Tous les ans, le 9 aout, Singapour (qui signifie littéralement la « ville du lion ») célèbre sa journée nationale (NDP) au son de son hymne national : Majulah Singapura. Cette année, la 54ème depuis son indépendance, était un peu particulière puisqu’elle rendait hommage au 200ème anniversaire depuis sa découverte par Sir Raffles en 1819.
Rappelons que le Britannique Thomas Stamford Bingley Raffles était un militaire doublé d’un naturaliste. Il célèbre dans le sud-est asiatique pour avoir fondé la ville de Singapour.
Comme le rappelle le site Internet Wikipedia, En 1819, il signe un traité avec le sultan de Johor pour fonder le 29 janvier dans l'île de Temasek à l'extrémité de la péninsule Malaise, un poste de commerce qui deviendra Singapour.
Rappelons que le Britannique Thomas Stamford Bingley Raffles était un militaire doublé d’un naturaliste. Il célèbre dans le sud-est asiatique pour avoir fondé la ville de Singapour.
Comme le rappelle le site Internet Wikipedia, En 1819, il signe un traité avec le sultan de Johor pour fonder le 29 janvier dans l'île de Temasek à l'extrémité de la péninsule Malaise, un poste de commerce qui deviendra Singapour.
Il déclare officiellement la fondation de la ville le 6 février de la même année. Bien évidemment, le célèbre palace The Raffles, qui vient tout juste de rouvrir, lui rend hommage.
Ce petit point d’histoire étant précisé, revenons sur le défilé singapourien du 9 aout 2019, le fameux National Day Parade : le gouvernement a souhaité cette année, mettre plus particulièrement en avant dans la présentation de son armée, un char d’anciens militaires (39) issus de la génération Merdeka.
Rappelons que la génération Merdeka est née entre 1950 et 1959. Elle a connu l’indépendance de Singapour en 1965 et c’est de fait, « la » génération qui a construit cette ville-état moderne du sud-est asiatique sous la gouvernance de Lee Kwan-yew, le fameux premier ministre à l’origine de l’émancipation de Singapour vis-à-vis de la Malaisie.
Ce petit point d’histoire étant précisé, revenons sur le défilé singapourien du 9 aout 2019, le fameux National Day Parade : le gouvernement a souhaité cette année, mettre plus particulièrement en avant dans la présentation de son armée, un char d’anciens militaires (39) issus de la génération Merdeka.
Rappelons que la génération Merdeka est née entre 1950 et 1959. Elle a connu l’indépendance de Singapour en 1965 et c’est de fait, « la » génération qui a construit cette ville-état moderne du sud-est asiatique sous la gouvernance de Lee Kwan-yew, le fameux premier ministre à l’origine de l’émancipation de Singapour vis-à-vis de la Malaisie.
Les hommes de cette génération sont ceux qui, les premiers, ont servi dans l’armée singapourienne ; ils ont connu les débuts tumultueux de la naissance de leur pays. Mais c’est aussi cette génération d’anciens qui a permis à cette « petite île » du sud-est asiatique qui se trouve pratiquement sur l’équateur, de se développer avec une croissance insolente depuis une cinquantaine d’année.
Aujourd’hui encore, les Singapouriens de toutes générations, savent combien ils doivent à ces seniors qui ont bâti les fondations de ce pays. C’est la raison pour laquelle, le gouvernement actuel a souhaité les faire défiler, pour leur rendre hommage.
Précisons que d’une manière générale, Singapour est l’un des pays qui œuvre le plus (et le mieux) pour l’intergénération. A cet effet, pendant le spectacle qui a suivi le défilé du 9 aout dernier, toutes les générations d’artistes étaient volontairement représentées et c’est Ramli Sarip, 66 ans, l’un des pères fondateurs de la scène rock de Singapour, qui a chanté l’hymne national.
Jean-Philippe Tarot
Aujourd’hui encore, les Singapouriens de toutes générations, savent combien ils doivent à ces seniors qui ont bâti les fondations de ce pays. C’est la raison pour laquelle, le gouvernement actuel a souhaité les faire défiler, pour leur rendre hommage.
Précisons que d’une manière générale, Singapour est l’un des pays qui œuvre le plus (et le mieux) pour l’intergénération. A cet effet, pendant le spectacle qui a suivi le défilé du 9 aout dernier, toutes les générations d’artistes étaient volontairement représentées et c’est Ramli Sarip, 66 ans, l’un des pères fondateurs de la scène rock de Singapour, qui a chanté l’hymne national.
Jean-Philippe Tarot