En cette fin d’année 2024, l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) pour la prévention de accidents du travail et des maladies professionnelles, délivre une analyse de ces malaises survenus entre 2012 et 2022.
Ainsi, en 2021, on référençait 645 accidents de travail mortels dans les entreprises relevant du régime général de la Sécurité sociale. Plus de la moitié d’entre-eux (56%) d’entre eux étaient « qualifiés de malaises mortels ».
De quoi s’agit-il exactement ? Ces derniers sont définis comme étant des décès survenus sur le lieu de travail ou à l’occasion du travail, sans cause externe identifiée (chute, choc, intoxication ou électrocution…).
Dans le cadre de cette étude, l’INRS a souhaité mieux qualifier ces malaises mortels et identifier leurs causes pour mieux les prévenir. L’Institut a donc décidé d’aborder la question sous un angle qualitatif, en exploitant les récits d’accidents et recommandations de prévention associées.
« Cette méthode présente aussi comme intérêt de permettre d’agir pour améliorer la culture de prévention et ses différentes composantes en milieu professionnel », précise le Dr Philippe Hache, expert d’assistance médicale à l’INRS, et l’un des auteurs de l’étude.
Sur les 1.403 accidents mortels recensés de 2012 à 2022, 143 étaient dus à des malaises mortels. Une très large majorité (93%) était des hommes. Autre point : l’âge médian de ces décès est de 51 ans. Parmi les tranches d’âge les plus concernées, on retrouve notamment les 40-49 ans et les 50-59 ans.
Si plusieurs dizaines de métiers sont recensés dans l’étude, les trois métiers les plus représentés sont ceux de conducteurs de poids lourds et de camions (près de 20% des cas), des professionnels du bâtiment (gros œuvre) et des électriciens du bâtiment.
Dans 3 cas sur quatre, la victime se trouve seule au moment de la survenue du malaise mortel au travail. Ces malaises mortels correspondent à des morts subites de l’adulte, dont le mécanisme principal est l’infarctus du myocarde.
Or, l’exposition des salariés à de nombreux facteurs de risques professionnels (risques psychosociaux (RPS), horaires atypiques, postures sédentaires, ambiances thermiques, polyexposition froid-bruit, risque chimique…) peut favoriser, à court, moyen ou long terme, la survenue de maladies coronariennes.
Ces chiffres rendent nécessaire une meilleure prévention de ces malaises mortels en entreprise.
*Rapport annuel 2021 de l’Assurance maladie – Risques professionnels : Éléments statistiques et financiers. Assurance maladie – Risques professionnels, 2022
Ainsi, en 2021, on référençait 645 accidents de travail mortels dans les entreprises relevant du régime général de la Sécurité sociale. Plus de la moitié d’entre-eux (56%) d’entre eux étaient « qualifiés de malaises mortels ».
De quoi s’agit-il exactement ? Ces derniers sont définis comme étant des décès survenus sur le lieu de travail ou à l’occasion du travail, sans cause externe identifiée (chute, choc, intoxication ou électrocution…).
Dans le cadre de cette étude, l’INRS a souhaité mieux qualifier ces malaises mortels et identifier leurs causes pour mieux les prévenir. L’Institut a donc décidé d’aborder la question sous un angle qualitatif, en exploitant les récits d’accidents et recommandations de prévention associées.
« Cette méthode présente aussi comme intérêt de permettre d’agir pour améliorer la culture de prévention et ses différentes composantes en milieu professionnel », précise le Dr Philippe Hache, expert d’assistance médicale à l’INRS, et l’un des auteurs de l’étude.
Sur les 1.403 accidents mortels recensés de 2012 à 2022, 143 étaient dus à des malaises mortels. Une très large majorité (93%) était des hommes. Autre point : l’âge médian de ces décès est de 51 ans. Parmi les tranches d’âge les plus concernées, on retrouve notamment les 40-49 ans et les 50-59 ans.
Si plusieurs dizaines de métiers sont recensés dans l’étude, les trois métiers les plus représentés sont ceux de conducteurs de poids lourds et de camions (près de 20% des cas), des professionnels du bâtiment (gros œuvre) et des électriciens du bâtiment.
Dans 3 cas sur quatre, la victime se trouve seule au moment de la survenue du malaise mortel au travail. Ces malaises mortels correspondent à des morts subites de l’adulte, dont le mécanisme principal est l’infarctus du myocarde.
Or, l’exposition des salariés à de nombreux facteurs de risques professionnels (risques psychosociaux (RPS), horaires atypiques, postures sédentaires, ambiances thermiques, polyexposition froid-bruit, risque chimique…) peut favoriser, à court, moyen ou long terme, la survenue de maladies coronariennes.
Ces chiffres rendent nécessaire une meilleure prévention de ces malaises mortels en entreprise.
*Rapport annuel 2021 de l’Assurance maladie – Risques professionnels : Éléments statistiques et financiers. Assurance maladie – Risques professionnels, 2022