Déjà légalisée dans de nombreux pays d’Europe (Pays-Bas, Espagne, Danemark, Autriche, Italie), l’assistance sexuelle cherche encore sa place dans notre société. Rappelons que l’accompagnement érotique et sexuel consiste à proposer des services sensuels, érotiques et/ou sexuels à des personnes en situation de handicap ou âgées. En France, ces pratiques sont tout bonnement interdites…
Le fait est que la sexualité des personnes âgées reste un sujet largement tabou, alors bien évidemment, lorsqu’en plus, entre en scène, des services payants… n’en parlons même plus ! Pourtant, l’assistance sexuelle existe bel et bien en Europe et en Suisse. D’ailleurs, certains responsables politiques ou professionnels de la santé en France, commencent à s’interroger : comment faciliter l’accès à une sexualité sans tomber dans les dérives du proxénétisme ? Quelle est la frontière entre l’accompagnement médical et la prostitution ?
Dans un récent article du quotidien l’Est Républicain, Judith Aregger, ex-prostituée raconte comment elle est devenue assistante sexuelle. Elle exerce désormais son métier en Suisse Romande, à Genève. Pour elle pas de doute : elle se sent utile. Elle considère même le sexe comme une thérapie, surtout pour les personnes âgées. « Pour les personnes souffrant de troubles du comportement, crise de démence, violence, déprime liée à la solitude…, ça cesse dès la première rencontre, c’en est même hallucinant » confie-t-elle au quotidien.
En Suisse, l’accès à l’accompagnant sexuel se fait par le biais… d’une prescription médicale. L’assistant doit être âgé de 25 au moins et les tarifs sont de 150 euros de l’heure. La formation est à la charge de l'assistant et coûte dans les 3.000 euros. Quant aux services, cela va de la simple caresse à l’acte sexuel en passant par la masturbation. Une visite mensuelle maximum.
Pour débattre de cette problématique, Florent Puppis, enseignant au département Carrières sociales de l'IUT Belfort-Montbéliard, a organisé ce jour à l’Université de Franche-Comté, une conférence animée par le Dr Gérard Simon, médecin gériatre, Sarah Maurice, doctorante en sociologie, Judith Aregger et Guy Jousson, assistants sexuels en établissements médicosociaux (Genève).
Le fait est que la sexualité des personnes âgées reste un sujet largement tabou, alors bien évidemment, lorsqu’en plus, entre en scène, des services payants… n’en parlons même plus ! Pourtant, l’assistance sexuelle existe bel et bien en Europe et en Suisse. D’ailleurs, certains responsables politiques ou professionnels de la santé en France, commencent à s’interroger : comment faciliter l’accès à une sexualité sans tomber dans les dérives du proxénétisme ? Quelle est la frontière entre l’accompagnement médical et la prostitution ?
Dans un récent article du quotidien l’Est Républicain, Judith Aregger, ex-prostituée raconte comment elle est devenue assistante sexuelle. Elle exerce désormais son métier en Suisse Romande, à Genève. Pour elle pas de doute : elle se sent utile. Elle considère même le sexe comme une thérapie, surtout pour les personnes âgées. « Pour les personnes souffrant de troubles du comportement, crise de démence, violence, déprime liée à la solitude…, ça cesse dès la première rencontre, c’en est même hallucinant » confie-t-elle au quotidien.
En Suisse, l’accès à l’accompagnant sexuel se fait par le biais… d’une prescription médicale. L’assistant doit être âgé de 25 au moins et les tarifs sont de 150 euros de l’heure. La formation est à la charge de l'assistant et coûte dans les 3.000 euros. Quant aux services, cela va de la simple caresse à l’acte sexuel en passant par la masturbation. Une visite mensuelle maximum.
Pour débattre de cette problématique, Florent Puppis, enseignant au département Carrières sociales de l'IUT Belfort-Montbéliard, a organisé ce jour à l’Université de Franche-Comté, une conférence animée par le Dr Gérard Simon, médecin gériatre, Sarah Maurice, doctorante en sociologie, Judith Aregger et Guy Jousson, assistants sexuels en établissements médicosociaux (Genève).