Santé des seniors en Europe
• Les Européens du Nord sont plus riches et en meilleure santé, mais on vit plus longtemps dans le sud (Espagne, Grèce, Israël et Italie). Ceci est particulièrement vrai au nord pour les hommes et au sud pour les femmes. Les études à partir des données SHARE peuvent aider à déterminer si ces écarts de longévité sont génétiques ou résultent de facteurs socio-économiques et de modes de vie différents.
• L’éducation maintient en forme. Les personnes ayant de faibles niveaux d’éducation ont 70% plus de risque que les autres de ne pas avoir d’activité physique et 50% de plus d’être obèses.
• Un statut socioéconomique plus élevé protège de la dépression. Dans tous les pays européens, et particulièrement en Europe du Nord, les personnes ayant de faibles revenus ou un patrimoine faible souffrent plus fréquemment de dépression.
• Les soins gériatriques restent à améliorer. SHARE est la première enquête à inclure des indicateurs de la qualité des soins gériatriques comparables. La plupart de ces indicateurs suggèrent qu’il existe un sérieux manque de dépistage et de diagnostic des problèmes de santé des personnes âgées en Europe.
• L’éducation maintient en forme. Les personnes ayant de faibles niveaux d’éducation ont 70% plus de risque que les autres de ne pas avoir d’activité physique et 50% de plus d’être obèses.
• Un statut socioéconomique plus élevé protège de la dépression. Dans tous les pays européens, et particulièrement en Europe du Nord, les personnes ayant de faibles revenus ou un patrimoine faible souffrent plus fréquemment de dépression.
• Les soins gériatriques restent à améliorer. SHARE est la première enquête à inclure des indicateurs de la qualité des soins gériatriques comparables. La plupart de ces indicateurs suggèrent qu’il existe un sérieux manque de dépistage et de diagnostic des problèmes de santé des personnes âgées en Europe.
Emploi et fin de vie active des seniors en Europe
• Développer la prévention des problèmes de santé est crucial. Dans un contexte de vieillissement généralisé, les individus en bonne santé prennent leur retraite deux ans plus tard que ceux ayant une mauvaise santé. On peut estimer que dépenser 3 % des revenus du travail dans la prévention des problèmes de santé permettrait aux individus de rester actifs plus longtemps, donc d’économiser sur les retraites.
• Inciter à la retraite anticipée revient à se priver d’une large part de la force de travail. Les différents systèmes nationaux de protection sociale génèrent des comportements variés de participation au marché du travail ou de départ à la retraite. Il y a davantage de jeunes retraités dans les pays qui permettent la retraite anticipée ou offrent des retraites généreuses, comme l’Autriche, la France et les pays du sud de l’Europe.
• Demander à bénéficier d’une pension d’invalidité n’est pas lié à l’état de santé. La prévalence des prestations d’invalidité chez les 50-64 ans varie de 3% en Grèce à 16% au Danemark. Les données SHARE révèlent que cette variation n’est pas liée à des différences en matière d’état de santé.
• De bonnes conditions de travail encouragent un départ à la retraite plus tardif. La qualité de l’emploi au cours des années qui précèdent la retraite –que ce soit le niveau de contrôle que chacun a sur son travail ou la façon dont il juge ses efforts récompensés– est meilleure au nord qu’au sud de l’Europe. Ces différences de qualité de l’emploi se traduisent par des différences de bienêtre, particulièrement en matière de santé ou de dépression.
• Inciter à la retraite anticipée revient à se priver d’une large part de la force de travail. Les différents systèmes nationaux de protection sociale génèrent des comportements variés de participation au marché du travail ou de départ à la retraite. Il y a davantage de jeunes retraités dans les pays qui permettent la retraite anticipée ou offrent des retraites généreuses, comme l’Autriche, la France et les pays du sud de l’Europe.
• Demander à bénéficier d’une pension d’invalidité n’est pas lié à l’état de santé. La prévalence des prestations d’invalidité chez les 50-64 ans varie de 3% en Grèce à 16% au Danemark. Les données SHARE révèlent que cette variation n’est pas liée à des différences en matière d’état de santé.
• De bonnes conditions de travail encouragent un départ à la retraite plus tardif. La qualité de l’emploi au cours des années qui précèdent la retraite –que ce soit le niveau de contrôle que chacun a sur son travail ou la façon dont il juge ses efforts récompensés– est meilleure au nord qu’au sud de l’Europe. Ces différences de qualité de l’emploi se traduisent par des différences de bienêtre, particulièrement en matière de santé ou de dépression.
Réseaux sociaux et familiaux des seniors en Europe
• La disparition de la famille est un mythe. Près d’un tiers des personnes de 65 ans et plus aide un membre de sa famille ou s’occupe de ses petits-enfants quotidiennement, pour une durée moyenne de 4,6 heures. La proximité géographique entre les différentes générations facilite ces contacts.
• Au nord, les parents donnent, tandis qu’au sud, ils reçoivent. Les transferts financiers entre générations constituent une source de revenus importante. Au nord de l’Europe, les enfants reçoivent davantage de leurs parents tandis qu’au sud ce sont davantage les parents qui reçoivent de leurs enfants.
• Le bénévolat est fréquent dans certains pays. Au total, 10% des 50 ans et plus exercent une activité bénévole. Le bénévolat est plus fréquent en Scandinavie et aux Pays-Bas et moins développé en Espagne et en Grèce.
• Au nord, les parents donnent, tandis qu’au sud, ils reçoivent. Les transferts financiers entre générations constituent une source de revenus importante. Au nord de l’Europe, les enfants reçoivent davantage de leurs parents tandis qu’au sud ce sont davantage les parents qui reçoivent de leurs enfants.
• Le bénévolat est fréquent dans certains pays. Au total, 10% des 50 ans et plus exercent une activité bénévole. Le bénévolat est plus fréquent en Scandinavie et aux Pays-Bas et moins développé en Espagne et en Grèce.
Statut économique, niveau de revenus et patrimoine des seniors en Europe
• Les inégalités de consommation sont plus faibles que les inégalités financières. Les inégalités en matière de consommation sont moins fortes que les inégalités de revenus qui sont elles-mêmes moins importantes que les inégalités de patrimoine.
• Les ressources non financières atténuent la pauvreté. Un taux élevé de propriétaires dans les pays du Sud aide à réduire les effets de la pauvreté. De même, vivre avec un de ses enfants préserve de la pauvreté non seulement dans les pays méditerranéens mais aussi en Allemagne.
• Les ressources non financières atténuent la pauvreté. Un taux élevé de propriétaires dans les pays du Sud aide à réduire les effets de la pauvreté. De même, vivre avec un de ses enfants préserve de la pauvreté non seulement dans les pays méditerranéens mais aussi en Allemagne.
L’enquête SHARE
L’enquête SHARE répond au souhait du Conseil européen de créer une base de données pour la recherche empirique sur le vieillissement de la population européenne. À cette fin, elle collecte des données individuelles sur la santé, les réseaux sociaux et familiaux ainsi
que le statut socioéconomique des seniors en Europe.
SHARE suit plus de 40 000 personnes, âgées de 50 ans et plus, dans 14 pays européens (Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, France, Grèce, Irlande, Italie, Pays-Bas, Pologne, République tchèque, Suède, Suisse) et en Israël. L’enquête sera bientôt étendue à la Slovénie.
Par son étendue et son champ, SHARE offre des informations uniques sur la façon dont des contextes institutionnels, économiques, sociaux et culturels divers affectent les individus et le processus de vieillissement dans les différentes régions européennes.
Le nombre d’utilisateurs enregistrés est déjà supérieur au millier et, quatre ans après son démarrage, SHARE a déjà suscité plus de publications scientifiques que les enquêtes similaires au bout du même laps de temps. La réalisation de l’enquête est assurée en France par l’IRDES et l’INSEE.
que le statut socioéconomique des seniors en Europe.
SHARE suit plus de 40 000 personnes, âgées de 50 ans et plus, dans 14 pays européens (Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, France, Grèce, Irlande, Italie, Pays-Bas, Pologne, République tchèque, Suède, Suisse) et en Israël. L’enquête sera bientôt étendue à la Slovénie.
Par son étendue et son champ, SHARE offre des informations uniques sur la façon dont des contextes institutionnels, économiques, sociaux et culturels divers affectent les individus et le processus de vieillissement dans les différentes régions européennes.
Le nombre d’utilisateurs enregistrés est déjà supérieur au millier et, quatre ans après son démarrage, SHARE a déjà suscité plus de publications scientifiques que les enquêtes similaires au bout du même laps de temps. La réalisation de l’enquête est assurée en France par l’IRDES et l’INSEE.