Près de 65.000 médicaments différents sont répertoriés en France. C’est énorme. Sans compter que l’on dénombre pour ceux-ci, plus de 50 interactions avec les aliments et près de 100 adaptations du régime alimentaire (source : Thériaque) !
Jusqu’à ce jour, il n’existait pas de bases de données spécifiques et accessibles facilement liant médicaments et règles diététiques adaptées.
Afin de combler ce vide, la société Pharmacodietetics s’est emparée du sujet pour proposer un accompagnement nutritionnel adapté à la prise de médicament pour les 21 millions de malades chroniques français (source : CNAM).
Consommer certains aliments quand on prend des médicaments peut avoir des effets nocifs graves. Il existe en effet, des phénomènes d’interactions pharmacocinétiques : c’est-à-dire que l’organisme et/ou l’alimentation vont modifier le métabolisme du médicament.
Par exemple, le pamplemousse et l’orange amère (les plus connus du grand public) font très mauvais ménage avec plus de 300 médicaments dont certains utilisés par les malades chroniques : anti-cancéreux, anti-diabétiques, anti-cholestérols, anti-inflammatoires, anti-infectieux ou encore ceux prescrits contre les problèmes cardiaques…
Car ces agrumes contiennent des furocoumarines qui neutralisent une enzyme chargée d’éliminer les médicaments qui s’accumulent donc dans l’organisme jusqu’à amplifier leurs effets indésirables pour le patient.
D’un autre côté, des mécanismes d’incompatibilité physico-chimique vont perturber l’absorption de certains médicaments s’ils sont pris avec certains aliments. Ainsi, certains antibiotiques ne doivent pas être associés à des produits laitiers ; et pour certains médicaments du système nerveux, il faut éviter la viande…
Enfin, certains médicaments vont avoir un impact sur le métabolisme du patient et, là aussi, certaines recommandations alimentaires seront nécessaires.
Si l’on prend le cas des anti-vitamine-K (AVK), il est nécessaire que les apports en vitamine K soient stables au cours du temps. En effet, une grande variation des apports va provoquer une variation de l’effet du médicament et potentiellement entraîner un accident hémorragique ou thrombotique.
Bref, un vrai casse-tête quand il faut préparer des repas deux à trois fois par jour, toute l’année.
Dans la pratique, cette application baptisée Eat’s Ok propose aux patients tout un bouquet de services qui veille à la compatibilité entre les traitements prescrit à l’utilisateur et son alimentation.
Cette appli offre aussi des recettes, des menus quotidiens adaptés aux traitements prescrits et un rappel de prise de médicaments pour améliorer l’observance, premier obstacle à l’efficacité des prescriptions.
Grâce à cette application mobile (payante 4 euros/mois) mise au point par des pharmaciens et des diététiciens, les malades mais aussi leurs aidants, peuvent facilement connaitre la liste des aliments à éviter ou tout simplement incompatibles avec la prescription de leur médecin dont les recommandations sont oubliées par 80% des patients au sortir du cabinet...
L’application va même les aider à constituer des menus. De quoi soulager les patients mais aussi leurs aidants.
Comment ça marche ? Le patient n’a qu’à scanner ses boites de médicaments dans son application pour se voir proposer toute une série de conseils et services au premier rang desquels, des menus basés sur des aliments compatibles avec leur santé (prise en compte des allergies) et leurs médicaments, facilitant ainsi considérablement le quotidien des patients et de leurs aidants.
Jusqu’à ce jour, il n’existait pas de bases de données spécifiques et accessibles facilement liant médicaments et règles diététiques adaptées.
Afin de combler ce vide, la société Pharmacodietetics s’est emparée du sujet pour proposer un accompagnement nutritionnel adapté à la prise de médicament pour les 21 millions de malades chroniques français (source : CNAM).
Consommer certains aliments quand on prend des médicaments peut avoir des effets nocifs graves. Il existe en effet, des phénomènes d’interactions pharmacocinétiques : c’est-à-dire que l’organisme et/ou l’alimentation vont modifier le métabolisme du médicament.
Par exemple, le pamplemousse et l’orange amère (les plus connus du grand public) font très mauvais ménage avec plus de 300 médicaments dont certains utilisés par les malades chroniques : anti-cancéreux, anti-diabétiques, anti-cholestérols, anti-inflammatoires, anti-infectieux ou encore ceux prescrits contre les problèmes cardiaques…
Car ces agrumes contiennent des furocoumarines qui neutralisent une enzyme chargée d’éliminer les médicaments qui s’accumulent donc dans l’organisme jusqu’à amplifier leurs effets indésirables pour le patient.
D’un autre côté, des mécanismes d’incompatibilité physico-chimique vont perturber l’absorption de certains médicaments s’ils sont pris avec certains aliments. Ainsi, certains antibiotiques ne doivent pas être associés à des produits laitiers ; et pour certains médicaments du système nerveux, il faut éviter la viande…
Enfin, certains médicaments vont avoir un impact sur le métabolisme du patient et, là aussi, certaines recommandations alimentaires seront nécessaires.
Si l’on prend le cas des anti-vitamine-K (AVK), il est nécessaire que les apports en vitamine K soient stables au cours du temps. En effet, une grande variation des apports va provoquer une variation de l’effet du médicament et potentiellement entraîner un accident hémorragique ou thrombotique.
Bref, un vrai casse-tête quand il faut préparer des repas deux à trois fois par jour, toute l’année.
Dans la pratique, cette application baptisée Eat’s Ok propose aux patients tout un bouquet de services qui veille à la compatibilité entre les traitements prescrit à l’utilisateur et son alimentation.
Cette appli offre aussi des recettes, des menus quotidiens adaptés aux traitements prescrits et un rappel de prise de médicaments pour améliorer l’observance, premier obstacle à l’efficacité des prescriptions.
Grâce à cette application mobile (payante 4 euros/mois) mise au point par des pharmaciens et des diététiciens, les malades mais aussi leurs aidants, peuvent facilement connaitre la liste des aliments à éviter ou tout simplement incompatibles avec la prescription de leur médecin dont les recommandations sont oubliées par 80% des patients au sortir du cabinet...
L’application va même les aider à constituer des menus. De quoi soulager les patients mais aussi leurs aidants.
Comment ça marche ? Le patient n’a qu’à scanner ses boites de médicaments dans son application pour se voir proposer toute une série de conseils et services au premier rang desquels, des menus basés sur des aliments compatibles avec leur santé (prise en compte des allergies) et leurs médicaments, facilitant ainsi considérablement le quotidien des patients et de leurs aidants.