Une citation tout à fait contemporaine tellement Tokyo ne cesse de changer et la ville d’aujourd’hui est radicalement différente de celle d’hier.
Cette évolution radicale du Tokyo de 1924, on la doit à une catastrophe naturelle : le grand tremblement de terre du Kanto en 1923.
C’est ce dramatique évènement qui apporte la renaissance à la ville d’Edo rebaptisée Tokyo en 1868. En tout, 100.000 morts et 44% de la ville détruite : la reconstruction fait table rase du passé et la modernité est présente dans tous les projets.
Cette évolution radicale du Tokyo de 1924, on la doit à une catastrophe naturelle : le grand tremblement de terre du Kanto en 1923.
C’est ce dramatique évènement qui apporte la renaissance à la ville d’Edo rebaptisée Tokyo en 1868. En tout, 100.000 morts et 44% de la ville détruite : la reconstruction fait table rase du passé et la modernité est présente dans tous les projets.
C’est également une période de transition pour les illustrateurs. Bien que la photographie soit déjà bien répandue, l’estampe est encore bien présente avec néanmoins une évolution constante des styles. C’est ce que fait découvrir cette exposition.
Si l’on peut appréhender ce séisme au travers une centaine d’œuvres, c’est grâce à la fermeture pour travaux de l’Edo-Tokyo Museum qui a construit cette exposition.
L’évolution des méthodes de l’estampe et de la gravure par des artistes qui expérimentent de nouvelles techniques apporte un regard neuf sur les paysages urbains et les scènes de la vie quotidienne.
Si l’on peut appréhender ce séisme au travers une centaine d’œuvres, c’est grâce à la fermeture pour travaux de l’Edo-Tokyo Museum qui a construit cette exposition.
L’évolution des méthodes de l’estampe et de la gravure par des artistes qui expérimentent de nouvelles techniques apporte un regard neuf sur les paysages urbains et les scènes de la vie quotidienne.
La reconstruction de la capitale qui suit un plan d’urbanisme moderne découvre le béton et l’acier dans ces nouveaux buildings.
Un modernisme omniprésent dans des séries comme les « Douze vues du Grand Tokyo » de Fujimori Shizuo ou les « Cent vues du Grand Tokyo à l’ère Showa » de Koizumi Kishio que l’on peut découvrir dans cette exposition.
Cette période des années trente est également consacrée à l’apparition des grands magasins. Des cafés, des salles de spectacles font leur apparition tandis que la mode occidentale envahit les nouveaux quartiers de Ginza, d’Asakusa et de Shinjuku par les choix vestimentaires des Tokyoïtes.
Un modernisme omniprésent dans des séries comme les « Douze vues du Grand Tokyo » de Fujimori Shizuo ou les « Cent vues du Grand Tokyo à l’ère Showa » de Koizumi Kishio que l’on peut découvrir dans cette exposition.
Cette période des années trente est également consacrée à l’apparition des grands magasins. Des cafés, des salles de spectacles font leur apparition tandis que la mode occidentale envahit les nouveaux quartiers de Ginza, d’Asakusa et de Shinjuku par les choix vestimentaires des Tokyoïtes.
Une exposition qui se termine par un espace dédié aux estampes de style shin hanga de l’après-guerre et qui fait la liaison avec le Tokyo actuel.
Tokyo, naissance d’une ville moderne. Estampes des années 1920-1930 du Edo-Tokyo Museum.
Maison de la culture du Japon à Paris, 6 novembre 2024 – 1er février 2025. 101bis quai Jacques Chirac 75015 Paris.
Joël Chassaing-Cuvillier
Tokyo, naissance d’une ville moderne. Estampes des années 1920-1930 du Edo-Tokyo Museum.
Maison de la culture du Japon à Paris, 6 novembre 2024 – 1er février 2025. 101bis quai Jacques Chirac 75015 Paris.
Joël Chassaing-Cuvillier