Certains micro-organismes pathogènes sont impliqués dans la maladie carieuse, d’autres dans les maladies des gencives (parodontites). Parmi ces micro-organismes, certaines bactéries sont responsables d’infections à distance de la bouche et de maladies générales. Ce sont des infections « focales ».
L’endocardite bactérienne d’origine dentaire en est une illustration. Cette pathologie entraîne l’infection d’un feuillet tapissant la paroi interne du cœur, l’endocarde. C’est une maladie rare (environ 30 cas / million d’habitants / an en France) mais grave et potentiellement mortelle. Une catégorie de patients est particulièrement à risque : les patients porteurs de valves cardiaques prothétiques ou ceux ayant des antécédents d’endocardite bactérienne. Chez ces patients ou chez tout patient candidat à une pose de prothèse valvulaire, les foyers infectieux bucco-dentaires doivent être traités de manière radicale et rapide.
Il est également recommandé aux patients qui doivent bénéficier d’une prothèse articulaire (hanche, genou, etc.), de faire un bilan bucco-dentaire pour vérifier et soigner les éventuels foyers infectieux avant la pose de celle-ci. Il s’agit là de limiter le risque d’infection d’origine buccale, sur le matériau implanté.
Certains traitements sont susceptibles de favoriser ou d’aggraver un processus infectieux local. Il est donc recommandé de réaliser un bilan infectieux buccodentaire pré-thérapeutique et d’éliminer les foyers infectieux avant les actes suivants :
- Une radiothérapie cervico-faciale. Cet examen entraîne de nombreuses conséquences au niveau buccal qui dépendent de la dose d’irradiation reçue et de la zone irradiée. Par exemple l’os (maxillaire et surtout mandibule) devient moins riche en cellules et moins vascularisé. Il se défend moins bien contre les agressions extérieures et notamment les infections. C’est pour cela que toute infection, même chronique, doit être traitée avant le début des rayons. Le risque est l’apparition d’une nécrose osseuse (appelée « ostéoradionécrose »).
- Une transplantation d’organes, l'instauration d'un traitement immunosuppresseur et en amont d’une chimiothérapie (dans la mesure où l’urgence à instaurer le traitement l’y autorise). Les foyers infectieux bucco-dentaires doivent être diagnostiqués et éliminés. Il est à noter qu’après une transplantation, chez des patients bénéficiant d’un traitement immunosuppresseur, le suivi bucco-dentaire doit se faire tous les 4 à 6 mois, de manière à intercepter très précocement toute infection. Les défenses affaiblies du patient l’exposent particulièrement à une infection d’emblée sévère.
- Un traitement par biphosphonates. Ces derniers interagissent avec le métabolisme de l’os, notamment des mâchoires. Cet os, face à une infection d’origine dentaire, ou après un geste chirurgical comme une extraction dentaire, cicatrise mal. Le risque est de développer une nécrose de l’os appelée ostéochimionécrose. Cette situation est rare mais elle se présente lorsque les biphosphonates sont prescrits dans le cadre du traitement d’une ostéoporose isolée.
Certaines pathologies bucco-dentaires peuvent aggraver une pathologie chronique systémique. C’est notamment le cas des parodontites, maladies chroniques concernant les tissus de soutien de la dent (gencive, os) et se manifestant notamment par des dents qui bougent ou qui se déchaussent. Une relation étroite semble avoir été identifiée entre les parodontites et certains types de diabète.
La présence d’une parodontite active contribuerait au déséquilibre diabétique. Les parodontites seraient également capables d’activer les plaques d’athérome et joueraient un rôle dans la survenue d’un infarctus du myocarde. Le lien entre parodontites et accouchements prématurés fait actuellement l’objet d’études. Des questions se posent concernant le lien entre parodontites et pathologies chroniques telles que la polyarthrite rhumatoïde, le déficit cognitif, ou encore certains cancers.
L’endocardite bactérienne d’origine dentaire en est une illustration. Cette pathologie entraîne l’infection d’un feuillet tapissant la paroi interne du cœur, l’endocarde. C’est une maladie rare (environ 30 cas / million d’habitants / an en France) mais grave et potentiellement mortelle. Une catégorie de patients est particulièrement à risque : les patients porteurs de valves cardiaques prothétiques ou ceux ayant des antécédents d’endocardite bactérienne. Chez ces patients ou chez tout patient candidat à une pose de prothèse valvulaire, les foyers infectieux bucco-dentaires doivent être traités de manière radicale et rapide.
Il est également recommandé aux patients qui doivent bénéficier d’une prothèse articulaire (hanche, genou, etc.), de faire un bilan bucco-dentaire pour vérifier et soigner les éventuels foyers infectieux avant la pose de celle-ci. Il s’agit là de limiter le risque d’infection d’origine buccale, sur le matériau implanté.
Certains traitements sont susceptibles de favoriser ou d’aggraver un processus infectieux local. Il est donc recommandé de réaliser un bilan infectieux buccodentaire pré-thérapeutique et d’éliminer les foyers infectieux avant les actes suivants :
- Une radiothérapie cervico-faciale. Cet examen entraîne de nombreuses conséquences au niveau buccal qui dépendent de la dose d’irradiation reçue et de la zone irradiée. Par exemple l’os (maxillaire et surtout mandibule) devient moins riche en cellules et moins vascularisé. Il se défend moins bien contre les agressions extérieures et notamment les infections. C’est pour cela que toute infection, même chronique, doit être traitée avant le début des rayons. Le risque est l’apparition d’une nécrose osseuse (appelée « ostéoradionécrose »).
- Une transplantation d’organes, l'instauration d'un traitement immunosuppresseur et en amont d’une chimiothérapie (dans la mesure où l’urgence à instaurer le traitement l’y autorise). Les foyers infectieux bucco-dentaires doivent être diagnostiqués et éliminés. Il est à noter qu’après une transplantation, chez des patients bénéficiant d’un traitement immunosuppresseur, le suivi bucco-dentaire doit se faire tous les 4 à 6 mois, de manière à intercepter très précocement toute infection. Les défenses affaiblies du patient l’exposent particulièrement à une infection d’emblée sévère.
- Un traitement par biphosphonates. Ces derniers interagissent avec le métabolisme de l’os, notamment des mâchoires. Cet os, face à une infection d’origine dentaire, ou après un geste chirurgical comme une extraction dentaire, cicatrise mal. Le risque est de développer une nécrose de l’os appelée ostéochimionécrose. Cette situation est rare mais elle se présente lorsque les biphosphonates sont prescrits dans le cadre du traitement d’une ostéoporose isolée.
Certaines pathologies bucco-dentaires peuvent aggraver une pathologie chronique systémique. C’est notamment le cas des parodontites, maladies chroniques concernant les tissus de soutien de la dent (gencive, os) et se manifestant notamment par des dents qui bougent ou qui se déchaussent. Une relation étroite semble avoir été identifiée entre les parodontites et certains types de diabète.
La présence d’une parodontite active contribuerait au déséquilibre diabétique. Les parodontites seraient également capables d’activer les plaques d’athérome et joueraient un rôle dans la survenue d’un infarctus du myocarde. Le lien entre parodontites et accouchements prématurés fait actuellement l’objet d’études. Des questions se posent concernant le lien entre parodontites et pathologies chroniques telles que la polyarthrite rhumatoïde, le déficit cognitif, ou encore certains cancers.