La fumée de tabac contient 7.000 substances chimiques, dont 70 cancérogènes (benzène, arsenic, chrome, goudrons...). Ces substances sont directement responsables de la majorité des pathologies liées au tabac.
Il faut aussi savoir que le tabac présente un risque pour la santé quel que soit son mode de consommation : cigarette, tabac à rouler, cigarillo, cigare, pipe, chicha…. Point important : les cigarettes à moindre teneur en nicotine et en goudrons ne sont pas moins cancérigènes que les autres.
En 2016, 28,7% des 15-75 ans fumaient du tabac quotidiennement : c’est l’un des taux les plus élevés recensés dans les pays occidentaux. Cette prévalence est stable depuis 2010, après la hausse observée entre 2005 et 2010. Néanmoins, entre 2010 et 2016, la prévalence du tabagisme quotidien a augmenté de 35,2% à 37,5% parmi les personnes aux revenus de la tranche la plus basse, alors qu’elle a diminué de 23,5% à 20,9% parmi les personnes aux revenus de la tranche la plus haute.
Les écarts selon le niveau de diplôme suivent une tendance similaire, témoignant ainsi d’une augmentation des inégalités sociales en matière de tabagisme. Les premiers résultats de l’enquête ESCAPAD montrent une diminution remarquable de 23% du tabagisme quotidien chez les 17 ans entre 2014 et 2017, qui passe de 32,4% à 25,1% de cette population. Cette diminution se révèle davantage le fait des filles, dont la consommation quotidienne a baissé de 25% entre 2014 et 2017 contre 20% chez les garçons.
Le tabac est la cause directe ou un facteur favorisant pour de nombreux types de cancers. Il peut être à l’origine de 17 localisations de cancers. Si celui du poumon est largement connu du grand public (80% de ces cancers sont provoqués par le tabac), ses effets délétères sur 16 autres localisations restent méconnus ; le tabac est notamment responsable de 70% des cancers des voies aérodigestives supérieures (bouche, larynx, pharynx, œsophage), de 50% des cancers de la vessie et de 30% des cancers du pancréas.
La meilleure stratégie pour réduire son risque individuel de cancers est de ne pas commencer à fumer, ou de s'arrêter.
Seul un arrêt total de la consommation de tabac a un effet certain sur la diminution du risque de cancer. Le risque de développer une maladie liée au tabagisme est lié au nombre de cigarettes fumées chaque jour mais surtout à la durée de cette exposition. Le nombre d'années de tabagisme est en effet un facteur déterminant sur le risque de cancer du poumon.
Fumer deux fois plus multiplie par deux le risque de cancer du poumon, alors que fumer deux fois plus longtemps multiplie par vingt ce risque. En effet c’est l’exposition répétée aux substances cancérigènes, même en petite quantité, qui provoque l’apparition des cancers pulmonaires.
Il existe toujours un bénéfice à l'arrêt du tabac, quels que soient l'âge du patient, la durée et l'importance de sa consommation de tabac. Ce gain s'avère d'autant plus important que le sevrage tabagique intervient tôt. Une étude a ainsi estimé, en moyenne, que le gain d'espérance de vie atteint 3 ans chez un fumeur s'arrêtant à 60 ans ; ce gain atteint 6 ans si l'arrêt a lieu à l'âge de 50 ans, 9 ans à 40 ans et serait proche de celui des non-fumeurs avant 35 ans (Peto et al, 2004).
Le Centre International de Recherche contre le Cancer (CIRC) a montré par ailleurs qu'un bénéfice significatif de l'arrêt du tabac, augmentant avec la durée de l'abstinence, a été observé pour tous les cancers majeurs associés au tabagisme. Toutefois, il n'atteint qu'à titre exceptionnel le niveau de risque des personnes n'ayant jamais fumé.
Les informations, les adresses de consultations d'aide à l'arrêt et le soutien d'un médecin tabacologue, sont sur www.tabac-info-service.fr, un service mis en place par Santé publique France.
Il faut aussi savoir que le tabac présente un risque pour la santé quel que soit son mode de consommation : cigarette, tabac à rouler, cigarillo, cigare, pipe, chicha…. Point important : les cigarettes à moindre teneur en nicotine et en goudrons ne sont pas moins cancérigènes que les autres.
En 2016, 28,7% des 15-75 ans fumaient du tabac quotidiennement : c’est l’un des taux les plus élevés recensés dans les pays occidentaux. Cette prévalence est stable depuis 2010, après la hausse observée entre 2005 et 2010. Néanmoins, entre 2010 et 2016, la prévalence du tabagisme quotidien a augmenté de 35,2% à 37,5% parmi les personnes aux revenus de la tranche la plus basse, alors qu’elle a diminué de 23,5% à 20,9% parmi les personnes aux revenus de la tranche la plus haute.
Les écarts selon le niveau de diplôme suivent une tendance similaire, témoignant ainsi d’une augmentation des inégalités sociales en matière de tabagisme. Les premiers résultats de l’enquête ESCAPAD montrent une diminution remarquable de 23% du tabagisme quotidien chez les 17 ans entre 2014 et 2017, qui passe de 32,4% à 25,1% de cette population. Cette diminution se révèle davantage le fait des filles, dont la consommation quotidienne a baissé de 25% entre 2014 et 2017 contre 20% chez les garçons.
Le tabac est la cause directe ou un facteur favorisant pour de nombreux types de cancers. Il peut être à l’origine de 17 localisations de cancers. Si celui du poumon est largement connu du grand public (80% de ces cancers sont provoqués par le tabac), ses effets délétères sur 16 autres localisations restent méconnus ; le tabac est notamment responsable de 70% des cancers des voies aérodigestives supérieures (bouche, larynx, pharynx, œsophage), de 50% des cancers de la vessie et de 30% des cancers du pancréas.
La meilleure stratégie pour réduire son risque individuel de cancers est de ne pas commencer à fumer, ou de s'arrêter.
Seul un arrêt total de la consommation de tabac a un effet certain sur la diminution du risque de cancer. Le risque de développer une maladie liée au tabagisme est lié au nombre de cigarettes fumées chaque jour mais surtout à la durée de cette exposition. Le nombre d'années de tabagisme est en effet un facteur déterminant sur le risque de cancer du poumon.
Fumer deux fois plus multiplie par deux le risque de cancer du poumon, alors que fumer deux fois plus longtemps multiplie par vingt ce risque. En effet c’est l’exposition répétée aux substances cancérigènes, même en petite quantité, qui provoque l’apparition des cancers pulmonaires.
Il existe toujours un bénéfice à l'arrêt du tabac, quels que soient l'âge du patient, la durée et l'importance de sa consommation de tabac. Ce gain s'avère d'autant plus important que le sevrage tabagique intervient tôt. Une étude a ainsi estimé, en moyenne, que le gain d'espérance de vie atteint 3 ans chez un fumeur s'arrêtant à 60 ans ; ce gain atteint 6 ans si l'arrêt a lieu à l'âge de 50 ans, 9 ans à 40 ans et serait proche de celui des non-fumeurs avant 35 ans (Peto et al, 2004).
Le Centre International de Recherche contre le Cancer (CIRC) a montré par ailleurs qu'un bénéfice significatif de l'arrêt du tabac, augmentant avec la durée de l'abstinence, a été observé pour tous les cancers majeurs associés au tabagisme. Toutefois, il n'atteint qu'à titre exceptionnel le niveau de risque des personnes n'ayant jamais fumé.
Les informations, les adresses de consultations d'aide à l'arrêt et le soutien d'un médecin tabacologue, sont sur www.tabac-info-service.fr, un service mis en place par Santé publique France.