De la santé des patients, au bien-être des seniors en passant par l’accompagnement des aidants ou encore à celui des soignants, ce congrès est l’occasion de fédérer autour d’une approche globale alliant science, pratiques complémentaires et innovations de terrain. Le point avec Véronique Suissa, Directrice de l’A-MCA et à l’initiative de ce congrès.
Comment est venue l’idée de ce congrès ?
Véronique Suissa : l’idée était là depuis la création de l’A-MCA en 2020 mais nous avions des enjeux de structuration interne.
L’an dernier, de nombreux membres de notre écosystème nous ont remonté la nécessité d’un congrès à la fois rigoureux et ouvert, permettant aux disciplines qui se structurent d’y avoir une place.
En effet, les initiatives salutaires dans le domaine sont actuellement soit centrées sur une thématique comme le cancer soit sur un enjeu comme celui de l’évaluation. Au-delà, il existe quelques salons grand public mais qui ont tendance à mélanger les approches sérieuses comme farfelues.
L’idée a donc fait son chemin. Puis, l’an dernier, un ami, le Dr Gérald Kierzek, directeur médical de Doctissimo a relancé sans le savoir cette perspective qui était restée sous le tapis. C’est lui qui m’a convaincue en soulignant l’importance d’un tel événement global et rigoureux.
J’ai évoqué son idée au conseil d’administration de l’A-MCA qui a été unanime en considérant cet événement comme une évidence.
C’est ensuite le Dr Philippe Denormandie, co-fondateur de l’A-MCA qui m’a mise en lien avec James Debos, Directeur de Quinze Mai, expert dans l’organisation de congrès de haute qualité en santé au niveau européen. Nous nous sommes immédiatement retrouvés autour de valeurs communes et n’avons pas eu d’hésitations à avancer ensemble.
La suite s’est amorcée de façon très naturelle. Quinze Mai coordonnerait la logistique et l’organisation globale tandis que l’A-MCA piloterait l’ingénierie, le programme, le choix des intervenants et des partenaires. Tout est allé très vite car près de 80 intervenants et partenaires sollicités, nous ont répondu en une dizaine de jours par la positive…
Quels sont les grands thèmes et enjeux de ce congrès ?
V. Suissa : le congrès est à l’image de l’A-MCA : il est pluridisciplinaire, transversal et multithématiques.
Il abordera donc les enjeux au sens large tels que la définition, la formation, l’évaluation tout en proposant des focus sur une variété de disciplines ainsi que la possibilité de les expérimenter et d’échanger avec les acteurs.
Pour ce faire, nous l’avons divisé en trois espaces permettant à chaque participant de naviguer entre chacun d’entre eux.
Le premier espace est dédié à 12 tables rondes d’experts, le deuxième propose 16 conférences et retours d’expériences menées par les organisations du secteur et le dernier s’illustre par 8 ateliers découvertes et 14 « points info pratiques » animés par des praticiens qualifiés mais aussi par 4 grands moments de rencontres entre tous les participants.
Le programme est particulièrement riche et s’attache à évoquer la santé intégrative en lien avec une variété de publics tels que les seniors, les aidants, les patients atteints de cancer, les soignants, etc.
Il a aussi vocation à mettre en lumière les avancées scientifiques et innovations de terrain liées à une variété de disciplines telles que la méditation, l’hypnose, l’homéopathie ou encore les art-thérapies. Il a également pour objectif de permettre aux participants de les expérimenter concrètement via les ateliers.
Enfin, nous tenions à mettre en place des moments d’interactions vertueuses entre tous les acteurs, ce que permettront les points info pratiques mais aussi les sessions de rencontres.
L’enjeu étant d’ouvrir le dialogue et de permettre des synergies entre tous : médecins, chercheurs, dirigeants, praticiens, usagers, etc.
Pour quels publics a-t-il été pensé et quelle place pour les seniors ?
V. Suissa : pour tous. Les professionnels sont les premiers concernés mais les professionnels qualifiés et au sens large. Il ne s’agit pas uniquement de réunir les praticiens de qualité mais également les médecins, les soignants, les chercheurs, les dirigeants, les décideurs, etc.
L’enjeu est de rassembler les univers qui ne communiquent habituellement pas ou peu : le milieu académique, le secteur sanitaire et médico-social, privé et public, le monde associatif, celui de l’entreprise, les acteurs du bien-être et de la prévention, etc.
Le lien entre seniors et santé intégrative est assez évident. Les Pôles d’Activités et de Soins Adaptées (PASA) en font le symbole avec la démocratisation des approches non médicamenteuses et des pratiques complémentaires comme les art-thérapies.
À ce titre, des dirigeants d’EHPAD seront naturellement présents, tout comme des associations de patients et d’aidants ou encore des chercheurs et chefs de services œuvrant en gériatrie.
Penser la place des seniors au congrès ne peut se faire sans penser la santé de façon transverse. C’est à dire en évoquant les enjeux transverses tels que la santé des aidants, le lien « patient – médecine », l’information aux publics, etc.
Parce que les seniors sont à la fois ceux qui préparent leur retraite, ceux qui vivent à domicile ou en EHPAD, ils sont parfois eux-mêmes des aidants de personnes malades tout comme ils sont en lien avec les soignants lorsqu’ils sont confrontés à des difficultés de santé (maladie, handicap…).
La population est vieillissante tandis que les « jeunes d’aujourd’hui » sont les « seniors de demain ». En cela, les enjeux de prévention et de bien-être concernent la société dans son ensemble. Le Congrès National de Santé Intégrative a été pensé en ce sens.
Pour découvrir le congrès
Site du congrès : www.cn-si.com
Devenir membre du club AMCA pour bénéficier d’un tarif préférentiel
Comment est venue l’idée de ce congrès ?
Véronique Suissa : l’idée était là depuis la création de l’A-MCA en 2020 mais nous avions des enjeux de structuration interne.
L’an dernier, de nombreux membres de notre écosystème nous ont remonté la nécessité d’un congrès à la fois rigoureux et ouvert, permettant aux disciplines qui se structurent d’y avoir une place.
En effet, les initiatives salutaires dans le domaine sont actuellement soit centrées sur une thématique comme le cancer soit sur un enjeu comme celui de l’évaluation. Au-delà, il existe quelques salons grand public mais qui ont tendance à mélanger les approches sérieuses comme farfelues.
L’idée a donc fait son chemin. Puis, l’an dernier, un ami, le Dr Gérald Kierzek, directeur médical de Doctissimo a relancé sans le savoir cette perspective qui était restée sous le tapis. C’est lui qui m’a convaincue en soulignant l’importance d’un tel événement global et rigoureux.
J’ai évoqué son idée au conseil d’administration de l’A-MCA qui a été unanime en considérant cet événement comme une évidence.
C’est ensuite le Dr Philippe Denormandie, co-fondateur de l’A-MCA qui m’a mise en lien avec James Debos, Directeur de Quinze Mai, expert dans l’organisation de congrès de haute qualité en santé au niveau européen. Nous nous sommes immédiatement retrouvés autour de valeurs communes et n’avons pas eu d’hésitations à avancer ensemble.
La suite s’est amorcée de façon très naturelle. Quinze Mai coordonnerait la logistique et l’organisation globale tandis que l’A-MCA piloterait l’ingénierie, le programme, le choix des intervenants et des partenaires. Tout est allé très vite car près de 80 intervenants et partenaires sollicités, nous ont répondu en une dizaine de jours par la positive…
Quels sont les grands thèmes et enjeux de ce congrès ?
V. Suissa : le congrès est à l’image de l’A-MCA : il est pluridisciplinaire, transversal et multithématiques.
Il abordera donc les enjeux au sens large tels que la définition, la formation, l’évaluation tout en proposant des focus sur une variété de disciplines ainsi que la possibilité de les expérimenter et d’échanger avec les acteurs.
Pour ce faire, nous l’avons divisé en trois espaces permettant à chaque participant de naviguer entre chacun d’entre eux.
Le premier espace est dédié à 12 tables rondes d’experts, le deuxième propose 16 conférences et retours d’expériences menées par les organisations du secteur et le dernier s’illustre par 8 ateliers découvertes et 14 « points info pratiques » animés par des praticiens qualifiés mais aussi par 4 grands moments de rencontres entre tous les participants.
Le programme est particulièrement riche et s’attache à évoquer la santé intégrative en lien avec une variété de publics tels que les seniors, les aidants, les patients atteints de cancer, les soignants, etc.
Il a aussi vocation à mettre en lumière les avancées scientifiques et innovations de terrain liées à une variété de disciplines telles que la méditation, l’hypnose, l’homéopathie ou encore les art-thérapies. Il a également pour objectif de permettre aux participants de les expérimenter concrètement via les ateliers.
Enfin, nous tenions à mettre en place des moments d’interactions vertueuses entre tous les acteurs, ce que permettront les points info pratiques mais aussi les sessions de rencontres.
L’enjeu étant d’ouvrir le dialogue et de permettre des synergies entre tous : médecins, chercheurs, dirigeants, praticiens, usagers, etc.
Pour quels publics a-t-il été pensé et quelle place pour les seniors ?
V. Suissa : pour tous. Les professionnels sont les premiers concernés mais les professionnels qualifiés et au sens large. Il ne s’agit pas uniquement de réunir les praticiens de qualité mais également les médecins, les soignants, les chercheurs, les dirigeants, les décideurs, etc.
L’enjeu est de rassembler les univers qui ne communiquent habituellement pas ou peu : le milieu académique, le secteur sanitaire et médico-social, privé et public, le monde associatif, celui de l’entreprise, les acteurs du bien-être et de la prévention, etc.
Le lien entre seniors et santé intégrative est assez évident. Les Pôles d’Activités et de Soins Adaptées (PASA) en font le symbole avec la démocratisation des approches non médicamenteuses et des pratiques complémentaires comme les art-thérapies.
À ce titre, des dirigeants d’EHPAD seront naturellement présents, tout comme des associations de patients et d’aidants ou encore des chercheurs et chefs de services œuvrant en gériatrie.
Penser la place des seniors au congrès ne peut se faire sans penser la santé de façon transverse. C’est à dire en évoquant les enjeux transverses tels que la santé des aidants, le lien « patient – médecine », l’information aux publics, etc.
Parce que les seniors sont à la fois ceux qui préparent leur retraite, ceux qui vivent à domicile ou en EHPAD, ils sont parfois eux-mêmes des aidants de personnes malades tout comme ils sont en lien avec les soignants lorsqu’ils sont confrontés à des difficultés de santé (maladie, handicap…).
La population est vieillissante tandis que les « jeunes d’aujourd’hui » sont les « seniors de demain ». En cela, les enjeux de prévention et de bien-être concernent la société dans son ensemble. Le Congrès National de Santé Intégrative a été pensé en ce sens.
Pour découvrir le congrès
Site du congrès : www.cn-si.com
Devenir membre du club AMCA pour bénéficier d’un tarif préférentiel