L’évolution de nos modes de vie et l’arrivée des médicaments contre la dysfonction érectile ont profondément changer la sexualité des seniors. Si certains se remettent en couple et refont leurs vies, d’autres préfèrent profiter de cette seconde jeunesse en multipliant les partenaires.
Oui mais voilà, la plupart de ces personnes, souvent des hommes, ne se sentent pas concernés par le SIDA. Grosse erreur. Ainsi, selon le BEH de novembre 2018, en 2016, le nombre de seniors ayant découvert leur séropositivité a été estimé à 1.184 soit 20% de l’ensemble des découvertes (un cas sur cinq tout de même).
Par ailleurs, ce nombre a régulièrement augmenté entre 2008 et 2014, cette augmentation concernant les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes (HSH) et les femmes nées à l’étranger contaminées par rapports hétérosexuels.
Les seniors ayant découvert leur séropositivité en 2016 se différenciaient des plus jeunes par une moindre proportion d’HSH et une proportion plus élevée d’hétérosexuels nés en France.
Autre point important, la proportion de personnes n’ayant jamais été testées pour le VIH avant la découverte de séropositivité et de celles diagnostiquées à un stade avancé de l’infection étaient significativement plus élevées chez les seniors que chez les 25-49 ans (respectivement 48% vs 42% et 38% vs 26%).
La part des infections récentes chez les seniors (28%) témoigne de prises de risque dans cette classe d’âge. Ce niveau de dépistage insuffisant chez les seniors peut être expliqué par une moindre perception du risque de contamination par le VIH, à la fois par les personnes elles-mêmes mais également par les professionnels de santé, alors que l’exposition à l’infection persiste au-delà de 50 ans.
Il est donc important que les actions de prévention incluent cette population. D’ailleurs, de plus en plus de campagnes d’information portent désormais sur les quinquas et plus.
Oui mais voilà, la plupart de ces personnes, souvent des hommes, ne se sentent pas concernés par le SIDA. Grosse erreur. Ainsi, selon le BEH de novembre 2018, en 2016, le nombre de seniors ayant découvert leur séropositivité a été estimé à 1.184 soit 20% de l’ensemble des découvertes (un cas sur cinq tout de même).
Par ailleurs, ce nombre a régulièrement augmenté entre 2008 et 2014, cette augmentation concernant les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes (HSH) et les femmes nées à l’étranger contaminées par rapports hétérosexuels.
Les seniors ayant découvert leur séropositivité en 2016 se différenciaient des plus jeunes par une moindre proportion d’HSH et une proportion plus élevée d’hétérosexuels nés en France.
Autre point important, la proportion de personnes n’ayant jamais été testées pour le VIH avant la découverte de séropositivité et de celles diagnostiquées à un stade avancé de l’infection étaient significativement plus élevées chez les seniors que chez les 25-49 ans (respectivement 48% vs 42% et 38% vs 26%).
La part des infections récentes chez les seniors (28%) témoigne de prises de risque dans cette classe d’âge. Ce niveau de dépistage insuffisant chez les seniors peut être expliqué par une moindre perception du risque de contamination par le VIH, à la fois par les personnes elles-mêmes mais également par les professionnels de santé, alors que l’exposition à l’infection persiste au-delà de 50 ans.
Il est donc important que les actions de prévention incluent cette population. D’ailleurs, de plus en plus de campagnes d’information portent désormais sur les quinquas et plus.