De nos jours, les ouvrages mettant en avant les personnes âgées résidant dans les maisons de retraite sont devenus relativement courant. Même si leurs tirages restent largement confidentiels.
L’un des dernières en date ? Et probablement l’un des plus originaux ? Les pensionnaires. Il s’agit en fait d’un livre (48 pages, 8 euros) associé à une œuvre constituée de seize portraits réalisés de personnes âgées par l’artiste Pierre David ; des dessins à la pointe sèche sur feuilles d'or sur Bakélite de 30x30 cm.
« En 2011, indique l’artiste, Gérard Alaux, alors directeur de la Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques (…), m'invita en résidence à Nogent-sur-Marne. Durant un an, de janvier à décembre, je vins régulièrement dans cette maison de retraite dédiée aux artistes. Je souhaitais réaliser des portraits de résidents atteints de la maladie d’Alzheimer ».
Et Pierre David de poursuivre, cette œuvre « est une réflexion sur le grand âge, sur le regard parfois gêné que nous posons sur ces malades exclus de l’espace public. Les modèles, pour la plupart des artistes, sont au crépuscule de leur vie. Ils sont représentés à l'échelle un, tels des icônes leurs visages sont gravés dans l'or. La maladie se voit-elle dans leur regard ? ».
Et de conclure : « pour ce livre, j'ai demandé à l'écrivaine Amélie Lucas-Gary d'imaginer une fiction. Il me semblait que seule une rêverie pouvait accompagner les regards des pensionnaires ».
L’un des dernières en date ? Et probablement l’un des plus originaux ? Les pensionnaires. Il s’agit en fait d’un livre (48 pages, 8 euros) associé à une œuvre constituée de seize portraits réalisés de personnes âgées par l’artiste Pierre David ; des dessins à la pointe sèche sur feuilles d'or sur Bakélite de 30x30 cm.
« En 2011, indique l’artiste, Gérard Alaux, alors directeur de la Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques (…), m'invita en résidence à Nogent-sur-Marne. Durant un an, de janvier à décembre, je vins régulièrement dans cette maison de retraite dédiée aux artistes. Je souhaitais réaliser des portraits de résidents atteints de la maladie d’Alzheimer ».
Et Pierre David de poursuivre, cette œuvre « est une réflexion sur le grand âge, sur le regard parfois gêné que nous posons sur ces malades exclus de l’espace public. Les modèles, pour la plupart des artistes, sont au crépuscule de leur vie. Ils sont représentés à l'échelle un, tels des icônes leurs visages sont gravés dans l'or. La maladie se voit-elle dans leur regard ? ».
Et de conclure : « pour ce livre, j'ai demandé à l'écrivaine Amélie Lucas-Gary d'imaginer une fiction. Il me semblait que seule une rêverie pouvait accompagner les regards des pensionnaires ».