Si vieillir chez soi reste un idéal souvent exprimé dans les enquêtes d’opinion, plus des trois quarts des Français (77%) estiment que le regroupement de personnes âgées dans des établissements d'hébergement représente un risque d'exclusion de la société, de prise en charge inadaptée et de souffrance des résidents.
Selon cette étude, ils seraient de fait 70% à considérer que vivre entre personnes dépendantes est une très mauvaise chose, privilégiant les environnements favorisant très majoritairement la mixité entre les générations (93%) ou entre personnes autonomes et dépendantes (92%).
Alors que la pension moyenne de retraite s’élevait à 1.389 euros par mois en 2019 (source Drees), tous régimes confondus, contre 2.004 euros pour le prix mensuel médian d’une place en EHPAD (source CNSA), le principal critère de choix d’un hébergement adapté au vieillissement repose assez naturellement sur son prix pour plus des deux-tiers (67%).
Mais bien évidemment, ce n’est pas le seul car la possibilité de recevoir des visiteurs quand on le souhaite est également importante pour 61% des répondants. Viennent ensuite le cadre de vie et une localisation en centre-ville (50%), la fonctionnalité du logement et de ses équipements pour une meilleure autonomie (44%) ainsi que la proximité avec l’entourage familial (38%).
Selon les projections du ministère de la Santé, un quart des actifs sera aidant en 2030. Et pour les deux-tiers des Français, c’est à l’entourage familial de prendre en charge la perte d’autonomie d’un proche, et cela quel que soit le degré de parenté.
Un point de vue plus affirmé chez les personnes de 18-24 ans (87%) que chez les autres générations, qui est probablement à mettre sur le compte d’une plus grande méconnaissance des contraintes liées à la dépendance (matérielles, temporelles, financières, psychologiques).
Et s’il s’agit aujourd’hui d’un sujet qui touche tout le monde, de près ou de loin, 65% des Français considèrent également qu’il revient à chacun de prendre ses dispositions pour s’y préparer, même s’ils expriment un niveau de confiance modéré sur leur capacité à subvenir financièrement à leurs propres besoins (59%) avec un écart de 15 points entre les femmes (52%) et les hommes (67%).
En situation de dépendance, plus de la moitié des sondés (57%) seraient confiants dans la capacité de leur famille à les soutenir sur le plan financier, 61% sur le plan matériel et 69% sur le plan psychologique.
Ces résultats induisent une part de doute significative quant à l’avenir qui peut expliquer, au-delà des valeurs de solidarité, que plus de trois-quarts des Français jugent que c'est à la collectivité de prendre en charge la perte d'autonomie des citoyens.
« L’évolution de la pyramide des âges confronte de plus en plus de Français à la réalité de la dépendance de proches et explique certainement la lucidité perceptible dans les réponses de cette étude. 88% des Français considèrent que l’accélération du vieillissement est un enjeu majeur de la présidentielle : gageons que l’actualité récente n’a fait que renforcer cette certitude et contribue à briser le tabou de la fin de vie » commentent Éric Vialatel, président fondateur Les Maisons de Marianne et Raphaëlle Gilaber, Directrice générale.
Et de préciser : « en toile de fond, une certitude partagée : les personnes âgées sont des citoyens qui doivent pouvoir vieillir dans la dignité et le bien-être. C’est un défi immense au regard du vieillissement démographique et des difficultés financières de millions de Français. Des solutions ouvertes existent pour retarder l’arrivée dans des résidences médicalisées, ce qui correspond aux souhaits des principaux intéressés et de leur famille, il faut poursuivre tous nos efforts en ce sens ».
Selon cette étude, ils seraient de fait 70% à considérer que vivre entre personnes dépendantes est une très mauvaise chose, privilégiant les environnements favorisant très majoritairement la mixité entre les générations (93%) ou entre personnes autonomes et dépendantes (92%).
Alors que la pension moyenne de retraite s’élevait à 1.389 euros par mois en 2019 (source Drees), tous régimes confondus, contre 2.004 euros pour le prix mensuel médian d’une place en EHPAD (source CNSA), le principal critère de choix d’un hébergement adapté au vieillissement repose assez naturellement sur son prix pour plus des deux-tiers (67%).
Mais bien évidemment, ce n’est pas le seul car la possibilité de recevoir des visiteurs quand on le souhaite est également importante pour 61% des répondants. Viennent ensuite le cadre de vie et une localisation en centre-ville (50%), la fonctionnalité du logement et de ses équipements pour une meilleure autonomie (44%) ainsi que la proximité avec l’entourage familial (38%).
Selon les projections du ministère de la Santé, un quart des actifs sera aidant en 2030. Et pour les deux-tiers des Français, c’est à l’entourage familial de prendre en charge la perte d’autonomie d’un proche, et cela quel que soit le degré de parenté.
Un point de vue plus affirmé chez les personnes de 18-24 ans (87%) que chez les autres générations, qui est probablement à mettre sur le compte d’une plus grande méconnaissance des contraintes liées à la dépendance (matérielles, temporelles, financières, psychologiques).
Et s’il s’agit aujourd’hui d’un sujet qui touche tout le monde, de près ou de loin, 65% des Français considèrent également qu’il revient à chacun de prendre ses dispositions pour s’y préparer, même s’ils expriment un niveau de confiance modéré sur leur capacité à subvenir financièrement à leurs propres besoins (59%) avec un écart de 15 points entre les femmes (52%) et les hommes (67%).
En situation de dépendance, plus de la moitié des sondés (57%) seraient confiants dans la capacité de leur famille à les soutenir sur le plan financier, 61% sur le plan matériel et 69% sur le plan psychologique.
Ces résultats induisent une part de doute significative quant à l’avenir qui peut expliquer, au-delà des valeurs de solidarité, que plus de trois-quarts des Français jugent que c'est à la collectivité de prendre en charge la perte d'autonomie des citoyens.
« L’évolution de la pyramide des âges confronte de plus en plus de Français à la réalité de la dépendance de proches et explique certainement la lucidité perceptible dans les réponses de cette étude. 88% des Français considèrent que l’accélération du vieillissement est un enjeu majeur de la présidentielle : gageons que l’actualité récente n’a fait que renforcer cette certitude et contribue à briser le tabou de la fin de vie » commentent Éric Vialatel, président fondateur Les Maisons de Marianne et Raphaëlle Gilaber, Directrice générale.
Et de préciser : « en toile de fond, une certitude partagée : les personnes âgées sont des citoyens qui doivent pouvoir vieillir dans la dignité et le bien-être. C’est un défi immense au regard du vieillissement démographique et des difficultés financières de millions de Français. Des solutions ouvertes existent pour retarder l’arrivée dans des résidences médicalisées, ce qui correspond aux souhaits des principaux intéressés et de leur famille, il faut poursuivre tous nos efforts en ce sens ».