Prévention : les bons gestes à adopter
La variole du singe se transmet par contact étroit avec une personne ou un animal infecté. Ainsi, pour limiter les risques d'infection, il est essentiel d'éviter tout contact non protégé avec des animaux sauvages, en particulier ceux qui sont malades ou morts. Il est tout aussi important de cuire correctement la viande dans les régions endémiques. Dans notre quotidien en Europe, il convient surtout d'adopter des mesures d'hygiène strictes, qui ne sont pas sans nous rappeler l'époque COVID :
- se laver fréquemment les mains,
- utiliser du désinfectant,
- nettoyer les supports préhensibles (poignées de porte, robinets, clavier d'ordinateur, etc...)
- et évidemment éviter le contact direct avec les personnes infectées.
Symptômes : reconnaître la maladie
Les symptômes de la variole du singe incluent généralement :
- la fièvre,
- des maux de tête violents,
- des douleurs musculaires et dorsales,
- un gonflement des ganglions lymphatiques et
- des éruptions cutanées. Ces dernières apparaissent souvent après l'apparition de la fièvre et peuvent être localisées sur différentes parties du corps, y compris le visage et les extrémités.
Vaccination : une protection supplémentaire
Bien que la vaccination contre la variole classique ait cessé suite à son éradication en 1980, elle confère une certaine protection contre la variole du singe. Des vaccins plus récents ont également été développés ; leur disponibilité peut varier selon les régions mais la France - à travers les communication des ministères et de l'Institut Pasteur - dit être en mesure de répondre aux différents scénarios épidémiques possibles. Pour l'heure, la vaccination reste une mesure préventive recommandée uniquement pour les populations à risque et pour le personnel soignant.
Complications possibles : ne pas sous-estimer le risque
Dans certains cas, la variole du singe peut entraîner des complications sévères telles que des infections cutanées ou oculaires, voire des issues fatales chez les nouveau-nés ou les enfants et les personnes immunodéprimées. La surveillance médicale est donc essentielle pour prévenir ces complications graves. À noter : le vaccin existant peut être administré à titre curatif dans une période de 4 à 14 jours après l'apparition des premiers symptômes.
Préparation à la rentrée : vigilance et responsabilité collective
À deux semaines d'une nouvelle année scolaire, il est indispensable que chacun adopte un comportement responsable pour protéger sa santé et celle des autres. Les autorités sanitaires doivent continuer à informer le public et mettre en place des stratégies efficaces afin de contrôler l'épidémie. La coopération internationale reste cruciale pour surveiller l'évolution de la maladie et réagir promptement en cas de nouveaux foyers épidémiques.
Prudence, prévention et vigilance seront une fois de plus nos meilleurs alliés face à cette maladie qui continue d'affecter plusieurs régions du monde. Restons attentifs aux recommandations des experts et agissons ensemble pour maintenir notre communauté et nos proches en sécurité.
Prudence, prévention et vigilance seront une fois de plus nos meilleurs alliés face à cette maladie qui continue d'affecter plusieurs régions du monde. Restons attentifs aux recommandations des experts et agissons ensemble pour maintenir notre communauté et nos proches en sécurité.
Pour de plus amples renseignements : page dédiée au MPOX/Institut Pasteur