Revenons tout d’abord sur le concept de « pratique avancée ». Introduite par la Loi de modernisation du système de santé, la pratique avancée vise un double objectif : améliorer l’accès aux soins et la qualité des parcours des patients.
Comment ? Après une formation complémentaire de 2 ans, les infirmiers en pratique avancée (IPA) disposent de compétences élargies en matière de diagnostic, prescription et coordination des parcours pour 8 pathologies chroniques, les plaçant à l’interface entre l’exercice infirmier et l’exercice médical.
A ce titre, l’IPA peut renouveler, adapter voire prescrire des traitements ou des examens, assurer une surveillance clinique, mener des actions de prévention ou de dépistage en accord avec des médecins qui lui confient le suivi de certains de leurs patients dont l’état de santé est stabilisé et avec le consentement des patients concernés et à condition d’exercer au sein d’une équipe de soins (maison ou centre de santé, établissement hospitalier ou médico-social…).
Confrontés à la désertification médicale et aux besoins en soins croissants des résidents, cinq maisons de retraite du groupe Aésio Santé (200 établissements et 5100 professionnels), situés en Ardèche et dans la Drôme* ont déployé ce type d’infirmiers.
Intégrés au sein de l’équipe soignante et sous la supervision du médecin traitant et du médecin coordonnateur, ils assurent le suivi approfondi des résidents, les examinent, peuvent ajuster un traitement, prescrire un examen complémentaire, mettre en place des actions préventives.
Leur expertise clinique et leur connaissance de l’état de santé du résident leur permettent également de gérer les situations complexes et d’éviter des hospitalisations.
Cette nouvelle profession espère être une réponse « permettant d’accompagner l’évolution des besoins de santé des personnes âgées accueillies dans les EHPAD, notamment ceux liés aux maladies chroniques ».
*la résidence Les Vergers à Thueyts, la résidence Rochemure à Jaujac, la résidence Roussillon aux Vans, la résidence Les Peupliers au Teil et la résidence Emile Loubet à Montélimar.
Comment ? Après une formation complémentaire de 2 ans, les infirmiers en pratique avancée (IPA) disposent de compétences élargies en matière de diagnostic, prescription et coordination des parcours pour 8 pathologies chroniques, les plaçant à l’interface entre l’exercice infirmier et l’exercice médical.
A ce titre, l’IPA peut renouveler, adapter voire prescrire des traitements ou des examens, assurer une surveillance clinique, mener des actions de prévention ou de dépistage en accord avec des médecins qui lui confient le suivi de certains de leurs patients dont l’état de santé est stabilisé et avec le consentement des patients concernés et à condition d’exercer au sein d’une équipe de soins (maison ou centre de santé, établissement hospitalier ou médico-social…).
Confrontés à la désertification médicale et aux besoins en soins croissants des résidents, cinq maisons de retraite du groupe Aésio Santé (200 établissements et 5100 professionnels), situés en Ardèche et dans la Drôme* ont déployé ce type d’infirmiers.
Intégrés au sein de l’équipe soignante et sous la supervision du médecin traitant et du médecin coordonnateur, ils assurent le suivi approfondi des résidents, les examinent, peuvent ajuster un traitement, prescrire un examen complémentaire, mettre en place des actions préventives.
Leur expertise clinique et leur connaissance de l’état de santé du résident leur permettent également de gérer les situations complexes et d’éviter des hospitalisations.
Cette nouvelle profession espère être une réponse « permettant d’accompagner l’évolution des besoins de santé des personnes âgées accueillies dans les EHPAD, notamment ceux liés aux maladies chroniques ».
*la résidence Les Vergers à Thueyts, la résidence Rochemure à Jaujac, la résidence Roussillon aux Vans, la résidence Les Peupliers au Teil et la résidence Emile Loubet à Montélimar.