une période de transition entre deux mondes : celui où la préparation de la retraite reposait avant tout sur la croyance dans les institutions, à un monde où la retraite se prépare individuellement ».
Et de poursuivre : « l’étude confirme ainsi l’importance de la préparation à la retraite tout au long de sa carrière professionnelle. Dès lors, il est plus que nécessaire d’entreprendre des démarches au plus tôt, auprès d’acteurs de confiance, pour être accompagné dans l’anticipation de ce second temps de vie, à chaque étape de sa carrière, et pour se constituer une épargne qui permettra à tout un chacun de profiter en toute sérénité de sa retraite. »
Si les femmes sont très majoritairement inquiètes pour leur vie une fois à la retraite, un peu plus de la moitié d’entre elles déclarent la préparer. Près de deux femmes sur dix déclarent s’y consacrer pleinement. À l’inverse, quatre femmes sur dix reconnaissent ne pas s’y préparer du tout.
Quant à celles qui s’y préparent, de nombreux enjeux ressortent de la préoccupation dont elles font part. C’est d’abord l'enjeu financier qui prime pour conserver leur niveau de vie (58%). Vient ensuite la sécurité face aux imprévus et aléas de la vie (48%).
Par ailleurs, la volonté de profiter de ce temps pour voyager (37%) et de protéger leurs familles et transmettre leurs ressources financières (un quart) sont au cœur des réponses qu’elles formulent.
Comme les Français dans leur globalité, les femmes privilégient pour cela des placements peu risqués. Une tendance qui tend à se renforcer à mesure qu'elles se dirigent vers la retraite. C’est notamment le choix fait par 85% des 50-64 ans.
Comment préparent-elles leur retraite ? 9 femmes sur 10 optent pour des placements financiers, tels que les traditionnel livrets bancaires (53%), l'assurance vie (32%), le PER (23), l'épargne logement (21%). Pour les 30 % qui ont réalisé des placements immobiliers, c’est l'achat de leur résidence principale (pour 24 % d’entre elles) ou un investissement locatif (pour 11% des femmes) qui est privilégié.
Marlène Le Roux, directrice des Opérations à l’UMR complète : « Si dans l’ensemble, il existe bien une prise de conscience de la nécessité de se préparer financièrement à la retraite, les femmes sont 61% à estimer qu’il s’agit d’une charge mentale supplémentaire ».
Et de poursuivre : « d’ailleurs, l’étude révèle le besoin d’une grande pédagogie pour passer à l’action. Elles le constatent elles-mêmes : la méconnaissance de l’impact de leurs choix professionnels, la réalisation de carrières plus accidentées, leurs plus grandes difficultés d’accès au marché du travail, les inégalités de salaires à missions équivalentes, les conséquences des séparations familiales… accroissent les risques de précarité auxquelles elles sont confrontées ».
« À cela s’ajoute un manque de culture financière dont l’importance n’est pas moindre lorsqu’elles souhaitent se constituer un revenu pour la retraite. Aussi, il est de la responsabilité des assureurs d’accompagner leurs adhérents dans les moments d’inquiétude et les changements de parcours de vie. » conclut-elle.
*Enquête réalisée par l’institut d’étude Adwise pour l’UMR entre le 14 et le 17 février 2025, par questionnaire auto administré auprès d’un échantillon de 1000 femmes âgées de 20 à 64 ans. Cet échantillon est représentatif des femmes en France, en tranche d’âges, en régions de résidence (toutes régions, villes/ zones rurales), et en termes d’activité (actives/inactives ; propriétaires / locataires).