« Ce que le gouvernement oublie de dire », estime la CFTC, « c’est qu’en déplaçant l’âge légal de deux ans, il supprime la surcote que les salariés pouvaient acquérir : ainsi, un salarié né en 1956 qui travaillera deux ans de plus perdra (en moyenne) une surcote de 1880 euros par an ». En tout état de cause, la CFTC refuse de déplacer le curseur après 65 ans ; « c’est une garantie sociale » précise-t-elle. Dans ce cadre (entre 60 et 65 ans), le salarié doit pouvoir choisir son âge de départ en retraite.
La CFTC demande encore une fois au gouvernement de revoir sa copie afin d’y intégrer une révision de la répartition des richesses et du financement des retraites. « Il est inadmissible qu’une fois de plus, l’effort demandé repose quasi exclusivement sur les salariés chargés de combler les déficits » remarque encore la confédération syndicale.
Certes, quelques adaptations/précisions ont été apportées, par exemple en matière de pénibilité, avec la mise en place d’un dossier médical en santé au travail. La CFTC demande la création d’un livret professionnel tout au long de la vie qui doit accompagner le salarié afin d’assurer la traçabilité des expositions. Il est également nécessaire que les branches et les entreprises aient l’obligation de négocier des accords sur la pénibilité, aussi bien pour la prévenir que pour en réparer les effets.
Et Jacques Voisin, président confédéral de conclure : « la CFTC demande à tous ses adhérents et tous les salariés de préparer la mobilisation du 7 septembre ; pendant les vacances, la CFTC poursuivra son action auprès des Parlementaires qui reçoivent aujourd’hui le projet de réforme.
La CFTC demande encore une fois au gouvernement de revoir sa copie afin d’y intégrer une révision de la répartition des richesses et du financement des retraites. « Il est inadmissible qu’une fois de plus, l’effort demandé repose quasi exclusivement sur les salariés chargés de combler les déficits » remarque encore la confédération syndicale.
Certes, quelques adaptations/précisions ont été apportées, par exemple en matière de pénibilité, avec la mise en place d’un dossier médical en santé au travail. La CFTC demande la création d’un livret professionnel tout au long de la vie qui doit accompagner le salarié afin d’assurer la traçabilité des expositions. Il est également nécessaire que les branches et les entreprises aient l’obligation de négocier des accords sur la pénibilité, aussi bien pour la prévenir que pour en réparer les effets.
Et Jacques Voisin, président confédéral de conclure : « la CFTC demande à tous ses adhérents et tous les salariés de préparer la mobilisation du 7 septembre ; pendant les vacances, la CFTC poursuivra son action auprès des Parlementaires qui reçoivent aujourd’hui le projet de réforme.