Non seulement le chômage est élevé, mais les dernières années de vie professionnelle sont souvent compliquées à vivre pour ces salariés parce que dans les deux cas, on note une forte discrimination par l'âge (le fameux âgisme).
Dans ce contexte, l'étude « Les Seniors et l’Emploi en 2023 »* vise à aller plus loin dans la compréhension de ces phénomènes à fort impact humain et complexes à bien des égards.
« A travers cette étude, nous avons voulu croiser les regards dans une approche pluridisciplinaire (psychologique, économique, sociologique) pour aller en profondeur et comprendre la réalité des vécus et des ressentis, au-delà de la surface des choses » expliquent Valérie Gruau (fondatrice de www.seniorsavotreservice.com) et Hervé Sauzay (président de l’Institut Français des Seniors).
Ainsi, selon cette étude, les trois-quarts des 50-64 ont travaillé plus de dix ans chez le même employeur et ce pourcentage monte à 90% chez les plus anciens, signe d'une grande fidélité et d'un engagement fort de la part de ces salariés.
Ils sont d'ailleurs des employés disciplinés et motivés, qui se rejoignent sur des valeurs telles que le travail bien fait, le respect des consignes, l'esprit de corps et le travail en équipe, le dépassement de soi, l'implication, et la transmission de son savoir-faire. Des choses déjà largement présentes dans toutes les autres études sur le sujet.
A quel âge est-on senior dans l’entreprise ? Autour de 50 ans répondent-ils -c’est d’ailleurs un fait acquis depuis des années. Toutefois, la guerre des générations ne devrait pas avoir lieu ! De fait, 80% des répondants sont d’accord avec le fait que les plus jeunes apportent de nouveaux points de vue utiles et ils sont autant à vouloir transmettre leurs savoirs.
Chez les 50-64 ans, sept seniors sur dix ont connu une période de chômage, le plus souvent de longue durée (2,2 ans en moyenne) et en fin de carrière. Car désormais, passer par la « case » chômage devient presque -et malheureusement- la règle avant d'atteindre la retraite. Ainsi, la fin de la vie professionnelle a lieu en réalité à 59 ans.
C'est pour cela que ces salariés seniors semblent prêts à faire des efforts pour trouver un emploi, changer de métier, se former et 8 sur 10 accepteraient même une baisse de rémunération. Pourtant, cela ne semble pas suffisant pour changer la donne, car les trois-quarts des demandeurs d’emploi de plus de 50 ans indiquent avoir ressenti une discrimination due à leur âge, dont la moitié systématiquement.
Cette situation est d'autant plus dure à vivre que les seniors se sentent seuls face au chômage : une large majorité -84%- n’est pas accompagnée dans leur recherche en dehors de Pôle Emploi ou de l'APEC.
Seulement trois sur dix auraient bénéficié d'un point de carrière et, parmi ceux qui y ont eu accès, seuls 14% se sont vus proposer une formation. Les rendez-vous de carrière semblent plus orientés vers la retraite que vers l'organisation de la fin de vie professionnelle.
De même, alors qu'il y a une forte demande d'une transition douce et progressive entre le travail et la retraite, seulement 13% se sont vus proposer le passage à temps partiel et 1 sur 2 ne savent pas que la retraite progressive existe. 1 sur 2 n'a pas eu droit à un pot de départ.
La moitié des seniors actifs interrogés veulent partir à la retraite à l’âge prévu, les autres se répartissent en deux parts égales entre :
Trois sur quatre estiment cependant que leur passage à la retraite s’est bien passé, dont un quart pour qui ça s’est même mieux passé que prévu. Cependant, pour un sur dix, il a été vécu comme un moment brutal.
Les trois-quarts des seniors actifs envisagent un Cumul Emploi Retraite. Si seulement 12% des retraités l’ont fait actuellement, la tendance est à la hausse (+ 65% en 10 ans, 580.000 cumulaient emploi et retraite en 2021 selon la CNAV).
Pourquoi ce choix de vie ? Trois grandes raisons :
En moyenne, un cumul emploi retraite rapporte en plus entre 650 et 1.000 euros (montant moyen de la retraite : 1.532 euros) et est pratiqué sur un petit mi-temps pendant deux ans.
*Etude réalisée auprès d'un large panel de seniors (plus de 1.500 répondants de plus de 50 ans), tous membres de seniorsavotreservice.com ou du panel de l’Institut Français des seniors. Riche de leurs expériences et de leurs réponses, cette grande enquête livre de précieux outils d'analyse et de connaissance.
Dans ce contexte, l'étude « Les Seniors et l’Emploi en 2023 »* vise à aller plus loin dans la compréhension de ces phénomènes à fort impact humain et complexes à bien des égards.
« A travers cette étude, nous avons voulu croiser les regards dans une approche pluridisciplinaire (psychologique, économique, sociologique) pour aller en profondeur et comprendre la réalité des vécus et des ressentis, au-delà de la surface des choses » expliquent Valérie Gruau (fondatrice de www.seniorsavotreservice.com) et Hervé Sauzay (président de l’Institut Français des Seniors).
Ainsi, selon cette étude, les trois-quarts des 50-64 ont travaillé plus de dix ans chez le même employeur et ce pourcentage monte à 90% chez les plus anciens, signe d'une grande fidélité et d'un engagement fort de la part de ces salariés.
Ils sont d'ailleurs des employés disciplinés et motivés, qui se rejoignent sur des valeurs telles que le travail bien fait, le respect des consignes, l'esprit de corps et le travail en équipe, le dépassement de soi, l'implication, et la transmission de son savoir-faire. Des choses déjà largement présentes dans toutes les autres études sur le sujet.
A quel âge est-on senior dans l’entreprise ? Autour de 50 ans répondent-ils -c’est d’ailleurs un fait acquis depuis des années. Toutefois, la guerre des générations ne devrait pas avoir lieu ! De fait, 80% des répondants sont d’accord avec le fait que les plus jeunes apportent de nouveaux points de vue utiles et ils sont autant à vouloir transmettre leurs savoirs.
Chez les 50-64 ans, sept seniors sur dix ont connu une période de chômage, le plus souvent de longue durée (2,2 ans en moyenne) et en fin de carrière. Car désormais, passer par la « case » chômage devient presque -et malheureusement- la règle avant d'atteindre la retraite. Ainsi, la fin de la vie professionnelle a lieu en réalité à 59 ans.
C'est pour cela que ces salariés seniors semblent prêts à faire des efforts pour trouver un emploi, changer de métier, se former et 8 sur 10 accepteraient même une baisse de rémunération. Pourtant, cela ne semble pas suffisant pour changer la donne, car les trois-quarts des demandeurs d’emploi de plus de 50 ans indiquent avoir ressenti une discrimination due à leur âge, dont la moitié systématiquement.
Cette situation est d'autant plus dure à vivre que les seniors se sentent seuls face au chômage : une large majorité -84%- n’est pas accompagnée dans leur recherche en dehors de Pôle Emploi ou de l'APEC.
Seulement trois sur dix auraient bénéficié d'un point de carrière et, parmi ceux qui y ont eu accès, seuls 14% se sont vus proposer une formation. Les rendez-vous de carrière semblent plus orientés vers la retraite que vers l'organisation de la fin de vie professionnelle.
De même, alors qu'il y a une forte demande d'une transition douce et progressive entre le travail et la retraite, seulement 13% se sont vus proposer le passage à temps partiel et 1 sur 2 ne savent pas que la retraite progressive existe. 1 sur 2 n'a pas eu droit à un pot de départ.
La moitié des seniors actifs interrogés veulent partir à la retraite à l’âge prévu, les autres se répartissent en deux parts égales entre :
- d’un part ceux qui veulent partir avant, en raison de la fatigue/pénibilité au travail ou parce que leur poste ne correspond plus à leurs attentes.
- ceux qui veulent partir après, essentiellement pour des raisons financières ou de l'envie d’être utile et considéré.
Trois sur quatre estiment cependant que leur passage à la retraite s’est bien passé, dont un quart pour qui ça s’est même mieux passé que prévu. Cependant, pour un sur dix, il a été vécu comme un moment brutal.
Les trois-quarts des seniors actifs envisagent un Cumul Emploi Retraite. Si seulement 12% des retraités l’ont fait actuellement, la tendance est à la hausse (+ 65% en 10 ans, 580.000 cumulaient emploi et retraite en 2021 selon la CNAV).
Pourquoi ce choix de vie ? Trois grandes raisons :
- 84% pour avoir un complément de revenus. Comme on le sait, on perd à la retraite un tiers de ses revenus. De plus, de nombreux jeunes retraités sont aidants familiaux et ont ainsi une plus grande charge financière à assumer.
- 70% pour se sentir utile.
- 68% l’ont aussi choisi pour rester actif.
En moyenne, un cumul emploi retraite rapporte en plus entre 650 et 1.000 euros (montant moyen de la retraite : 1.532 euros) et est pratiqué sur un petit mi-temps pendant deux ans.
*Etude réalisée auprès d'un large panel de seniors (plus de 1.500 répondants de plus de 50 ans), tous membres de seniorsavotreservice.com ou du panel de l’Institut Français des seniors. Riche de leurs expériences et de leurs réponses, cette grande enquête livre de précieux outils d'analyse et de connaissance.