Le problème ? Comme les « TUCistes » étaient considérés comme des stagiaires de la formation professionnelle, l'État assumait leur protection sociale et cotisait pour eux à la retraite... Mais pas suffisamment.
Le montant des cotisations versées, beaucoup trop faible, n'a pas permis de valider un seul trimestre pour la retraite pour une année entière d'activité. De plus, l'État n'a payé aucune cotisation à un régime de retraite complémentaire !
Or, personne n'avait prévenu les générations concernées (qui se rapprochent aujourd’hui de l’âge de la retraite pour les plus anciens) ! Elles découvrent aujourd’hui, que les TUC ne leur ont ouvert aucun droit.
Pour lutter contre cette injustice, l'association « TUC, les oubliés de la retraite » se mobilise pour récupérer les trimestres cotisés manquants.
Leurs différentes actions auprès des pouvoirs publics ont notamment permis de modifier en partie cette situation via la réforme des retraites de 2023. Mais une inégalité criante demeure : les TUC ne sont pas encore pris en compte pour les carrières longues.
En juillet 2023, trois représentants de l'association ont été reçus au ministère du Travail.
Plusieurs sujets ont été abordés, parfois très techniques. À ce moment-là, le Gouvernement précisait : « Les TUC et autres contrats aidés seront éligibles à la carrière longue dans les dispositions existantes de ce régime spécifique en tant que trimestres validés ».
Les assurés concernés pourraient ainsi bénéficier d'un départ à la retraite avant 64 ans.
« Pourtant, en septembre, le décret et sa circulaire opèrent un revirement : les bénéficiaires du dispositif carrière longue ne pourront pas intégrer leurs TUC dans les trimestres nécessaires à leur génération, puisqu'ils sont réputés "assimilés" et non "cotisés". »
Face au silence de l'État français, une action en justice va être lancée.
Le montant des cotisations versées, beaucoup trop faible, n'a pas permis de valider un seul trimestre pour la retraite pour une année entière d'activité. De plus, l'État n'a payé aucune cotisation à un régime de retraite complémentaire !
Or, personne n'avait prévenu les générations concernées (qui se rapprochent aujourd’hui de l’âge de la retraite pour les plus anciens) ! Elles découvrent aujourd’hui, que les TUC ne leur ont ouvert aucun droit.
Pour lutter contre cette injustice, l'association « TUC, les oubliés de la retraite » se mobilise pour récupérer les trimestres cotisés manquants.
Leurs différentes actions auprès des pouvoirs publics ont notamment permis de modifier en partie cette situation via la réforme des retraites de 2023. Mais une inégalité criante demeure : les TUC ne sont pas encore pris en compte pour les carrières longues.
En juillet 2023, trois représentants de l'association ont été reçus au ministère du Travail.
Plusieurs sujets ont été abordés, parfois très techniques. À ce moment-là, le Gouvernement précisait : « Les TUC et autres contrats aidés seront éligibles à la carrière longue dans les dispositions existantes de ce régime spécifique en tant que trimestres validés ».
Les assurés concernés pourraient ainsi bénéficier d'un départ à la retraite avant 64 ans.
« Pourtant, en septembre, le décret et sa circulaire opèrent un revirement : les bénéficiaires du dispositif carrière longue ne pourront pas intégrer leurs TUC dans les trimestres nécessaires à leur génération, puisqu'ils sont réputés "assimilés" et non "cotisés". »
Face au silence de l'État français, une action en justice va être lancée.