Les professionnels de santé pouvaient ainsi trouver un appui pour accompagner au mieux leurs patients présentant un cas complexe ainsi que des informations et des formations pour mieux connaître ces maladies.
Cependant, le bilan de ce plan paru en 2020 restait mitigé, et pointait l’insuffisance des réalisations au regard des besoins et des objectifs fixés mais aussi de nombreux aspects non couverts.
Depuis la fin de l’année 2019, échéance du dernier Plan Maladies Neurodégénératives (PMND), la France n’a plus de politique de santé publique relative aux maladies neurodégénératives.
Après deux projets de feuilles de route avortés (2021-2022 puis 2023-2024), une stratégie quinquennale devait être annoncée en janvier 2024, mais continue de prendre la poussière sur le bureau du ministre de la Santé en exercice, et ceci après avoir mobilisé, des mois durant, les associations et fondations représentatives des usagers ainsi que les sociétés savantes, aux côtés des directions centrales du ministère, pour en définir les objectifs et mesures de manière concertée.
L’instabilité politique ne saurait tout excuser. La France fuit ses responsabilités sur cet enjeu prioritaire depuis maintenant 5 ans.
Au moment où nous rédigeons ce dossier, nous apprenons que la ministre déléguée aux Aînés et aux Personnes handicapées, Charlotte Parmentier Lecocq, vient d’annoncer qu’une officialisation de la Stratégie Nationale MND était à attendre avant la fin du semestre 2025, soit au plus tard en juin.
Nous espérons que cette promesse sera cette fois-ci tenue et que les moyens dédiés à cette stratégie seront à la hauteur de l’enjeu.
La maladie de Parkinson nécessite une réponse sociétale et un engagement déterminé de toutes les parties prenantes.
Elle engendre une diminution de la qualité de vie tant pour les personnes malades que pour leurs proches, mais aussi des coûts de prise en charge importants supportés par la société (médicaments et traitements spécifiques, besoins accrus en professionnels de santé, services de rééducation et soins à domicile, coûts liés à la perte d’autonomie et à sa précocité).
Il est urgent d’accompagner dignement les personnes concernées à travers des politiques de prises en charge adaptées.
Pour cela, une démarche volontariste pour lutter contre la maladie, une approche préventive, une meilleure sensibilisation, des diagnostics précoces et une recherche soutenue sont essentiels.
D’autres pays ont d’ores et déjà pris la mesure de cet enjeu et engagé des réflexions à ce sujet : les États-Unis, en particulier, ont voté, pratiquement à l’unanimité, une loi bipartisane pour initier un plan fédéral d’une ampleur inédite pour « mettre fin à la maladie de Parkinson ».
Ce projet vise à prévenir et à guérir la maladie de Parkinson, à traiter ses symptômes et à ralentir ou à arrêter sa progression.
Cependant, le bilan de ce plan paru en 2020 restait mitigé, et pointait l’insuffisance des réalisations au regard des besoins et des objectifs fixés mais aussi de nombreux aspects non couverts.
Depuis la fin de l’année 2019, échéance du dernier Plan Maladies Neurodégénératives (PMND), la France n’a plus de politique de santé publique relative aux maladies neurodégénératives.
Après deux projets de feuilles de route avortés (2021-2022 puis 2023-2024), une stratégie quinquennale devait être annoncée en janvier 2024, mais continue de prendre la poussière sur le bureau du ministre de la Santé en exercice, et ceci après avoir mobilisé, des mois durant, les associations et fondations représentatives des usagers ainsi que les sociétés savantes, aux côtés des directions centrales du ministère, pour en définir les objectifs et mesures de manière concertée.
L’instabilité politique ne saurait tout excuser. La France fuit ses responsabilités sur cet enjeu prioritaire depuis maintenant 5 ans.
Au moment où nous rédigeons ce dossier, nous apprenons que la ministre déléguée aux Aînés et aux Personnes handicapées, Charlotte Parmentier Lecocq, vient d’annoncer qu’une officialisation de la Stratégie Nationale MND était à attendre avant la fin du semestre 2025, soit au plus tard en juin.
Nous espérons que cette promesse sera cette fois-ci tenue et que les moyens dédiés à cette stratégie seront à la hauteur de l’enjeu.
La maladie de Parkinson nécessite une réponse sociétale et un engagement déterminé de toutes les parties prenantes.
Elle engendre une diminution de la qualité de vie tant pour les personnes malades que pour leurs proches, mais aussi des coûts de prise en charge importants supportés par la société (médicaments et traitements spécifiques, besoins accrus en professionnels de santé, services de rééducation et soins à domicile, coûts liés à la perte d’autonomie et à sa précocité).
Il est urgent d’accompagner dignement les personnes concernées à travers des politiques de prises en charge adaptées.
Pour cela, une démarche volontariste pour lutter contre la maladie, une approche préventive, une meilleure sensibilisation, des diagnostics précoces et une recherche soutenue sont essentiels.
D’autres pays ont d’ores et déjà pris la mesure de cet enjeu et engagé des réflexions à ce sujet : les États-Unis, en particulier, ont voté, pratiquement à l’unanimité, une loi bipartisane pour initier un plan fédéral d’une ampleur inédite pour « mettre fin à la maladie de Parkinson ».
Ce projet vise à prévenir et à guérir la maladie de Parkinson, à traiter ses symptômes et à ralentir ou à arrêter sa progression.