Pour tenter d’avancer sur la question, un comité interministériel s’est tenu le 9 octobre dernier pour discuter de la question des personnes handicapées.
Un recul des améliorations
Ne se contentant pas d’être en retard, la France a également décidé de reculer sur certains points. Ainsi, la loi Elan, promulguée il y a quelques semaines, stipule que le nombre de logements neufs construits en rez-de-chaussée adaptés et réservés aux personnes handicapées sera diminué de 70% dès 2019. Une décision que les personnes concernées ont largement contestée.
De plus, l’embauche des personnes handicapées pose toujours un grand problème en France où elles sont sous-représentées. Seuls certains secteurs de la fonction publique font office de bons élèves en la matière. De toute façon, quand bien même la personne handicapée obtiendrait un emploi, il sera pour elle impossible de se rendre sur son lieu de travail en transport en commun.
Des problèmes d’accessibilité
L’accessibilité handicapé reste encore un problème trop largement répandu dans toutes les villes de France, notamment le métro parisien. Pourtant, ce n’est qu’une question de moyen et les bâtiments qui ne peuvent vraiment pas s’adapter aux normes ne sont pas très nombreux. Cependant, alors qu’une loi devait entrer en vigueur en 2015, elle a été repoussée plusieurs fois.
Aujourd’hui, les lieux publics ont jusqu’en 2020 pour se mettre aux normes, mais les défenseurs des droits des personnes handicapées craignent qu’un nouveau délai soit appliqué et qu’il leur faille à nouveau attendre plusieurs années avant de pouvoir accéder normalement à tout un tas de commerces et de lieux pourtant essentiels.
Des démarches administratives trop lourdes
Si tous ces problèmes sont importants et occupent une place de choix dans la vie des handicapés, ce comité interministériel a déjà annoncé qu’il se pencherait principalement sur la question des démarches administratives nécessaires à l’obtention des aides dédiées aux personnes handicapées. Elles sont jugées lourdes, fastidieuses et parfois même, humiliantes.
Effectivement, lorsqu’une personne peut prétendre à l’obtention d’aides sociales liées à son handicap, elle doit remplir de nombreux dossiers. Cette démarche est longue et peut être difficile et humiliante après un accident. De plus, ces démarches doivent être fréquemment répétées au fil des ans pour prouver qu’aucune amélioration du handicap n’a été constatée. Les ministres ont donc pour mission de se pencher sur l’éventualité de la mise en place de droits à vie.
Un recul des améliorations
Ne se contentant pas d’être en retard, la France a également décidé de reculer sur certains points. Ainsi, la loi Elan, promulguée il y a quelques semaines, stipule que le nombre de logements neufs construits en rez-de-chaussée adaptés et réservés aux personnes handicapées sera diminué de 70% dès 2019. Une décision que les personnes concernées ont largement contestée.
De plus, l’embauche des personnes handicapées pose toujours un grand problème en France où elles sont sous-représentées. Seuls certains secteurs de la fonction publique font office de bons élèves en la matière. De toute façon, quand bien même la personne handicapée obtiendrait un emploi, il sera pour elle impossible de se rendre sur son lieu de travail en transport en commun.
Des problèmes d’accessibilité
L’accessibilité handicapé reste encore un problème trop largement répandu dans toutes les villes de France, notamment le métro parisien. Pourtant, ce n’est qu’une question de moyen et les bâtiments qui ne peuvent vraiment pas s’adapter aux normes ne sont pas très nombreux. Cependant, alors qu’une loi devait entrer en vigueur en 2015, elle a été repoussée plusieurs fois.
Aujourd’hui, les lieux publics ont jusqu’en 2020 pour se mettre aux normes, mais les défenseurs des droits des personnes handicapées craignent qu’un nouveau délai soit appliqué et qu’il leur faille à nouveau attendre plusieurs années avant de pouvoir accéder normalement à tout un tas de commerces et de lieux pourtant essentiels.
Des démarches administratives trop lourdes
Si tous ces problèmes sont importants et occupent une place de choix dans la vie des handicapés, ce comité interministériel a déjà annoncé qu’il se pencherait principalement sur la question des démarches administratives nécessaires à l’obtention des aides dédiées aux personnes handicapées. Elles sont jugées lourdes, fastidieuses et parfois même, humiliantes.
Effectivement, lorsqu’une personne peut prétendre à l’obtention d’aides sociales liées à son handicap, elle doit remplir de nombreux dossiers. Cette démarche est longue et peut être difficile et humiliante après un accident. De plus, ces démarches doivent être fréquemment répétées au fil des ans pour prouver qu’aucune amélioration du handicap n’a été constatée. Les ministres ont donc pour mission de se pencher sur l’éventualité de la mise en place de droits à vie.