Tout d’abord, selon cette nouvelle enquête, un tiers des répondants vivant seuls sont des femmes. D’autre part, les deux-tiers appartenaient, avant leur mise à la retraite, aux catégories socioprofessionnelles les plus modestes, ce que l'on nomme plus communément les « CSP- ».
Parmi ces femmes, 44% assurent qu’elles touchaient un salaire mensuel net inférieur à 1 500 euros juste avant leur départ en retraite. Comme on peut s’en douter, leur ancienne activité a évidemment eu un impact sur le montant de leur pension et, par extension, sur leur niveau de vie à la retraite (et probablement sur le santé, mais ceci est un autre sujet…).
Comme le reste du panel, une majorité, trois sur quatre, considère que leur pouvoir d’achat a baissé depuis leur départ en retraite. De plus, ces femmes seules CSP- auraient aussi tendance à davantage penser que leur pouvoir d'achat va diminuer dans les années à venir. Bref, elles ne voient pas l’avenir en rose.
Seules 5% de ces femmes issues de milieux modestes et vivant seules perçoivent chaque mois des revenus d’épargne, contre 15,6% chez les autres retraités ; trois fois plus tout de même. Par ailleurs, aucune ne perçoit de revenu locatif, contre 7,1% des autres retraités vivant seuls. Elles sont cependant un peu plus nombreuses à percevoir des prestations sociales ou des aides de la famille...
Ces retraitées doivent donc s’appuyer, avant tout, sur leur retraite de base et c’est là que le bât blesse : en effet, elles touchent en moyenne, 1.103 euros par mois, soit 735,5 euros de moins que les autres retraités vivant seuls (70% de moins !).
Même si l’on ajoute les complémentaires et autres pensions de réversion, le total s’élève alors à 1.340 € par mois mais l’écart avec les autres célibataires reste malheureusement le même.
Compte-tenu des écarts de rémunération par rapport aux hommes (surtout pour ces générations), ces femmes sont nombreuses à avoir eu de faibles salaires avant leur départ en retraite. Ce qui se répercute bien évidemment sur leur pension.
Et ce n’est pas tout : toujours selon cette étude, elles sont nombreuses à avoir connu des interruptions de carrière pour s’occuper de leurs enfants (plus des deux-tiers (68%) des femmes CSP- interrogées ont d’ailleurs plusieurs enfants). Enfin, d’autres études montrent que beaucoup d’entre elles ont carrément mis fin à leur carrière plus tôt ou à se mettre à temps partiel pour prendre soin d’un proche âgé. Pour devenir aidant familial.
Sans surprise, puisque les femmes seules vivent avec un budget mensuel plus faible que les autres foyers, il leur est plus difficile d’épargner. Ainsi, même pas la moitié (40%) épargne à fréquence annuelle ou mensuelle.
De plus, le montant moyen mensuel épargné est 1.221 euros épargnés par an en moyenne par les femmes seules contre 2.335 euros pour les autres retraités seuls. Ce montant est moitié moins élevé que celui épargné par les autres retraités vivant seuls.
Un déséquilibre supplémentaire qui peut menacer, à terme, leur qualité de vie à domicile.
Pour finir, une femme CSP- retraitée sur deux est locataire de sa résidence principale. Parmi celles qui sont propriétaires, un quart n’a pas encore fini de rembourser son prêt immobilier. Elles doivent donc assumer des charges récurrentes qui peuvent peser sur leur pouvoir d’achat.
*Une enquête on-line réalisée par l’institut CSA du 6 au 14 mars 2023 auprès d’un échantillon représentatif de 610 foyers français de retraités de 65 ans ou plus (méthode des quotas : sexe, âge, région et CSP avant le départ à la retraite). Il s’agit de la seconde vague de l’enquête, une première vague ayant été réalisée en 2021.
Parmi ces femmes, 44% assurent qu’elles touchaient un salaire mensuel net inférieur à 1 500 euros juste avant leur départ en retraite. Comme on peut s’en douter, leur ancienne activité a évidemment eu un impact sur le montant de leur pension et, par extension, sur leur niveau de vie à la retraite (et probablement sur le santé, mais ceci est un autre sujet…).
Comme le reste du panel, une majorité, trois sur quatre, considère que leur pouvoir d’achat a baissé depuis leur départ en retraite. De plus, ces femmes seules CSP- auraient aussi tendance à davantage penser que leur pouvoir d'achat va diminuer dans les années à venir. Bref, elles ne voient pas l’avenir en rose.
Seules 5% de ces femmes issues de milieux modestes et vivant seules perçoivent chaque mois des revenus d’épargne, contre 15,6% chez les autres retraités ; trois fois plus tout de même. Par ailleurs, aucune ne perçoit de revenu locatif, contre 7,1% des autres retraités vivant seuls. Elles sont cependant un peu plus nombreuses à percevoir des prestations sociales ou des aides de la famille...
Ces retraitées doivent donc s’appuyer, avant tout, sur leur retraite de base et c’est là que le bât blesse : en effet, elles touchent en moyenne, 1.103 euros par mois, soit 735,5 euros de moins que les autres retraités vivant seuls (70% de moins !).
Même si l’on ajoute les complémentaires et autres pensions de réversion, le total s’élève alors à 1.340 € par mois mais l’écart avec les autres célibataires reste malheureusement le même.
Compte-tenu des écarts de rémunération par rapport aux hommes (surtout pour ces générations), ces femmes sont nombreuses à avoir eu de faibles salaires avant leur départ en retraite. Ce qui se répercute bien évidemment sur leur pension.
Et ce n’est pas tout : toujours selon cette étude, elles sont nombreuses à avoir connu des interruptions de carrière pour s’occuper de leurs enfants (plus des deux-tiers (68%) des femmes CSP- interrogées ont d’ailleurs plusieurs enfants). Enfin, d’autres études montrent que beaucoup d’entre elles ont carrément mis fin à leur carrière plus tôt ou à se mettre à temps partiel pour prendre soin d’un proche âgé. Pour devenir aidant familial.
Sans surprise, puisque les femmes seules vivent avec un budget mensuel plus faible que les autres foyers, il leur est plus difficile d’épargner. Ainsi, même pas la moitié (40%) épargne à fréquence annuelle ou mensuelle.
De plus, le montant moyen mensuel épargné est 1.221 euros épargnés par an en moyenne par les femmes seules contre 2.335 euros pour les autres retraités seuls. Ce montant est moitié moins élevé que celui épargné par les autres retraités vivant seuls.
Un déséquilibre supplémentaire qui peut menacer, à terme, leur qualité de vie à domicile.
Pour finir, une femme CSP- retraitée sur deux est locataire de sa résidence principale. Parmi celles qui sont propriétaires, un quart n’a pas encore fini de rembourser son prêt immobilier. Elles doivent donc assumer des charges récurrentes qui peuvent peser sur leur pouvoir d’achat.
*Une enquête on-line réalisée par l’institut CSA du 6 au 14 mars 2023 auprès d’un échantillon représentatif de 610 foyers français de retraités de 65 ans ou plus (méthode des quotas : sexe, âge, région et CSP avant le départ à la retraite). Il s’agit de la seconde vague de l’enquête, une première vague ayant été réalisée en 2021.