Une baisse de la natalité universelle touche désormais deux tiers des êtres humains, vivant dans des pays où le taux de fécondité est inférieur au seuil de renouvellement. Les baby-boomers vieillissent et les jeunes générations ne prennent pas le relais démographique. Certaines nations pourraient donc voir leur nombre d'habitants chuter de 20 à 50 % d'ici la fin du siècle ; un déclin qui recompose les équilibres internationaux.
Les économies seront "assez bousculées", selon Clarisse Magnin. Pourtant, malgré un vieillissement global, la consommation mondiale devrait plus que doubler d'ici 2050. Un paradoxe ? Non pas vraiment, car, sa répartition géographique connaîtra une métamorphose : l'Europe occidentale verra sa part dans la consommation mondiale baisser drastiquement, tandis que l'Afrique subsaharienne et l'Inde s'affirmeront comme des foyers de demande prépondérants.
L'emploi subira également les effets du vieillissement des populations. La disponibilité de la main-d’œuvre se raréfiant, une intensification du travail semble inévitable : augmentation du temps de travail et hausse du taux d'activité chez les seniors comme chez les jeunes. Le Japon illustre déjà cette tendance avec un taux d’activité record chez ses aînés.
Face à cette réalité démographique, Clarisse Magnin souligne l’importance cruciale des gains en productivité pour maintenir la croissance économique. Les entreprises doivent notamment investir dans la technologie pour pallier le manque de main-d’œuvre et stimuler la production.
Le secteur des services sera particulièrement touché par ces changements. La santé, le logement et les aides à domicile devront s'adapter pour répondre aux besoins spécifiques d'une population vieillissante.
En dépit des tentatives étatiques pour relancer la natalité – souvent infructueuses – il s'avère essentiel pour les gouvernements de préparer leurs politiques sociales et économiques à ces évolutions inéluctables. L’immigration pourrait offrir un palliatif temporaire mais ne saurait être une solution pérenne.
Les entreprises ne sont pas en reste : elles devront repenser leur stratégie en matière de "workforce planning", anticipant les besoins futurs en compétences et adaptant leur gestion des talents à l’échelle internationale.
Enfin, ce bouleversement démographique pourrait rebattre les cartes du pouvoir économique mondial. Avec un déplacement du centre de gravité vers des marchés émergents plus dynamiques démographiquement, on assiste déjà à une redistribution qui appelle une coopération internationale renforcée.
Ainsi se dessine un futur où vieillissement et productivité devront aller de pair pour assurer le maintien d'économies prospères et inclusives.
Source
Les économies seront "assez bousculées", selon Clarisse Magnin. Pourtant, malgré un vieillissement global, la consommation mondiale devrait plus que doubler d'ici 2050. Un paradoxe ? Non pas vraiment, car, sa répartition géographique connaîtra une métamorphose : l'Europe occidentale verra sa part dans la consommation mondiale baisser drastiquement, tandis que l'Afrique subsaharienne et l'Inde s'affirmeront comme des foyers de demande prépondérants.
L'emploi subira également les effets du vieillissement des populations. La disponibilité de la main-d’œuvre se raréfiant, une intensification du travail semble inévitable : augmentation du temps de travail et hausse du taux d'activité chez les seniors comme chez les jeunes. Le Japon illustre déjà cette tendance avec un taux d’activité record chez ses aînés.
Face à cette réalité démographique, Clarisse Magnin souligne l’importance cruciale des gains en productivité pour maintenir la croissance économique. Les entreprises doivent notamment investir dans la technologie pour pallier le manque de main-d’œuvre et stimuler la production.
Le secteur des services sera particulièrement touché par ces changements. La santé, le logement et les aides à domicile devront s'adapter pour répondre aux besoins spécifiques d'une population vieillissante.
En dépit des tentatives étatiques pour relancer la natalité – souvent infructueuses – il s'avère essentiel pour les gouvernements de préparer leurs politiques sociales et économiques à ces évolutions inéluctables. L’immigration pourrait offrir un palliatif temporaire mais ne saurait être une solution pérenne.
Les entreprises ne sont pas en reste : elles devront repenser leur stratégie en matière de "workforce planning", anticipant les besoins futurs en compétences et adaptant leur gestion des talents à l’échelle internationale.
Enfin, ce bouleversement démographique pourrait rebattre les cartes du pouvoir économique mondial. Avec un déplacement du centre de gravité vers des marchés émergents plus dynamiques démographiquement, on assiste déjà à une redistribution qui appelle une coopération internationale renforcée.
Ainsi se dessine un futur où vieillissement et productivité devront aller de pair pour assurer le maintien d'économies prospères et inclusives.
Source