En 2021, près de 12 millions de personnes étaient concernées à travers le monde, chiffre initialement prévu pour… 2040 ! Et d’ici à 2050, le nombre de malades devrait atteindre 25,2 millions, soit une hausse de 112% par rapport à 2021. C’est énorme.
Si le vieillissement de la population reste le principal facteur à l’origine de l’augmentation des cas de maladie de Parkinson et devrait contribuer à 89% de sa prévalence d’ici à 2050, le facteur environnemental aurait également une part de responsabilité.
Ainsi, le rôle de l’exposition aux pesticides dans le développement de la maladie a été mis en évidence depuis longtemps et favorise son augmentation. A ce titre, le principe de précaution et la prévention doivent être des priorités absolues pour ralentir la progression du nombre de personnes malades.
Sous l’impulsion de quelques pays comme les États-Unis notamment, et jusqu’à présent majoritairement grâce à des fonds privés, la recherche mondiale progresse. Elle reste cependant insuffisante au regard de l’enjeu et ne peut par ailleurs être le seul levier pour ralentir l’évolution de cette maladie.
Une meilleure prise en charge sera également nécessaire pour améliorer la qualité de vie et prévenir la progression des symptômes. Cela ne peut se faire sans un sursaut politique : la maladie de Parkinson représente un défi croissant pour les systèmes de santé.
Une approche proactive est par ailleurs essentielle pour anticiper cette élévation dramatique du nombre de personnes touchées et assurer une prise en charge efficiente tant en France qu’à l’international. Face à l’urgence, les États-Unis ont promulgué en juillet 2024, une loi bipartisane qui devrait donner lieu à la création d’un plan d’ampleur inédite, prévenir et guérir la maladie de Parkinson, traiter ses symptômes et ralentir ou arrêter sa progression.
« Il est nécessaire de leur emboîter le pas ! » estime l’association France Parkinson qui appelle les pouvoirs publics français à prendre, comme dans ces pays, la mesure de l’enjeu, et rappelle l’urgence de la mise en œuvre de la stratégie nationale MND (Maladies Neurodégénératives) qui devait être annoncée il y a maintenant plus d’un an !
Aujourd’hui on ne guérit pas de la maladie de Parkinson. Des traitements médicamenteux existent mais permettent uniquement d’améliorer les symptômes moteurs visibles. Il est nécessaire d’adapter et d’augmenter ces traitements qui se montrent néanmoins moins efficaces au fur et à mesure de l’avancée de la maladie.
Responsable de plus d’une soixantaine de symptômes moteurs et non moteurs, cette pathologie, au-delà de la réelle souffrance qu’elle génère, entrave durement et durablement la vie des personnes touchées.
La lenteur des mouvements, la rigidité du corps, les tremblements des membres au repos restent les trois principaux signes moteurs qui permettent de poser le diagnostic.
Parallèlement, des symptômes non moteurs, invisibles et totalement méconnus du grand public, tels la fatigue, les troubles du sommeil, la constipation, les douleurs, la dépression ou encore l’anxiété viennent assombrir le quotidien des personnes concernées.
La maladie de Parkinson rend prisonnier de son corps générant enfermement et effacement de la vie sociale. Les personnes concernées vivent ainsi une double peine. La maladie de Parkinson impacte fortement la vie sociale : difficulté de maintien dans l’emploi, limitation des activités extérieures, dégradation des relations avec le conjoint, la famille, les amis…
La méconnaissance de la maladie de Parkinson par le grand public isole toujours plus les personnes concernées : 84% de la population française assimilent la maladie de Parkinson à une maladie rare et plus des trois-quarts (78%) estiment que le tremblement est le symptôme le plus fréquent de la maladie alors que près d’un tiers des personnes malades de Parkinson ne tremblent pas.
Toute l’association sera particulièrement mobilisée à l’occasion de la Journée mondiale du 11 avril. Et parce que, pour les personnes touchées, la sensibilisation et l’information sont primordiales pour comprendre les mécanismes à l’œuvre dans la maladie et mieux vivre avec Parkinson, les comités départementaux de France Parkinson organisent partout en France, du 1er avril au 31 mai près de 60 événements pour les personnes malades, leurs proches, leurs aidants et les professionnels.
Si le vieillissement de la population reste le principal facteur à l’origine de l’augmentation des cas de maladie de Parkinson et devrait contribuer à 89% de sa prévalence d’ici à 2050, le facteur environnemental aurait également une part de responsabilité.
Ainsi, le rôle de l’exposition aux pesticides dans le développement de la maladie a été mis en évidence depuis longtemps et favorise son augmentation. A ce titre, le principe de précaution et la prévention doivent être des priorités absolues pour ralentir la progression du nombre de personnes malades.
Sous l’impulsion de quelques pays comme les États-Unis notamment, et jusqu’à présent majoritairement grâce à des fonds privés, la recherche mondiale progresse. Elle reste cependant insuffisante au regard de l’enjeu et ne peut par ailleurs être le seul levier pour ralentir l’évolution de cette maladie.
Une meilleure prise en charge sera également nécessaire pour améliorer la qualité de vie et prévenir la progression des symptômes. Cela ne peut se faire sans un sursaut politique : la maladie de Parkinson représente un défi croissant pour les systèmes de santé.
Une approche proactive est par ailleurs essentielle pour anticiper cette élévation dramatique du nombre de personnes touchées et assurer une prise en charge efficiente tant en France qu’à l’international. Face à l’urgence, les États-Unis ont promulgué en juillet 2024, une loi bipartisane qui devrait donner lieu à la création d’un plan d’ampleur inédite, prévenir et guérir la maladie de Parkinson, traiter ses symptômes et ralentir ou arrêter sa progression.
« Il est nécessaire de leur emboîter le pas ! » estime l’association France Parkinson qui appelle les pouvoirs publics français à prendre, comme dans ces pays, la mesure de l’enjeu, et rappelle l’urgence de la mise en œuvre de la stratégie nationale MND (Maladies Neurodégénératives) qui devait être annoncée il y a maintenant plus d’un an !
Aujourd’hui on ne guérit pas de la maladie de Parkinson. Des traitements médicamenteux existent mais permettent uniquement d’améliorer les symptômes moteurs visibles. Il est nécessaire d’adapter et d’augmenter ces traitements qui se montrent néanmoins moins efficaces au fur et à mesure de l’avancée de la maladie.
Responsable de plus d’une soixantaine de symptômes moteurs et non moteurs, cette pathologie, au-delà de la réelle souffrance qu’elle génère, entrave durement et durablement la vie des personnes touchées.
La lenteur des mouvements, la rigidité du corps, les tremblements des membres au repos restent les trois principaux signes moteurs qui permettent de poser le diagnostic.
Parallèlement, des symptômes non moteurs, invisibles et totalement méconnus du grand public, tels la fatigue, les troubles du sommeil, la constipation, les douleurs, la dépression ou encore l’anxiété viennent assombrir le quotidien des personnes concernées.
La maladie de Parkinson rend prisonnier de son corps générant enfermement et effacement de la vie sociale. Les personnes concernées vivent ainsi une double peine. La maladie de Parkinson impacte fortement la vie sociale : difficulté de maintien dans l’emploi, limitation des activités extérieures, dégradation des relations avec le conjoint, la famille, les amis…
La méconnaissance de la maladie de Parkinson par le grand public isole toujours plus les personnes concernées : 84% de la population française assimilent la maladie de Parkinson à une maladie rare et plus des trois-quarts (78%) estiment que le tremblement est le symptôme le plus fréquent de la maladie alors que près d’un tiers des personnes malades de Parkinson ne tremblent pas.
Toute l’association sera particulièrement mobilisée à l’occasion de la Journée mondiale du 11 avril. Et parce que, pour les personnes touchées, la sensibilisation et l’information sont primordiales pour comprendre les mécanismes à l’œuvre dans la maladie et mieux vivre avec Parkinson, les comités départementaux de France Parkinson organisent partout en France, du 1er avril au 31 mai près de 60 événements pour les personnes malades, leurs proches, leurs aidants et les professionnels.