Avec seulement un tiers de seniors de plus de 50 ans employés, la France est l'une des lanternes rouges des pays européens en terme d'employabilité de cette population. En effet, ce taux est de 41% en moyenne sur toute l'Europe et de 70% en Suède.
Il est donc urgent et important de trouver des alternatives pour palier ce problème lourd de conséquences pour notre pays. Dans cet esprit, le député Philippe Cochet rappelle qu'en laissant de côté les seniors ce sont des générations entières d'expertise qui sont mises au banc de la société, sans oublier le problème du financement des retraites des générations futures dont une des réponses est l'allongement de la durée du travail.
Pour ce député UMP, le Travail en Temps Partagé serait une solution alternative d'emploi, répondant parfaitement à des besoins spécifiques des PME mais également à la nouvelle réalité du monde du travail :
- Les PME recherchent des cadres expérimentés à un coût qu'elles peuvent supporter et selon leurs besoins.
- Les individus n'envisagent pas, comme auparavant, de faire leur carrière dans une seule et unique entreprise, comme le rappelle Michel Meunier, Président du CJD (Centre des Jeunes Dirigeants). Ils gèrent ce que l'on appelle désormais « un parcours de vie » constitué de différents temps : travail, chômage, formation, voyages, enfants, . Il faut donc s'adapter à cette nouvelle réalité en trouvant des solutions de flexi-sécurité pour le marché du travail tant au bénéfice des jeunes que des salariés dans la deuxième phase de leur carrière.
Offrant la possibilité pour un salarié de travailler pour plusieurs employeurs -par exemple, un CDI à temps partiel de deux jours dans une entreprise A et un autre CDI à temps partiel de jours jours dans une entreprise B- le Travail en temps Partagé rentre dans cette nouvelle configuration. C'est ainsi une autre façon de travailler à temps complet en adaptant la charge réelle de travail au besoin de l'entreprise.
Il permet en effet de rendre le coût salarial du cadre supportable pour l'entreprise mais également, aux seniors, de pouvoir retrouver plus facilement du travail en conformité avec leurs compétences. De plus, cette démarche rentre dans l'objectif de sécurisation de l'emploi et de compétitivité des entreprises :
1. Les adhérents des associations de la FNATTP qui promeut cette solution ont, comme l'a rappelé son président, Michèle Mayliè, un retour plus rapide sur le marché du travail et retrouvent plus de CDI en temps partiel que de missions ponctuelles.
2. Très souvent les compétences intégrées en temps partiel dans l'entreprise génèrent de nouveaux gisements de croissance qui justifient leur transformation en CDI à temps plein en fin de mission initiale.
3. Le « multisalariat » ou la « pluriactivité » sécurise le maintien dans l'emploi et fait bénéficier les entreprises d'une richesse d'expériences multiples créatrices de valeur ajoutée et d'innovation.
M. Sébastien Horemans, président de la CGPME Somme/Picardie, a présenté les résultats positifs des actions développées avec les groupements d'employeurs et l'association de la FNATTP de cette région. Les représentants syndicaux de la CFDT Cadres et de la CFE-CGC ont rappelé leur intérêt pour le développement de solutions alternatives d'emploi qui puissent garantir un travail salarié pendant toute la durée du parcours professionnel.
Comme le souligne encore Michèle Maylié, président de la FNATTP : « Nous rencontrons régulièrement des cadres confirmés et expérimentés de 45 à 60 ans exclus du marché du travail par les restructurations et dans de vraies situations de précarité. Un CDI en temps partiel choisi est donc un excellent moyen de reprendre confiance en eux. Il permet de remettre plus rapidement le pied à l'étrier en apportant leurs compétences à des PME en temps partagé, et ainsi de reconstituer un travail à temps plein. Finalement, et malgré un marché du travail qui reprend des couleurs, mais reste encore difficile, la démarche des associations de la FNATTP produit des résultats concrets et probants. En moyenne, sur 2010, plus de la moitié des personnes accueillies retrouvent une activité totale ou partielle en moins de 4 mois (3,2 mois en 2010 pour Toulouse) ».
Et de poursuivre : « nous sommes donc convaincus du bienfait de cette solution tant pour les salariés que pour les PME. Mais nous aurons d'autant plus de succès que les pouvoirs publics et partenaires économiques et sociaux la reconnaîtront et l'accompagneront. C'est pourquoi, le témoignage positif que nous avons pu entendre sur ce sujet de la part de M. Cochet, de M. Meunier et de M. Horemans, ainsi que de l'assistance présente au petit déjeuner débat de Liens Directs, nous conforte dans notre volonté de poursuivre chaque jour notre combat pour le retour au travail de talents au bénéfice de la compétitivité des PME ».
La FNATTP (la Fédération Nationale des Associations du Travail en Temps Partagé) est aujourd'hui le fer de lance de la promotion du Travail en Temps Partagé et regroupe 22 associations couvrant territorialement une soixantaine de départements. De son côté, CDM-E (Cadres de Direction Multi-Employeurs) valorise ce nouveau mode d'activité des cadres auprès des chefs d'entreprise et acteurs économiques de la région île de France.
Il est donc urgent et important de trouver des alternatives pour palier ce problème lourd de conséquences pour notre pays. Dans cet esprit, le député Philippe Cochet rappelle qu'en laissant de côté les seniors ce sont des générations entières d'expertise qui sont mises au banc de la société, sans oublier le problème du financement des retraites des générations futures dont une des réponses est l'allongement de la durée du travail.
Pour ce député UMP, le Travail en Temps Partagé serait une solution alternative d'emploi, répondant parfaitement à des besoins spécifiques des PME mais également à la nouvelle réalité du monde du travail :
- Les PME recherchent des cadres expérimentés à un coût qu'elles peuvent supporter et selon leurs besoins.
- Les individus n'envisagent pas, comme auparavant, de faire leur carrière dans une seule et unique entreprise, comme le rappelle Michel Meunier, Président du CJD (Centre des Jeunes Dirigeants). Ils gèrent ce que l'on appelle désormais « un parcours de vie » constitué de différents temps : travail, chômage, formation, voyages, enfants, . Il faut donc s'adapter à cette nouvelle réalité en trouvant des solutions de flexi-sécurité pour le marché du travail tant au bénéfice des jeunes que des salariés dans la deuxième phase de leur carrière.
Offrant la possibilité pour un salarié de travailler pour plusieurs employeurs -par exemple, un CDI à temps partiel de deux jours dans une entreprise A et un autre CDI à temps partiel de jours jours dans une entreprise B- le Travail en temps Partagé rentre dans cette nouvelle configuration. C'est ainsi une autre façon de travailler à temps complet en adaptant la charge réelle de travail au besoin de l'entreprise.
Il permet en effet de rendre le coût salarial du cadre supportable pour l'entreprise mais également, aux seniors, de pouvoir retrouver plus facilement du travail en conformité avec leurs compétences. De plus, cette démarche rentre dans l'objectif de sécurisation de l'emploi et de compétitivité des entreprises :
1. Les adhérents des associations de la FNATTP qui promeut cette solution ont, comme l'a rappelé son président, Michèle Mayliè, un retour plus rapide sur le marché du travail et retrouvent plus de CDI en temps partiel que de missions ponctuelles.
2. Très souvent les compétences intégrées en temps partiel dans l'entreprise génèrent de nouveaux gisements de croissance qui justifient leur transformation en CDI à temps plein en fin de mission initiale.
3. Le « multisalariat » ou la « pluriactivité » sécurise le maintien dans l'emploi et fait bénéficier les entreprises d'une richesse d'expériences multiples créatrices de valeur ajoutée et d'innovation.
M. Sébastien Horemans, président de la CGPME Somme/Picardie, a présenté les résultats positifs des actions développées avec les groupements d'employeurs et l'association de la FNATTP de cette région. Les représentants syndicaux de la CFDT Cadres et de la CFE-CGC ont rappelé leur intérêt pour le développement de solutions alternatives d'emploi qui puissent garantir un travail salarié pendant toute la durée du parcours professionnel.
Comme le souligne encore Michèle Maylié, président de la FNATTP : « Nous rencontrons régulièrement des cadres confirmés et expérimentés de 45 à 60 ans exclus du marché du travail par les restructurations et dans de vraies situations de précarité. Un CDI en temps partiel choisi est donc un excellent moyen de reprendre confiance en eux. Il permet de remettre plus rapidement le pied à l'étrier en apportant leurs compétences à des PME en temps partagé, et ainsi de reconstituer un travail à temps plein. Finalement, et malgré un marché du travail qui reprend des couleurs, mais reste encore difficile, la démarche des associations de la FNATTP produit des résultats concrets et probants. En moyenne, sur 2010, plus de la moitié des personnes accueillies retrouvent une activité totale ou partielle en moins de 4 mois (3,2 mois en 2010 pour Toulouse) ».
Et de poursuivre : « nous sommes donc convaincus du bienfait de cette solution tant pour les salariés que pour les PME. Mais nous aurons d'autant plus de succès que les pouvoirs publics et partenaires économiques et sociaux la reconnaîtront et l'accompagneront. C'est pourquoi, le témoignage positif que nous avons pu entendre sur ce sujet de la part de M. Cochet, de M. Meunier et de M. Horemans, ainsi que de l'assistance présente au petit déjeuner débat de Liens Directs, nous conforte dans notre volonté de poursuivre chaque jour notre combat pour le retour au travail de talents au bénéfice de la compétitivité des PME ».
La FNATTP (la Fédération Nationale des Associations du Travail en Temps Partagé) est aujourd'hui le fer de lance de la promotion du Travail en Temps Partagé et regroupe 22 associations couvrant territorialement une soixantaine de départements. De son côté, CDM-E (Cadres de Direction Multi-Employeurs) valorise ce nouveau mode d'activité des cadres auprès des chefs d'entreprise et acteurs économiques de la région île de France.