Tribune libre de Jean-Marc Coursin, président des QuinquasCitoyens
En France, les entreprises se séparent, dès 45 ans, de leurs personnels les plus âgés avec des arguments qui ne résistent pas à l'analyse au vu de ce qui se passe dans les autres pays. Elles ne les embauchent pas non plus !
Avec un taux d'emploi des seniors qui se situe à 39%, la France est nettement en dessous de la moyenne européenne (45,6 %). L'Allemagne est à 50%, objectif européen pour 2010. Les pays scandinaves ont pratiquement résolu la question du vieillissement de la population (en Suède, 70% des seniors sont en activité). La discrimination à l'emploi des seniors coûtent aux Français au moins 10 milliards d’euros par an, d’après le Conseil d'Analyse Economique !
En France, nous assistons à un véritable gâchis de compétences inexploitées. Cela coûte excessivement cher à la collectivité. Les dispositifs publics visant à améliorer l'accès des seniors au marché de l'emploi n'ont pas eu, à ce jour, de résultats notables.
La rupture conventionnelle, introduite en 2008 par la loi de modernisation du marché du travail, est devenue un outil de pression sur les Quinquas afin de les pousser à quitter l’entreprise, et d'utiliser leurs compétences, au besoin, dans une sorte de salariat déguisé sans protection sociale sous couvert du statut de l'auto-entrepreneur.
Depuis le 1er janvier 2010, un décret oblige les employeurs à mettre en place un "plan seniors", sur la base d'accords négociés avec les syndicats. Sur le terrain, cette mesure n'a pas donné un emploi aux seniors exclus du travail alors que l’âge légal du départ à la retraite passe progressivement à 62 ans. De plus, le nombre de ruptures conventionnelles ne fait qu’augmenter et les retraités qui cumulent retraite à taux plein et travail confisquent des emplois à ceux qui veulent vivre de leur travail et se constituer une pension suffisante pour vivre dignement.
L'association « Les Quinquas Citoyens » est engagée dans la lutte contre la discrimination à l'emploi par l'âge, et se fixe pour objectif de promouvoir l'idée d'un emploi soutenable pour toutes et pour tous avant une retraite digne. Cette structure prend une part active dans les débats consacrés à la question des seniors et intervient sous diverses formes : Témoignages dans les médias, interpellation de personnalités politiques, participation aux journées de mobilisation, etc.
En France, les entreprises se séparent, dès 45 ans, de leurs personnels les plus âgés avec des arguments qui ne résistent pas à l'analyse au vu de ce qui se passe dans les autres pays. Elles ne les embauchent pas non plus !
Avec un taux d'emploi des seniors qui se situe à 39%, la France est nettement en dessous de la moyenne européenne (45,6 %). L'Allemagne est à 50%, objectif européen pour 2010. Les pays scandinaves ont pratiquement résolu la question du vieillissement de la population (en Suède, 70% des seniors sont en activité). La discrimination à l'emploi des seniors coûtent aux Français au moins 10 milliards d’euros par an, d’après le Conseil d'Analyse Economique !
En France, nous assistons à un véritable gâchis de compétences inexploitées. Cela coûte excessivement cher à la collectivité. Les dispositifs publics visant à améliorer l'accès des seniors au marché de l'emploi n'ont pas eu, à ce jour, de résultats notables.
La rupture conventionnelle, introduite en 2008 par la loi de modernisation du marché du travail, est devenue un outil de pression sur les Quinquas afin de les pousser à quitter l’entreprise, et d'utiliser leurs compétences, au besoin, dans une sorte de salariat déguisé sans protection sociale sous couvert du statut de l'auto-entrepreneur.
Depuis le 1er janvier 2010, un décret oblige les employeurs à mettre en place un "plan seniors", sur la base d'accords négociés avec les syndicats. Sur le terrain, cette mesure n'a pas donné un emploi aux seniors exclus du travail alors que l’âge légal du départ à la retraite passe progressivement à 62 ans. De plus, le nombre de ruptures conventionnelles ne fait qu’augmenter et les retraités qui cumulent retraite à taux plein et travail confisquent des emplois à ceux qui veulent vivre de leur travail et se constituer une pension suffisante pour vivre dignement.
L'association « Les Quinquas Citoyens » est engagée dans la lutte contre la discrimination à l'emploi par l'âge, et se fixe pour objectif de promouvoir l'idée d'un emploi soutenable pour toutes et pour tous avant une retraite digne. Cette structure prend une part active dans les débats consacrés à la question des seniors et intervient sous diverses formes : Témoignages dans les médias, interpellation de personnalités politiques, participation aux journées de mobilisation, etc.