Le sommeil assure de nombreuses fonctions physiologiques essentielles à la santé et au bien-être, qui peuvent être perturbées en présence de troubles du sommeil. Ceux-ci concernent 30% de la population générale et certains d’entre eux sont en interactions fortes avec certaines pathologies orofaciales ou dentaires.
Parmi les troubles du sommeil les plus fréquents, le syndrome d’apnées hypopnées obstrucives du sommeil (SAHOS) et le bruxisme du sommeil ont une incidence directe sur la pratique de l’odontologie. Leur dépistage et leur prise en charge sont parfois difficiles, ce qui impose à tout chirurgien-dentiste d’acquérir des connaissances spécifiques dès la formation initiale mais également tout au long de la formation continue.
Impact du syndrôme d’apnée-hypopnées obstructives du sommeil.
Sous l’acronyme barbare de SAHOS, se cache un trouble de la ventilation nocturne, qui perturbe le sommeil de 4% de la population adulte en France, et de leurs conjoints. Ce trouble se manifeste par des interruptions (apnées) ou des réductions significatives (hypopnées), répétées et incontrôlées, de la respiration pendant le sommeil.
Quel est le rôle du chirurgien-dentiste ?
Certains facteurs anatomiques et physiologiques orofaciaux favorisent le développement du SAHOS, plaçant le chirurgien-dentiste au cœur de la prévention, du dépistage et du traitement de cette pathologie.
Les chirurgiens-dentistes ont en effet un double rôle à jouer :
• dépister : le chirurgien-dentiste repère les patients à risque (ronfleurs, surcharge pondérale, co-morbidités comme l’hypertension, fatigue et somnolence en journée repérées grâce à un questionnaire médicale)
• prendre en charge : le chirurgien-dentiste peut proposer une orthèse d’avancée mandibulaire. A partir des empreintes du patient, l’orthèse est fabriquée puis posée par le praticien. Le chirurgien-dentiste fixe un rendez-vous de suivi pour réaliser l’avancée mandibulaire progressive tout en respectant les contraintes articulaires.
Après disparition ou amélioration significative des symptômes, la réalisation d’un enregistrement du sommeil est indispensable pour valider l’efficacité du traitement. L’implication du chirurgien-dentiste s’inscrit dans le cadre d’une collaboration pluridisciplinaire avec les spécialistes du sommeil (généralement pneumologues, neurologues ou ORL).
Impact du bruxisme du sommeil
Le bruxisme du sommeil est un trouble incontrôlé qui provoque le grincement et/ou le serrement des dents. Il s’agit d’une parafonction qui se manifeste le plus souvent la nuit.
Il existe deux types de bruxisme :
• L’un désigne le grincement intempestif des dents du bas contre celles du haut ;
• L’autre le serrement continu des mâchoires, c’est-à-dire le fait de contracter les muscles manducateurs en dehors de l’action de mastication.
Différents risques sont liés au bruxisme :
• Le déchaussement voire la fracture des dents ;
• L’usure des dents ;
• L’hypersensibilité dentaire (au chaud, au froid etc.) ;
• La perte des issus dentaires (émail, dentine et pulpe) ;
• Un dégât sur les gencives et les articulations temporo-mandibulaires ;
• es douleurs articulaires et musculaires ;
• Les douleurs cervicales ;
• Les maux de tête.
Outre les conséquences sur les dents, sur la mâchoire ou encore sur la santé générale, le bruxisme peut également affecter l’esthétique du visage, notamment le sourire.
Quel est le rôle du chirurgien-dentiste ?
• dépister : grâce à un examen pour repérer des signes cliniques (usure, fatigue musculaire des muscles masticateurs, etc.) et un rapide questionnaire sur les habitudes de sommeil du patient, le chirurgien-dentiste va pouvoir poser le diagnostic de bruxisme.
• prendre en charge : le traitement va permettre de prévenir les usures et les douleurs. Il est aussi possible de limiter ou de prévenir les effets des grincements (sur les dents naturelles ou sur les prothèses) en utilisant des orthèses (gouttières) qui protègent les arcades dentaires la nuit et permettent de décontracter les muscles et articulations de la mâchoire.
Si les destructions dentaires sont importantes (qu’elles concernent des problèmes infectieux ou esthétiques), il faudra envisager des restaurations par prothèses fixées. Le recours à la toxine botulique pour relâcher les tensions des muscles manducateurs peut également être envisagé en présence de douleurs très importantes. Dans certains cas, un traitement orthodontique peut être proposé pour optimiser le positionnement des dents.
Parmi les troubles du sommeil les plus fréquents, le syndrome d’apnées hypopnées obstrucives du sommeil (SAHOS) et le bruxisme du sommeil ont une incidence directe sur la pratique de l’odontologie. Leur dépistage et leur prise en charge sont parfois difficiles, ce qui impose à tout chirurgien-dentiste d’acquérir des connaissances spécifiques dès la formation initiale mais également tout au long de la formation continue.
Impact du syndrôme d’apnée-hypopnées obstructives du sommeil.
Sous l’acronyme barbare de SAHOS, se cache un trouble de la ventilation nocturne, qui perturbe le sommeil de 4% de la population adulte en France, et de leurs conjoints. Ce trouble se manifeste par des interruptions (apnées) ou des réductions significatives (hypopnées), répétées et incontrôlées, de la respiration pendant le sommeil.
Quel est le rôle du chirurgien-dentiste ?
Certains facteurs anatomiques et physiologiques orofaciaux favorisent le développement du SAHOS, plaçant le chirurgien-dentiste au cœur de la prévention, du dépistage et du traitement de cette pathologie.
Les chirurgiens-dentistes ont en effet un double rôle à jouer :
• dépister : le chirurgien-dentiste repère les patients à risque (ronfleurs, surcharge pondérale, co-morbidités comme l’hypertension, fatigue et somnolence en journée repérées grâce à un questionnaire médicale)
• prendre en charge : le chirurgien-dentiste peut proposer une orthèse d’avancée mandibulaire. A partir des empreintes du patient, l’orthèse est fabriquée puis posée par le praticien. Le chirurgien-dentiste fixe un rendez-vous de suivi pour réaliser l’avancée mandibulaire progressive tout en respectant les contraintes articulaires.
Après disparition ou amélioration significative des symptômes, la réalisation d’un enregistrement du sommeil est indispensable pour valider l’efficacité du traitement. L’implication du chirurgien-dentiste s’inscrit dans le cadre d’une collaboration pluridisciplinaire avec les spécialistes du sommeil (généralement pneumologues, neurologues ou ORL).
Impact du bruxisme du sommeil
Le bruxisme du sommeil est un trouble incontrôlé qui provoque le grincement et/ou le serrement des dents. Il s’agit d’une parafonction qui se manifeste le plus souvent la nuit.
Il existe deux types de bruxisme :
• L’un désigne le grincement intempestif des dents du bas contre celles du haut ;
• L’autre le serrement continu des mâchoires, c’est-à-dire le fait de contracter les muscles manducateurs en dehors de l’action de mastication.
Différents risques sont liés au bruxisme :
• Le déchaussement voire la fracture des dents ;
• L’usure des dents ;
• L’hypersensibilité dentaire (au chaud, au froid etc.) ;
• La perte des issus dentaires (émail, dentine et pulpe) ;
• Un dégât sur les gencives et les articulations temporo-mandibulaires ;
• es douleurs articulaires et musculaires ;
• Les douleurs cervicales ;
• Les maux de tête.
Outre les conséquences sur les dents, sur la mâchoire ou encore sur la santé générale, le bruxisme peut également affecter l’esthétique du visage, notamment le sourire.
Quel est le rôle du chirurgien-dentiste ?
• dépister : grâce à un examen pour repérer des signes cliniques (usure, fatigue musculaire des muscles masticateurs, etc.) et un rapide questionnaire sur les habitudes de sommeil du patient, le chirurgien-dentiste va pouvoir poser le diagnostic de bruxisme.
• prendre en charge : le traitement va permettre de prévenir les usures et les douleurs. Il est aussi possible de limiter ou de prévenir les effets des grincements (sur les dents naturelles ou sur les prothèses) en utilisant des orthèses (gouttières) qui protègent les arcades dentaires la nuit et permettent de décontracter les muscles et articulations de la mâchoire.
Si les destructions dentaires sont importantes (qu’elles concernent des problèmes infectieux ou esthétiques), il faudra envisager des restaurations par prothèses fixées. Le recours à la toxine botulique pour relâcher les tensions des muscles manducateurs peut également être envisagé en présence de douleurs très importantes. Dans certains cas, un traitement orthodontique peut être proposé pour optimiser le positionnement des dents.