Ce traitement est proposé dans le cadre d’une étude européenne sur la faisabilité, la tolérance et l’efficacité cancérologique du traitement focal du cancer de la prostate par énergie laser, au sein de laquelle la clinique de l’Alma, avec l’intervention des services d’urologie et de radiologie interventionnelle, représente la France.
Lorsque l’on évoque ce traitement, de quoi parle-t-on ?
Développé aux Pays-Bas et aux États-Unis, ce traitement focal par fibre laser (également appelé laser interstitiel) offre une solution intermédiaire à la prise en charge des cancers de la prostate à faible de risque de progression.
Jusqu’à maintenant, il n’y avait que deux options tangibles proposées aux patients : les petits cancers avec progression lente étaient éligibles à une surveillance active de la tumeur par IRM et PSA annuels, tandis que les cancers plus développés étaient candidats au traitement d’emblée, dit radical, consistant à traiter toute la prostate, chirurgicalement ou par irradiation, avec un taux de guérison très élevé, mais source de potentiels effets secondaires, pouvant retentir fortement sur la qualité de vie après traitement (impuissance sexuelle ou incontinence urinaire).
Le traitement par fibre laser permet de détruire sélectivement la tumeur en évitant les effets secondaires des traitements radicaux. Le guidage IRM direct a une précision très élevée pour conduire le traitement, car on utilise le même outil pour localiser et traiter la tumeur.
Ce traitement s’adresse aux tumeurs visibles en IRM de pas de plus de 15 mm de grand axe, chez des patients atteints d’un cancer d’agressivité faible ou intérmédiare (groupes 1 à 3 sur une échelle de 1 à 5).
Quel est le principe de la méthode innovante que vous proposez ?
L’intervention est réalisée sous guidage IRM direct, et est assistée par un robot IMR-compatible qui guide avec précision le placement de la fibre laser au centre de la tumeur, visible en IRM. La longueur d’onde de la fibre diffuse de façon radiale une énergie laser qui va détruire uniquement la tumeur, ainsi qu’une marge de tissu autour d’elle, appelée marge de sécurité carcinologique.
L’IRM a une propriété unique : elle permet de contrôler la température délivrée par la fibre laser, en temps réel, pendant la destruction du volume cible (tumeur et marge de sécurité). Cette thermométrie IRM évite de léser les tissus sains autour du volume cible, car l’effet ablatif du laser procure une limite nette, pratiquement à l’emporte-pièce, entre les zones traitées et les zones saines.
Le traitement se fait en ambulatoire et sous anesthésie locale, car on passe par voie rectale. Le temps d’examen oscille entre une heure et une heure trente.
Quels en sont les atouts ?
L’ablation tumorale focale par énergie laser interstitiel offre un traitement dont la courte durée (la plus courte par rapport aux autres sources d’ablation) focale, lui permet d’être réalisée sous anesthésie locale.
Elle offre le guidage le plus précis par rapport aux moyens d’imagerie (échographie), et, est le seul moyen d’imagerie qui permette de contrôler en temps réel la température délivrée par l’agent ablatif, lui procurant un degré d’innocuité élevé.
Elle est la seule technique qui permette de vérifier l’efficacité du traitement dès la fin de l’intervention. Enfin, c’est également de loin la technique la plus économique, actuellement disponible sur le marché, compte tenu du coût peu élevé du matériel et de la réduction du temps d’occupation de la salle IRM grâce à l’assistance robotique.
Lorsque l’on évoque ce traitement, de quoi parle-t-on ?
Développé aux Pays-Bas et aux États-Unis, ce traitement focal par fibre laser (également appelé laser interstitiel) offre une solution intermédiaire à la prise en charge des cancers de la prostate à faible de risque de progression.
Jusqu’à maintenant, il n’y avait que deux options tangibles proposées aux patients : les petits cancers avec progression lente étaient éligibles à une surveillance active de la tumeur par IRM et PSA annuels, tandis que les cancers plus développés étaient candidats au traitement d’emblée, dit radical, consistant à traiter toute la prostate, chirurgicalement ou par irradiation, avec un taux de guérison très élevé, mais source de potentiels effets secondaires, pouvant retentir fortement sur la qualité de vie après traitement (impuissance sexuelle ou incontinence urinaire).
Le traitement par fibre laser permet de détruire sélectivement la tumeur en évitant les effets secondaires des traitements radicaux. Le guidage IRM direct a une précision très élevée pour conduire le traitement, car on utilise le même outil pour localiser et traiter la tumeur.
Ce traitement s’adresse aux tumeurs visibles en IRM de pas de plus de 15 mm de grand axe, chez des patients atteints d’un cancer d’agressivité faible ou intérmédiare (groupes 1 à 3 sur une échelle de 1 à 5).
Quel est le principe de la méthode innovante que vous proposez ?
L’intervention est réalisée sous guidage IRM direct, et est assistée par un robot IMR-compatible qui guide avec précision le placement de la fibre laser au centre de la tumeur, visible en IRM. La longueur d’onde de la fibre diffuse de façon radiale une énergie laser qui va détruire uniquement la tumeur, ainsi qu’une marge de tissu autour d’elle, appelée marge de sécurité carcinologique.
L’IRM a une propriété unique : elle permet de contrôler la température délivrée par la fibre laser, en temps réel, pendant la destruction du volume cible (tumeur et marge de sécurité). Cette thermométrie IRM évite de léser les tissus sains autour du volume cible, car l’effet ablatif du laser procure une limite nette, pratiquement à l’emporte-pièce, entre les zones traitées et les zones saines.
Le traitement se fait en ambulatoire et sous anesthésie locale, car on passe par voie rectale. Le temps d’examen oscille entre une heure et une heure trente.
Quels en sont les atouts ?
L’ablation tumorale focale par énergie laser interstitiel offre un traitement dont la courte durée (la plus courte par rapport aux autres sources d’ablation) focale, lui permet d’être réalisée sous anesthésie locale.
Elle offre le guidage le plus précis par rapport aux moyens d’imagerie (échographie), et, est le seul moyen d’imagerie qui permette de contrôler en temps réel la température délivrée par l’agent ablatif, lui procurant un degré d’innocuité élevé.
Elle est la seule technique qui permette de vérifier l’efficacité du traitement dès la fin de l’intervention. Enfin, c’est également de loin la technique la plus économique, actuellement disponible sur le marché, compte tenu du coût peu élevé du matériel et de la réduction du temps d’occupation de la salle IRM grâce à l’assistance robotique.
La prostate est une petite glande située sous la vessie. Elle entoure la partie supérieure de l'urètre (canal traversant le pénis et conduisant l'urine et le sperme à l'extérieur). La prostate sécrète un liquide épais et clair qui se mélange aux spermatozoïdes pour former le sperme.
Cette glande peut être le siège de plusieurs affections, telles que l'hypertrophie bénigne de la prostate (HBP), l'infection aiguë ou chronique de la prostate et le cancer. Ces maladies peuvent provoquer des symptômes similaires : difficultés ou douleurs pour uriner, mictions fréquentes (en particulier la nuit) et besoins impérieux d'uriner.
Le risque d'affection de la prostate augmente avec l'âge. Les antécédents familiaux, des origines africaines et une alimentation riche en graisses animales et pauvre en fruits, légumes et poissons peuvent également accroître le risque de maladie de la prostate. Tous les hommes, en particulier ceux de plus de 50 ans, doivent donc être vigilants et consulter leur urologue en cas de doute.
Cette glande peut être le siège de plusieurs affections, telles que l'hypertrophie bénigne de la prostate (HBP), l'infection aiguë ou chronique de la prostate et le cancer. Ces maladies peuvent provoquer des symptômes similaires : difficultés ou douleurs pour uriner, mictions fréquentes (en particulier la nuit) et besoins impérieux d'uriner.
Le risque d'affection de la prostate augmente avec l'âge. Les antécédents familiaux, des origines africaines et une alimentation riche en graisses animales et pauvre en fruits, légumes et poissons peuvent également accroître le risque de maladie de la prostate. Tous les hommes, en particulier ceux de plus de 50 ans, doivent donc être vigilants et consulter leur urologue en cas de doute.