D’une manière générale, la ville-état de Singapour, qui se trouve à l’extrême pointe de la Malaisie, est plutôt bien lotie en matière d’accessibilité. La plupart des trottoirs sont dotés d’accès aux chaises roulantes (pratiques également pour ceux qui trainent une valise ou pour les poussettes), les escaliers sont souvent doublés d’une rampe pour les fauteuils de personnes handicapées, les marquages au sol pour les aveugles sont omniprésents dans les gares, les feux rouges sont équipés de signaux sonores pour les malvoyants et les personnes âgées et les toilettes pour handicapés sont aussi très nombreuses. Mais comme souvent, cela n’est pas encore suffisant.
Dans cet esprit, Singapour (7 millions d’habitants) vient d’éditer un guide sur l’accessibilité des lieux publics. Ce dernier a été présenté fin juillet 2016 à l’occasion de la Semaine du Design Universel. L’idée est de rendre l’ensemble des endroits fréquentés par le grand public, totalement accessible à tous. Ecoles, universités, musées, administrations, centres commerciaux, bureaux, etc. Or, quand le gouvernement singapourien décide quelque chose, la mise en œuvre des travaux ou des projets ne tarde pas !
Désormais tous ces lieux devront être « barrier-free » (sans entrave) : les entrées des immeubles et autres édifices devront toutes être dotées de rampes ou d’ascenseurs pour fauteuils roulants. L’ensemble des buildings devra également être équipé de toilettes pour personnes à mobilité réduite.
Naturellement, tous les immeubles modernes construits au cours des dernières années sont « barrier free ». Mais, « il existe encore de nombreux édifices qui ne sont pas aux normes. Et ça reste la majorité des cas » indique Lawrence Wong, le ministre en charge de Développement national. « Une grande partie de ces immeubles ont été construits avant 1990. Actuellement, il reste environ un quart des bâtiments commerciaux ou institutionnels qui ne sont toujours pas accessibles. Et cela empêche certaines personnes de pouvoir circuler librement à Singapour ».
L’autorité de la Construction et des Immeubles (BCA) va également octroyer une aide de 40 millions de dollars singapouriens (env. 30 millions d’euros) sur cinq ans pour inciter les propriétaires fonciers à effectuer les aménagements nécessaires pour que leurs bâtiments deviennent « barrier free ». L’idée est d’avoir 70% des buildings commerciaux et industriels qui soient accessibles d’ici 2030.
« On ne peut pas se targuer d’être une « société pour tous » si notre environnement, notamment les lieux publics, ne sont pas accessibles au plus grand nombre, permettant à tout un chacun de se déplacer librement et d’avoir accès aux différentes activités de la communauté » conclut Lee Fook Sun, le patron du BCA.
Dans cet esprit, Singapour (7 millions d’habitants) vient d’éditer un guide sur l’accessibilité des lieux publics. Ce dernier a été présenté fin juillet 2016 à l’occasion de la Semaine du Design Universel. L’idée est de rendre l’ensemble des endroits fréquentés par le grand public, totalement accessible à tous. Ecoles, universités, musées, administrations, centres commerciaux, bureaux, etc. Or, quand le gouvernement singapourien décide quelque chose, la mise en œuvre des travaux ou des projets ne tarde pas !
Désormais tous ces lieux devront être « barrier-free » (sans entrave) : les entrées des immeubles et autres édifices devront toutes être dotées de rampes ou d’ascenseurs pour fauteuils roulants. L’ensemble des buildings devra également être équipé de toilettes pour personnes à mobilité réduite.
Naturellement, tous les immeubles modernes construits au cours des dernières années sont « barrier free ». Mais, « il existe encore de nombreux édifices qui ne sont pas aux normes. Et ça reste la majorité des cas » indique Lawrence Wong, le ministre en charge de Développement national. « Une grande partie de ces immeubles ont été construits avant 1990. Actuellement, il reste environ un quart des bâtiments commerciaux ou institutionnels qui ne sont toujours pas accessibles. Et cela empêche certaines personnes de pouvoir circuler librement à Singapour ».
L’autorité de la Construction et des Immeubles (BCA) va également octroyer une aide de 40 millions de dollars singapouriens (env. 30 millions d’euros) sur cinq ans pour inciter les propriétaires fonciers à effectuer les aménagements nécessaires pour que leurs bâtiments deviennent « barrier free ». L’idée est d’avoir 70% des buildings commerciaux et industriels qui soient accessibles d’ici 2030.
« On ne peut pas se targuer d’être une « société pour tous » si notre environnement, notamment les lieux publics, ne sont pas accessibles au plus grand nombre, permettant à tout un chacun de se déplacer librement et d’avoir accès aux différentes activités de la communauté » conclut Lee Fook Sun, le patron du BCA.