La surdité unilatérale atteint de façon spécifique un seul de nos 2 récepteurs auditifs et peut avoir des conséquences considérables sur la vie quotidienne.
Elle est responsable de déficits de localisation des sons dans l’espace environnant et perturbe fortement l’intelligibilité de la parole dans des environnements bruyants.
Pour parvenir à ce résultat, des scientifiques français* ont utilisé une technique d’imagerie médicale sur des sujets avec surdité unilatérale et des sujets contrôles. Ces sujets sont également impliqués dans une tâche comportementale de localisation spatiale de sons.
Chez le sujet normo-entendant, chaque hémisphère cérébral présente une préférence pour l’oreille controlatérale qui se traduit par une réponse plus forte du cortex auditif à une stimulation de l’oreille située du côté opposé.
Cette préférence disparait chez le sujet avec surdité unilatérale qui présente alors une préférence ipsilatérale (du même côté) liée à la perte des capacités spatiales des patients. Une implantation cochléaire permet une réhabilitation de la préférence controlatérale.
De plus, le niveau de cette restauration est directement corrélé aux capacités de localiser les sons dans l’espace des patients implantés, un résultat qui met en lumière les capacités de plasticité cérébrale du cerveau adulte.
D’un point de vue clinique, ils révèlent clairement que l’implantation cochléaire est une approche optimale de réhabilitation de la surdité unilatérale. Celle-ci permet de rétablir les fonctions auditives spatiales dont la compréhension de la parole dans le bruit et de restaurer ainsi la qualité de vie des patients.
*les équipes du Cerco, des services ORL et d’Imagerie nucléaire du CHU Purpan
Elle est responsable de déficits de localisation des sons dans l’espace environnant et perturbe fortement l’intelligibilité de la parole dans des environnements bruyants.
Pour parvenir à ce résultat, des scientifiques français* ont utilisé une technique d’imagerie médicale sur des sujets avec surdité unilatérale et des sujets contrôles. Ces sujets sont également impliqués dans une tâche comportementale de localisation spatiale de sons.
Chez le sujet normo-entendant, chaque hémisphère cérébral présente une préférence pour l’oreille controlatérale qui se traduit par une réponse plus forte du cortex auditif à une stimulation de l’oreille située du côté opposé.
Cette préférence disparait chez le sujet avec surdité unilatérale qui présente alors une préférence ipsilatérale (du même côté) liée à la perte des capacités spatiales des patients. Une implantation cochléaire permet une réhabilitation de la préférence controlatérale.
De plus, le niveau de cette restauration est directement corrélé aux capacités de localiser les sons dans l’espace des patients implantés, un résultat qui met en lumière les capacités de plasticité cérébrale du cerveau adulte.
D’un point de vue clinique, ils révèlent clairement que l’implantation cochléaire est une approche optimale de réhabilitation de la surdité unilatérale. Celle-ci permet de rétablir les fonctions auditives spatiales dont la compréhension de la parole dans le bruit et de restaurer ainsi la qualité de vie des patients.
*les équipes du Cerco, des services ORL et d’Imagerie nucléaire du CHU Purpan