Au 31 octobre 2010, 598.000 entrepreneurs s’étaient inscrits sous le régime de l’auto-entreprise soit près du double du nombre recensés fin 2009. Depuis un an l’Observatoire de l’Auto-Entrepreneur analyse les profils et les attentes de ces nouveaux entrepreneurs. En voici les grandes lignes…
Un régime sur-mesure pour les auto-entrepreneurs salariés
Plus d’un quart des auto-entrepreneurs salariés envisage de quitter leur emploi pour se consacrer à plein temps à leur activité entrepreneuriale si celle-ci marche bien (un auto-entrepreneur sur quatre est également salarié). Par ailleurs, 45% des personnes salariées déclarent se consacrer à leur auto-entreprise lorsqu’elles en ont le temps, 40% le week-end et 37% le soir.
« Travailler lorsque j’en ai envie pour une activité qui me passionne ou simplement tester mon activité entrepreneuriale tout en gardant la sécurité de mon emploi lorsque l’on est salarié, voici ce que propose le régime de l’auto-entrepreneur » explique François Hurel, auteur du rapport sur l’auto-entrepreneuriat et président de l’Union des Auto-Entrepreneurs.
De son côté, Frédéric Lefebvre, Secrétaire d’Etat aux PME, confirme sa volonté de défendre le régime de l’auto-entrepreneur tout en l’inscrivant dans une démarche qui fera des auto-entrepreneurs de vrais entrepreneurs aux mêmes droits et devoirs.
En moyenne, les auto-entrepreneurs réservent 56% de leur temps à leur auto-entreprise (un tiers y consacre 80% ou plus), pour 45% de leur revenu, soit un chiffre d’affaires depuis début 2010 de 7,4 k/euros en moyenne pour les 73% ayant déjà vendu ou facturé.
Les pistes d’avenir pour les auto entrepreneurs
Une large majorité (83%) des personnes interrogées est toujours en activité. Parmi les 17% qui ont arrêté, près des deux tiers ont abandonné leur projet d’auto-entreprise d’elles-mêmes ou parce que leurs résultats ne les satisfaisaient pas et 13% ont évolué vers un autre statut d’entreprise (SA, SARL, EURL, etc.).
Les auto-entrepreneurs expriment un indice de confiance fort avec une moyenne de 65/100. Cet indice apparait d’autant plus élevé si l’activité est importante : 73/100 pour ceux qui y dédient plus de 80% de leur temps.
Plus de 80% des auto-entrepreneurs considèrent que ce statut leur permet « d’aménager leur temps de travail comme ils le souhaitent » (89%), « d’être responsables de leur avenir » / « de s’épanouir » (86%), « de concilier plus facilement vie pro et perso » (82%) voire « de faciliter la reprise d’activité / leur reconversion » (73%). Seul un tiers des auto-entrepreneurs a le sentiment de prendre un risque avec leur auto-entreprise.
Dans le futur, un quart souhaite faire évoluer son statut vers un statut d’entreprise classique, plutôt à moyen terme (deux ans et plus, dans 50% des cas). Près d’un auto-entrepreneur sur trois semble intéressé pour proposer son concept d’activité à d’autres auto-entrepreneurs et près d’un tiers se déclare intéressé pour adhérer au concept d’un autre auto-entrepreneur afin de développer sa propre activité.
Un profil toujours très divers
La moyenne d’âge des auto-entrepreneurs se situe à 44 ans : un tiers des auto-entrepreneurs a moins de 39 ans, un tiers de 40 à 49 ans et un dernier tiers a 50 ans et plus. La proportion de femmes progresse quelque peu : 44% en novembre 2010 (40% en 2009).
La part d’auto-entrepreneurs exclusifs « sans autre activité » progresse également : 45% en novembre (39% il y a un an), les chômeurs ne représentent toujours que 11% des auto-entrepreneurs. 37% des auto-entrepreneurs sont ou ont été employés (+7 points), 23% cadres (- 8 points), 15% ouvriers.
Les auto entrepreneurs et l’utilisation d’Internet
Si les auto-entrepreneurs privilégient avant tout le bouche à oreille à 86% et leurs réseaux professionnels ou personnels à 46%, près d’un tiers (29%) entend promouvoir leur activité via Internet par des annuaires, les réseaux sociaux ou des forums. Parmi les auto-entrepreneurs dont l’activité n’est pas présente sur Internet (71% de l’ensemble), un quart déclare l’envisager à l’avenir. Parallèlement, seuls 3% des auto-entrepreneurs vendent directement sur Internet, mais ceux-ci sont très spécialisés en e-commerce puisqu’ils réalisent en moyenne 60% de leur chiffre d’affaires via le web.
Un régime sur-mesure pour les auto-entrepreneurs salariés
Plus d’un quart des auto-entrepreneurs salariés envisage de quitter leur emploi pour se consacrer à plein temps à leur activité entrepreneuriale si celle-ci marche bien (un auto-entrepreneur sur quatre est également salarié). Par ailleurs, 45% des personnes salariées déclarent se consacrer à leur auto-entreprise lorsqu’elles en ont le temps, 40% le week-end et 37% le soir.
« Travailler lorsque j’en ai envie pour une activité qui me passionne ou simplement tester mon activité entrepreneuriale tout en gardant la sécurité de mon emploi lorsque l’on est salarié, voici ce que propose le régime de l’auto-entrepreneur » explique François Hurel, auteur du rapport sur l’auto-entrepreneuriat et président de l’Union des Auto-Entrepreneurs.
De son côté, Frédéric Lefebvre, Secrétaire d’Etat aux PME, confirme sa volonté de défendre le régime de l’auto-entrepreneur tout en l’inscrivant dans une démarche qui fera des auto-entrepreneurs de vrais entrepreneurs aux mêmes droits et devoirs.
En moyenne, les auto-entrepreneurs réservent 56% de leur temps à leur auto-entreprise (un tiers y consacre 80% ou plus), pour 45% de leur revenu, soit un chiffre d’affaires depuis début 2010 de 7,4 k/euros en moyenne pour les 73% ayant déjà vendu ou facturé.
Les pistes d’avenir pour les auto entrepreneurs
Une large majorité (83%) des personnes interrogées est toujours en activité. Parmi les 17% qui ont arrêté, près des deux tiers ont abandonné leur projet d’auto-entreprise d’elles-mêmes ou parce que leurs résultats ne les satisfaisaient pas et 13% ont évolué vers un autre statut d’entreprise (SA, SARL, EURL, etc.).
Les auto-entrepreneurs expriment un indice de confiance fort avec une moyenne de 65/100. Cet indice apparait d’autant plus élevé si l’activité est importante : 73/100 pour ceux qui y dédient plus de 80% de leur temps.
Plus de 80% des auto-entrepreneurs considèrent que ce statut leur permet « d’aménager leur temps de travail comme ils le souhaitent » (89%), « d’être responsables de leur avenir » / « de s’épanouir » (86%), « de concilier plus facilement vie pro et perso » (82%) voire « de faciliter la reprise d’activité / leur reconversion » (73%). Seul un tiers des auto-entrepreneurs a le sentiment de prendre un risque avec leur auto-entreprise.
Dans le futur, un quart souhaite faire évoluer son statut vers un statut d’entreprise classique, plutôt à moyen terme (deux ans et plus, dans 50% des cas). Près d’un auto-entrepreneur sur trois semble intéressé pour proposer son concept d’activité à d’autres auto-entrepreneurs et près d’un tiers se déclare intéressé pour adhérer au concept d’un autre auto-entrepreneur afin de développer sa propre activité.
Un profil toujours très divers
La moyenne d’âge des auto-entrepreneurs se situe à 44 ans : un tiers des auto-entrepreneurs a moins de 39 ans, un tiers de 40 à 49 ans et un dernier tiers a 50 ans et plus. La proportion de femmes progresse quelque peu : 44% en novembre 2010 (40% en 2009).
La part d’auto-entrepreneurs exclusifs « sans autre activité » progresse également : 45% en novembre (39% il y a un an), les chômeurs ne représentent toujours que 11% des auto-entrepreneurs. 37% des auto-entrepreneurs sont ou ont été employés (+7 points), 23% cadres (- 8 points), 15% ouvriers.
Les auto entrepreneurs et l’utilisation d’Internet
Si les auto-entrepreneurs privilégient avant tout le bouche à oreille à 86% et leurs réseaux professionnels ou personnels à 46%, près d’un tiers (29%) entend promouvoir leur activité via Internet par des annuaires, les réseaux sociaux ou des forums. Parmi les auto-entrepreneurs dont l’activité n’est pas présente sur Internet (71% de l’ensemble), un quart déclare l’envisager à l’avenir. Parallèlement, seuls 3% des auto-entrepreneurs vendent directement sur Internet, mais ceux-ci sont très spécialisés en e-commerce puisqu’ils réalisent en moyenne 60% de leur chiffre d’affaires via le web.