Exposition à des risques professionnels physiques ou psychosociaux, secteurs professionnels particulièrement soumis à des tâches pénibles, niveau de qualification des emplois, linéarité des carrières professionnelles…
L'étude de la Dares sur la capacité des salariés à faire le même travail jusqu'à la retraite a observé les facteurs qui influent sur le sentiment des salariés quant à leur capacité à tenir leur emploi jusqu'à la retraite.
L'étude de la Dares sur la capacité des salariés à faire le même travail jusqu'à la retraite a observé les facteurs qui influent sur le sentiment des salariés quant à leur capacité à tenir leur emploi jusqu'à la retraite.
Contraintes psychosociales et fatigue physique, deux facteurs cumulatifs
Alors qu'une réforme sur les retraites est en discussion au Parlement, les auteurs de l'étude estiment que "la question de la capacité des salariés à rester au travail se pose".
L'étude trace les trois grands axes qui conditionnent le sentiment d’insoutenabilité du travail :
Paradoxalement, le sentiment d’insoutenabilité du travail décroît avec l’âge. Il est plus présent chez les femmes (41% contre 34% chez les hommes) mais semble fortement lié à la charge familiale, notamment pour celles qui ont eu à élever des enfants (dans le cas de situations monoparentales, le sentiment est identique chez les deux sexes).
La catégorie socio-professionnelle (cadre, profession intermédiaire, employé ou ouvrier) joue peu, même si le sentiment d’insoutenabilité est moins présent chez les cadres.
En revanche, les secteurs professionnels sont plus déterminants, avec une plus grande inquiétude pour les métiers de l’accueil du public (caissiers, employés de banque, des assurances et de l’hôtellerie-restauration), de l’action sociale ou pour les ouvriers dans la manutention, le bâtiment ou la mécanique.
Les contraintes psychosociales dans le travail (insécurité économique, intensité des tâches, rapports sociaux dégradés…) exercent également une forte influence.
Quand les facteurs se cumulent (contraintes physiques et psychiques), la présence dans l'emploi occupé est plus difficile.
Les salariés ayant connu des interruptions de travail longue (chômage, arrêts maladie, congés parentaux étendus…) sont également plus pessimistes quant à leur capacité à poursuivre leur activité jusqu'à la retraite.
L'étude trace les trois grands axes qui conditionnent le sentiment d’insoutenabilité du travail :
- l’organisation du travail ;
- les conditions de travail ;
- la situation des salariés (état de santé, articulation entre vie privée et travail…)
Paradoxalement, le sentiment d’insoutenabilité du travail décroît avec l’âge. Il est plus présent chez les femmes (41% contre 34% chez les hommes) mais semble fortement lié à la charge familiale, notamment pour celles qui ont eu à élever des enfants (dans le cas de situations monoparentales, le sentiment est identique chez les deux sexes).
La catégorie socio-professionnelle (cadre, profession intermédiaire, employé ou ouvrier) joue peu, même si le sentiment d’insoutenabilité est moins présent chez les cadres.
En revanche, les secteurs professionnels sont plus déterminants, avec une plus grande inquiétude pour les métiers de l’accueil du public (caissiers, employés de banque, des assurances et de l’hôtellerie-restauration), de l’action sociale ou pour les ouvriers dans la manutention, le bâtiment ou la mécanique.
Les contraintes psychosociales dans le travail (insécurité économique, intensité des tâches, rapports sociaux dégradés…) exercent également une forte influence.
Quand les facteurs se cumulent (contraintes physiques et psychiques), la présence dans l'emploi occupé est plus difficile.
Les salariés ayant connu des interruptions de travail longue (chômage, arrêts maladie, congés parentaux étendus…) sont également plus pessimistes quant à leur capacité à poursuivre leur activité jusqu'à la retraite.
Un sentiment moindre chez les salariés qui changent de situation professionnelle
Selon l'étude, il est toutefois possible de réduire ce sentiment d’insoutenabilité notamment par :
Mais, les dispositifs de prévention, lorsqu’ils sont juste de l’ordre de l'information, semblent avoir peu d'effet sur le caractère soutenable du travail.
D'ailleurs, 30% des salariés considérant leur emploi comme insoutenable à l'approche de leur départ en retraite (majoritairement pour des raisons de santé) partent avant d'accéder à une retraite à taux plein et perçoivent, par voie de conséquence, des montants de pension inférieurs.
En revanche, l'étude permet d'observer que les salariés ayant changé de de situation professionnelle (pour exercer une activité indépendante, occuper un autre poste au sein de l’entreprise ou aller vers une autre profession) sont moins inquiets quant à leur capacité à poursuivre.
Source
- davantage d’autonomie laissée aux travailleurs ;
- un meilleur soutien social de la part de l’employeur ;
- une diminution des contraintes horaires et de l'intensité au travail.
Mais, les dispositifs de prévention, lorsqu’ils sont juste de l’ordre de l'information, semblent avoir peu d'effet sur le caractère soutenable du travail.
D'ailleurs, 30% des salariés considérant leur emploi comme insoutenable à l'approche de leur départ en retraite (majoritairement pour des raisons de santé) partent avant d'accéder à une retraite à taux plein et perçoivent, par voie de conséquence, des montants de pension inférieurs.
En revanche, l'étude permet d'observer que les salariés ayant changé de de situation professionnelle (pour exercer une activité indépendante, occuper un autre poste au sein de l’entreprise ou aller vers une autre profession) sont moins inquiets quant à leur capacité à poursuivre.
Source