A l’origine, le but du projet SHARE était de recueillir des données fiables sur la vie des seniors européens et de les communiquer aux chercheurs et aux décideurs politiques des domaines de la santé publique, de l'économie et des sciences sociales.
Concrètement, les données ont été recueillies à partir de 2004, auprès d'environ 30.000 personnes de 50 ans et plus, dans quinze pays d'Europe. Initialement, l'étude s'est intéressée à la santé, au travail, à la sécurité financière et aux prestations de retraite, ainsi qu'aux relations et à l'environnement familial.
« Une petite fille née en Suisse peut s'attendre à vivre quatre années de plus que celle née au Danemark, et cet écart est quasiment le même entre le Danemark et son voisin, la Suède. Pour mieux comprendre le vieillissement de l'homme, nous devons élucider les facteurs qui sous-tendent ces disparités surprenantes (génétique, modes de vie ou système de soins?). Les données recueillies par SHARE contribueront à cette tâche », peut-on lire dans le rapport.
En général, les résultats montrent que l'on vit plus longtemps dans les pays du sud de l'Europe, mais que les personnes âgées y sont plus souvent malades que dans le nord. On constate également que les personnes âgées sont en général plus riches et en meilleure santé au nord de l'Europe.
En termes de santé générale, les plus satisfaits sont les Danois, suivis par les Suédois et les Suisses. Par ailleurs, les femmes signalent plus fréquemment des problèmes de santé que les hommes, mais ceux-ci souffrent plus souvent de maladies plus graves, notamment de diabète ou de problèmes cardiaques et pulmonaires. Dans tous les pays étudiés, les hommes ont davantage tendance à être en surpoids que les femmes. .../...
Concrètement, les données ont été recueillies à partir de 2004, auprès d'environ 30.000 personnes de 50 ans et plus, dans quinze pays d'Europe. Initialement, l'étude s'est intéressée à la santé, au travail, à la sécurité financière et aux prestations de retraite, ainsi qu'aux relations et à l'environnement familial.
« Une petite fille née en Suisse peut s'attendre à vivre quatre années de plus que celle née au Danemark, et cet écart est quasiment le même entre le Danemark et son voisin, la Suède. Pour mieux comprendre le vieillissement de l'homme, nous devons élucider les facteurs qui sous-tendent ces disparités surprenantes (génétique, modes de vie ou système de soins?). Les données recueillies par SHARE contribueront à cette tâche », peut-on lire dans le rapport.
En général, les résultats montrent que l'on vit plus longtemps dans les pays du sud de l'Europe, mais que les personnes âgées y sont plus souvent malades que dans le nord. On constate également que les personnes âgées sont en général plus riches et en meilleure santé au nord de l'Europe.
En termes de santé générale, les plus satisfaits sont les Danois, suivis par les Suédois et les Suisses. Par ailleurs, les femmes signalent plus fréquemment des problèmes de santé que les hommes, mais ceux-ci souffrent plus souvent de maladies plus graves, notamment de diabète ou de problèmes cardiaques et pulmonaires. Dans tous les pays étudiés, les hommes ont davantage tendance à être en surpoids que les femmes. .../...
Le projet SHARE a également étudié les dépenses personnelles des seniors en matière de soins de santé, d'utilisation des services de santé et de qualité des soins, et noté de nombreuses possibilités d'améliorations.
En particulier, il a constaté un manque important en matière d'évaluation gériatrique (par exemple en demandant au patient quels médicaments il prend déjà) et en tests de dépistage, « ce qui souligne le besoin d'intensifier les initiatives de médecine préventive » indiquent les auteurs de ce rapport.
L'étude a découvert que les dépenses en soins de santé privés et publics s'élèvent par personne à 1.200 euros en Grèce et en Espagne, contre près de 3.000 euros au Danemark. Cependant, il n'existe pas nécessairement de corrélation entre les dépenses et l'espérance de vie. Le plus inquiétant, selon le rapport, est qu'aux Pays-Bas, en Allemagne et au Danemark, l'espérance de vie est inférieure à la moyenne, alors que les dépenses en soins de santé sont supérieures...
Le rapport SHARE montre aussi, une forte corrélation entre la santé (et le comportement envers les soins) et le statut socio-économique en Europe. Chez les personnes ayant un faible niveau d'éducation, les probabilités d'inactivité physique et d'obésité sont plus élevées que chez celles qui ont reçu une éducation supérieure, respectivement de 70% et de 50%.
Cette relation avec le statut socio-économique se retrouve pour la santé mentale : la dépression est plus fréquente chez les personnes ayant un faible revenu ou patrimoine, notamment dans les pays du nord de l'Europe. Le rapport souligne que « l'état dépressif augmente avec l'âge dans la plupart des pays étudiés », et qu’il « est plus fréquent chez les femmes que chez les hommes. En particulier, les pays du sud de l'Europe montrent une différence très importante, l'état dépressif étant largement plus présent chez les femmes âgées ».
Et le rapport de conclure que ce projet « a entrepris des efforts considérables pour proposer des données réellement comparables, afin de pouvoir étudier d'une manière fiable comment les différences entre les cultures, les conditions de vie et les approches politiques influencent la qualité de vie des Européens, juste avant et après l'âge de la retraite ».
Notons que le projet SHARE couvre une grande partie de l'Europe, mais n'inclut pas les nouveaux États membres ni le Royaume-Uni. Le projet recueillera des données sur ces pays au cours de sa prochaine phase.
Pour de plus amples informations, consulter : SHARE
En particulier, il a constaté un manque important en matière d'évaluation gériatrique (par exemple en demandant au patient quels médicaments il prend déjà) et en tests de dépistage, « ce qui souligne le besoin d'intensifier les initiatives de médecine préventive » indiquent les auteurs de ce rapport.
L'étude a découvert que les dépenses en soins de santé privés et publics s'élèvent par personne à 1.200 euros en Grèce et en Espagne, contre près de 3.000 euros au Danemark. Cependant, il n'existe pas nécessairement de corrélation entre les dépenses et l'espérance de vie. Le plus inquiétant, selon le rapport, est qu'aux Pays-Bas, en Allemagne et au Danemark, l'espérance de vie est inférieure à la moyenne, alors que les dépenses en soins de santé sont supérieures...
Le rapport SHARE montre aussi, une forte corrélation entre la santé (et le comportement envers les soins) et le statut socio-économique en Europe. Chez les personnes ayant un faible niveau d'éducation, les probabilités d'inactivité physique et d'obésité sont plus élevées que chez celles qui ont reçu une éducation supérieure, respectivement de 70% et de 50%.
Cette relation avec le statut socio-économique se retrouve pour la santé mentale : la dépression est plus fréquente chez les personnes ayant un faible revenu ou patrimoine, notamment dans les pays du nord de l'Europe. Le rapport souligne que « l'état dépressif augmente avec l'âge dans la plupart des pays étudiés », et qu’il « est plus fréquent chez les femmes que chez les hommes. En particulier, les pays du sud de l'Europe montrent une différence très importante, l'état dépressif étant largement plus présent chez les femmes âgées ».
Et le rapport de conclure que ce projet « a entrepris des efforts considérables pour proposer des données réellement comparables, afin de pouvoir étudier d'une manière fiable comment les différences entre les cultures, les conditions de vie et les approches politiques influencent la qualité de vie des Européens, juste avant et après l'âge de la retraite ».
Notons que le projet SHARE couvre une grande partie de l'Europe, mais n'inclut pas les nouveaux États membres ni le Royaume-Uni. Le projet recueillera des données sur ces pays au cours de sa prochaine phase.
Pour de plus amples informations, consulter : SHARE