Quelles sont les dernières avancées scientifiques sur la maladie ?
Les avancées dans le domaine de la recherche sont majeures dans la maladie d’Alzheimer depuis quelques années : identification de gènes, identification de biomarqueurs et progrès de l’imagerie médicale avec la capacité de mieux comprendre la maladie à ses différentes étapes dans ce dernier cap.
Il reste beaucoup à faire parce que la maladie d’Alzheimer est une inflammation qui touche les tissus du cerveau.
Or, le cerveau est l’organe le plus complexe et le plus délicat du corps humain. Pour prendre une image : à chaque fois que l’on ouvre une porte dans la compréhension d’un mécanisme, nous nous retrouvons dans une pièce avec mille nouvelles portes à ouvrir ; et derrière chaque porte, se pose de nouvelles questions…
Cette complexité pourrait paraître effrayante ou décourageante et pourtant, en perçant peu à peu les mystères du cerveau, on acquiert plus de connaissances sur les mécanismes de la maladie d’Alzheimer. Ainsi se constitue peu à peu le socle de connaissances qui va permettre les grandes découvertes de demain.
Quand pouvons-nous espérer un traitement efficace ?
Un premier traitement, le Leqembi, arrive en Europe et il est déjà utilisé aux Etats-Unis et en Grande Bretagne… Ce traitement agit sur l’une des deux protéines en cause dans la maladie d’Alzheimer (la protéine Béta-Amyloïde).
Ce médicament vise à éliminer le « surplus » de protéine béta-amyloïde dans le cerveau. Et l’on connaît le rôle majeur de cette protéine dans la maladie.
En soi, l’objectif ici de ralentir la maladie est rempli par ce médicament. C’est la première fois qu’un traitement a des effets et c’est une grande espérance !
Toutefois, pour une efficacité optimale, il faut détecter les patients en stade précoce de la maladie d’Alzheimer. Il y a là un véritable enjeu avec une maladie qui s’installe dans le cerveau 15 à 20 ans avant ses premières manifestations.
Ce premier pas dans la découverte d’un traitement, conjugué à la recherche qui se poursuit, devrait déboucher peu à peu sur des approches de traitement de plus en plus fine.
Un des enjeux étant, notamment, de mieux diffuser le médicament dans le cerveau, en favorisant le passage de la barrière hémato-encéphalique.
Rappelons ici que cette barrière protège notre cerveau des « intrusions » et règle son métabolisme. Il y a là encore, des pistes de recherche pour augmenter l’efficacité du médicament en étant capable d’en diminuer la dose.
Comment s’occuper d’un proche malade ?
Ici, nous recommandons la patience, la compréhension et des comportements adaptés. Un seul exemple parlera de lui-même.
Si vous dites à un patient qui oublie régulièrement des éléments : « Mais souviens-toi, fais un effort », vous le mettez dans une posture difficile. Je recommande fortement de télécharger notre guide des aidants sur le site uniscontrealzheimer.fr
Le bon sens doit mener à discerner nos attitudes : celle qui sont justes, aidantes, vécues dans la compassion et la bienveillance de celles qui peuvent trahir notre fatigue, notre colère contre cette maladie injuste et notre exaspération après une question posée pour la centième fois.
Ce chemin est vertigineux. Notre guide répond à cette approche : prendre soin d’un patient atteint de la maladie d’Alzheimer.
La Fondation Recherche Alzheimer propose aussi chaque année un cycle de conférence sur la maladie d’Alzheimer qui évoque les derniers progrès de la recherche et également les moyens d’accompagner au mieux nos proches.
Ici, le plus simple est de se rendre sur le site https://entretiensalzheimer.org : toutes les dates et les lieux y sont indiqués.
Les avancées dans le domaine de la recherche sont majeures dans la maladie d’Alzheimer depuis quelques années : identification de gènes, identification de biomarqueurs et progrès de l’imagerie médicale avec la capacité de mieux comprendre la maladie à ses différentes étapes dans ce dernier cap.
Il reste beaucoup à faire parce que la maladie d’Alzheimer est une inflammation qui touche les tissus du cerveau.
Or, le cerveau est l’organe le plus complexe et le plus délicat du corps humain. Pour prendre une image : à chaque fois que l’on ouvre une porte dans la compréhension d’un mécanisme, nous nous retrouvons dans une pièce avec mille nouvelles portes à ouvrir ; et derrière chaque porte, se pose de nouvelles questions…
Cette complexité pourrait paraître effrayante ou décourageante et pourtant, en perçant peu à peu les mystères du cerveau, on acquiert plus de connaissances sur les mécanismes de la maladie d’Alzheimer. Ainsi se constitue peu à peu le socle de connaissances qui va permettre les grandes découvertes de demain.
Quand pouvons-nous espérer un traitement efficace ?
Un premier traitement, le Leqembi, arrive en Europe et il est déjà utilisé aux Etats-Unis et en Grande Bretagne… Ce traitement agit sur l’une des deux protéines en cause dans la maladie d’Alzheimer (la protéine Béta-Amyloïde).
Ce médicament vise à éliminer le « surplus » de protéine béta-amyloïde dans le cerveau. Et l’on connaît le rôle majeur de cette protéine dans la maladie.
En soi, l’objectif ici de ralentir la maladie est rempli par ce médicament. C’est la première fois qu’un traitement a des effets et c’est une grande espérance !
Toutefois, pour une efficacité optimale, il faut détecter les patients en stade précoce de la maladie d’Alzheimer. Il y a là un véritable enjeu avec une maladie qui s’installe dans le cerveau 15 à 20 ans avant ses premières manifestations.
Ce premier pas dans la découverte d’un traitement, conjugué à la recherche qui se poursuit, devrait déboucher peu à peu sur des approches de traitement de plus en plus fine.
Un des enjeux étant, notamment, de mieux diffuser le médicament dans le cerveau, en favorisant le passage de la barrière hémato-encéphalique.
Rappelons ici que cette barrière protège notre cerveau des « intrusions » et règle son métabolisme. Il y a là encore, des pistes de recherche pour augmenter l’efficacité du médicament en étant capable d’en diminuer la dose.
Comment s’occuper d’un proche malade ?
Ici, nous recommandons la patience, la compréhension et des comportements adaptés. Un seul exemple parlera de lui-même.
Si vous dites à un patient qui oublie régulièrement des éléments : « Mais souviens-toi, fais un effort », vous le mettez dans une posture difficile. Je recommande fortement de télécharger notre guide des aidants sur le site uniscontrealzheimer.fr
Le bon sens doit mener à discerner nos attitudes : celle qui sont justes, aidantes, vécues dans la compassion et la bienveillance de celles qui peuvent trahir notre fatigue, notre colère contre cette maladie injuste et notre exaspération après une question posée pour la centième fois.
Ce chemin est vertigineux. Notre guide répond à cette approche : prendre soin d’un patient atteint de la maladie d’Alzheimer.
La Fondation Recherche Alzheimer propose aussi chaque année un cycle de conférence sur la maladie d’Alzheimer qui évoque les derniers progrès de la recherche et également les moyens d’accompagner au mieux nos proches.
Ici, le plus simple est de se rendre sur le site https://entretiensalzheimer.org : toutes les dates et les lieux y sont indiqués.