Rappelons que le cancer du poumon (appelé aussi cancer broncho-pulmonaire) est le cancer qui occasionne le plus de décès chaque année en France (plus de 33.000). Souvent diagnostiqué à un stade tardif, il est également l'un des cancers de plus mauvais pronostic avec un taux de survie à 5 ans de 20%.
Chez l'homme âgé de 45 à 64 ans, il représente la première cause de décès, toutes causes confondues. Et on le sait, il est aussi en forte progression chez la femme depuis quelques années... Le tabac étant responsable de huit cancers du poumon sur dix.
Après la publication le 11 juillet dernier de « l'Appel à candidatures 2024 Dépistage des cancers du poumon - Programme pilote » émis par l’INCa, il faudra encore de nouvelles données pour déterminer les conditions et modalités de mise en œuvre les plus sûres et efficaces pour la population cible dans le cadre d’un programme national de dépistage organisé du cancer du poumon en France.
« Comme l’ensemble des membres du Collectif Ensemble Nous Poumons, je reste mobilisé sur l’enjeu du dépistage individuel du cancer du poumon avant que le dépistage organisé soit déployé en France, comme c’est déjà le cas chez certains de nos voisins européens. Le cancer du poumon demeure la première cause de décès par cancer dans notre pays » rappelle le Pr Sébastien Couraud, chef de service pneumologie de l’hôpital Lyon Sud – HCL.
« En attendant les données générées par le programme pilote initié par l’Institut National du Cancer (INCa), les sociétés savantes recommandent le dépistage ciblé des populations à risque. Les médecins généralistes et les pharmaciens pourraient jouer un rôle important dans ce dépistage ciblé du cancer du poumon, et leur mission de conseil et de délivrance de substituts nicotiniques, entre autres » précise quant à lui, Jean-Pierre Lassaigne, président de l’association De l’Air !
Rappelons que les sociétés savantes recommandent de proposer un dépistage individuel aux personnes remplissant tous les critères suivants réunis :
Dans le cadre du dépistage du cancer du poumon, un scanner faiblement dosé doit être réalisé à un an d'intervalle pour les deux premiers examens, puis tous les deux ans après deux examens négatifs et en l'absence d’emphysème ou de broncho-pneumopathie chronique obstructive.
Les symptômes fréquents combinent des problèmes respiratoires et une altération inexpliquée de l’état général :
Chez l'homme âgé de 45 à 64 ans, il représente la première cause de décès, toutes causes confondues. Et on le sait, il est aussi en forte progression chez la femme depuis quelques années... Le tabac étant responsable de huit cancers du poumon sur dix.
Après la publication le 11 juillet dernier de « l'Appel à candidatures 2024 Dépistage des cancers du poumon - Programme pilote » émis par l’INCa, il faudra encore de nouvelles données pour déterminer les conditions et modalités de mise en œuvre les plus sûres et efficaces pour la population cible dans le cadre d’un programme national de dépistage organisé du cancer du poumon en France.
« Comme l’ensemble des membres du Collectif Ensemble Nous Poumons, je reste mobilisé sur l’enjeu du dépistage individuel du cancer du poumon avant que le dépistage organisé soit déployé en France, comme c’est déjà le cas chez certains de nos voisins européens. Le cancer du poumon demeure la première cause de décès par cancer dans notre pays » rappelle le Pr Sébastien Couraud, chef de service pneumologie de l’hôpital Lyon Sud – HCL.
« En attendant les données générées par le programme pilote initié par l’Institut National du Cancer (INCa), les sociétés savantes recommandent le dépistage ciblé des populations à risque. Les médecins généralistes et les pharmaciens pourraient jouer un rôle important dans ce dépistage ciblé du cancer du poumon, et leur mission de conseil et de délivrance de substituts nicotiniques, entre autres » précise quant à lui, Jean-Pierre Lassaigne, président de l’association De l’Air !
Rappelons que les sociétés savantes recommandent de proposer un dépistage individuel aux personnes remplissant tous les critères suivants réunis :
- Âgées de 50 à 74 ans ;
- Présentant un tabagisme de 10 cigarettes/jour, pendant plus de 30 ans ou plus de 15 ; cigarettes/jour pendant plus de 25 ans ;
- Tabagisme actif ou sevré depuis moins de 10 ans.
Dans le cadre du dépistage du cancer du poumon, un scanner faiblement dosé doit être réalisé à un an d'intervalle pour les deux premiers examens, puis tous les deux ans après deux examens négatifs et en l'absence d’emphysème ou de broncho-pneumopathie chronique obstructive.
Les symptômes fréquents combinent des problèmes respiratoires et une altération inexpliquée de l’état général :
- Apparition ou majoration d’une toux de bronchite chronique ;
- Expectorations (crachats) sanguinolentes (hémoptysie) ;
- Apparition ou aggravation d’une dyspnée ou essoufflement, en l’absence de problèmes cardiaques avérés ;
- Infection pulmonaire (bronchite ou pneumonie) à répétition ;
- Douleurs importantes aiguës ou chroniques (comme un point de côté évoquant un déchirement musculaire, des douleurs de l’épaule évoquant un rhumatisme) ;
- Fatigue inhabituelle et persistante ;
- Perte d’appétit et/ou de poids.