Comme souvent pour les producteurs japonais de whisky, les différentes marques sont adossées sur de grandes distilleries ou brasseries.
Ici, il s’agit de Kaikyo Distillery, une maison qui produit différents spiritueux comme l’Umeshu (alcool de prunes) ou le Akashi-Tai saké avec la brasserie Akashi. Une brasserie fondée en 1917. Sans oublier un gin baptisé « 135° East Gin » également produit par la distillerie Kaikyo.
Il était logique que cette maison ancienne se lance dans la production d’un whisky. Une décision qui prend jour en 2018 avec la naissance d’Hatozaki. Aujourd’hui, la gamme Hatozaki comprend trois whisky : un Hatozaki Blended ainsi que deux Pure Malt dont un de douze ans d’âge.
Pour ces trois whisky, l’élevage se fait tout d’abord dans d’anciens fûts de bourbon avant de procéder à une seconde maturation en barriques de xérès oloroso ou de porto ruby. Le douze ans d’âge est vieilli tout d’abord dans d’anciens fûts de chêne américain avant d reposer six mois dans des fûts ayant contenu de la liqueur d’Umeshu (liqueur de prunes) avant d’être embouteillé à 46°.
Précisons que pour élaborer son Umeshu, le maître distillateur laisse macérer ses prunes Gingo pendant six mois avant un vieillissement de l’alcool de deux ans. Cet Hatozaki de 12 ans d’âge Umeshu Cask Finish est produit en édition limitée et, précisons-le, sans ajoût de colorant.
Délicat en bouche en dépit de ses 46°, on trouve des notes de poires qui s’effacent devant des touches de miel et de malt. Long en bouche, il laisse une douceur dans sa dégustation. Hatozaki Blended whisky 35€, Hatozaki Pure malt 50€, Hatozaki 12 ans Umeshu Cask finished 80€. En vente chez les cavistes.
Dans un style différent le Monkey Shoulder Smokey est fait pour les amateurs de whisky tourbés et surtout fumés.
La marque aux trois petits singes fait un joli retour avec cette nouvelle édition de son whisky aux caractéristiques plus fumées et tourbées. Bien entendu, ce Monkey Shoulder reste un pur malt 100%.
Particulièrement rond, on retient la présence d’épices douces comme la cannelle et la vanille dominées par le poivre noir. Des notes qui sont absentes de la version classique.
Outre ces épices douces, on retient les agrumes, la bergamote et surtout une belle minéralité soulignée par les touches d’herbes de garrigue. Après cette bouche épicée on apprécie sa finale douce et fumée. A déguster pur et sans glace, mais convient également à la confection de cocktails. Environ 40€.
Joël Chassaing-Cuvillier
Ici, il s’agit de Kaikyo Distillery, une maison qui produit différents spiritueux comme l’Umeshu (alcool de prunes) ou le Akashi-Tai saké avec la brasserie Akashi. Une brasserie fondée en 1917. Sans oublier un gin baptisé « 135° East Gin » également produit par la distillerie Kaikyo.
Il était logique que cette maison ancienne se lance dans la production d’un whisky. Une décision qui prend jour en 2018 avec la naissance d’Hatozaki. Aujourd’hui, la gamme Hatozaki comprend trois whisky : un Hatozaki Blended ainsi que deux Pure Malt dont un de douze ans d’âge.
Pour ces trois whisky, l’élevage se fait tout d’abord dans d’anciens fûts de bourbon avant de procéder à une seconde maturation en barriques de xérès oloroso ou de porto ruby. Le douze ans d’âge est vieilli tout d’abord dans d’anciens fûts de chêne américain avant d reposer six mois dans des fûts ayant contenu de la liqueur d’Umeshu (liqueur de prunes) avant d’être embouteillé à 46°.
Précisons que pour élaborer son Umeshu, le maître distillateur laisse macérer ses prunes Gingo pendant six mois avant un vieillissement de l’alcool de deux ans. Cet Hatozaki de 12 ans d’âge Umeshu Cask Finish est produit en édition limitée et, précisons-le, sans ajoût de colorant.
Délicat en bouche en dépit de ses 46°, on trouve des notes de poires qui s’effacent devant des touches de miel et de malt. Long en bouche, il laisse une douceur dans sa dégustation. Hatozaki Blended whisky 35€, Hatozaki Pure malt 50€, Hatozaki 12 ans Umeshu Cask finished 80€. En vente chez les cavistes.
Dans un style différent le Monkey Shoulder Smokey est fait pour les amateurs de whisky tourbés et surtout fumés.
La marque aux trois petits singes fait un joli retour avec cette nouvelle édition de son whisky aux caractéristiques plus fumées et tourbées. Bien entendu, ce Monkey Shoulder reste un pur malt 100%.
Particulièrement rond, on retient la présence d’épices douces comme la cannelle et la vanille dominées par le poivre noir. Des notes qui sont absentes de la version classique.
Outre ces épices douces, on retient les agrumes, la bergamote et surtout une belle minéralité soulignée par les touches d’herbes de garrigue. Après cette bouche épicée on apprécie sa finale douce et fumée. A déguster pur et sans glace, mais convient également à la confection de cocktails. Environ 40€.
Joël Chassaing-Cuvillier