Adapter son comportement pour conduire plus longtemps et en toute sécurité est important explique le Docteur Jean-Pierre Aquino, gériatre à l’hôpital de la Porte Verte : « avec l’âge, des modifications physiologiques apparaissent et peuvent avoir un impact négatif sur la conduite. L’ouïe est moins bonne, les réflexes (temps d’analyse et de réaction) moins vifs et l’acuité visuelle diminue ».
Et le spécialiste d’ajouter : « la capacité à récupérer d’un éblouissement peut prendre jusqu’à 2 minutes chez les plus de 40 ans contre 15 secondes chez les moins de 25 ans. L’accommodation entre vision de près et vision de loin est en outre plus difficile ». Bref, rien de fondamentalement bloquant pour continuer à conduire, mais il faut être conscient de ces petits handicaps, se former et faire avec. Sans compter qu’une révision du code de la route (dont les connaissances sont souvent très anciennes) n’est jamais superflue !
Par ailleurs, avec une bonne hygiène de vie, il est possible de pallier ces déficiences par quelques mesures simples : consulter son médecin pour un suivi régulier, vérifier la compatibilité de ses traitements médicamenteux avec l’exercice de la conduite (certains font dormir et/ou accentuent les temps de réaction), faire évaluer sa vue et son audition et le cas échéant apporter la correction nécessaire. Enfin, il convient de veiller à ne prendre la route qu’en pleine possession de ses moyens !
Les proches ont aussi un rôle à jouer, par exemple en évaluant et en alertant si les réflexes semblent diminués. Même si ce n’est pas toujours simple à aborder, il faut absolument prévenir ses parents dès que l’on sent une petite faiblesse. Dans leur intérêt, mais également dans celui des autres conducteurs et piétons…
C’est la raison pour laquelle Malakoff Médéric propose à 700 retraités de participer à un programme de sensibilisation et de prévention baptisé la « Journée Loisir et Sécurité Routière ». Celle-ci est développée en partenariat avec l’ECF et animée par un professionnel. Comme le souligne Pascal Andrieux, Directeur de l’action sociale Malakoff Médéric : « l’objectif est de permettre aux seniors de faire le point sur leurs connaissances des évolutions du code de la route, d’évaluer leur vision et leurs réflexes, et de leur présenter les aides à la conduite proposées sur les véhicules ».
« Il ne s’agit pas d’alarmer les participants ou de heurter leur sensibilité, bien au contraire ! » ajoute Christelle Oberholz, directrice générale de l’ECF CESR. « Ces séances sont constructives et bienveillantes, elles remettent en confiance et rassurent les participants sur leur marge d’action pour rester autonomes le plus longtemps possible ».
Et le spécialiste d’ajouter : « la capacité à récupérer d’un éblouissement peut prendre jusqu’à 2 minutes chez les plus de 40 ans contre 15 secondes chez les moins de 25 ans. L’accommodation entre vision de près et vision de loin est en outre plus difficile ». Bref, rien de fondamentalement bloquant pour continuer à conduire, mais il faut être conscient de ces petits handicaps, se former et faire avec. Sans compter qu’une révision du code de la route (dont les connaissances sont souvent très anciennes) n’est jamais superflue !
Par ailleurs, avec une bonne hygiène de vie, il est possible de pallier ces déficiences par quelques mesures simples : consulter son médecin pour un suivi régulier, vérifier la compatibilité de ses traitements médicamenteux avec l’exercice de la conduite (certains font dormir et/ou accentuent les temps de réaction), faire évaluer sa vue et son audition et le cas échéant apporter la correction nécessaire. Enfin, il convient de veiller à ne prendre la route qu’en pleine possession de ses moyens !
Les proches ont aussi un rôle à jouer, par exemple en évaluant et en alertant si les réflexes semblent diminués. Même si ce n’est pas toujours simple à aborder, il faut absolument prévenir ses parents dès que l’on sent une petite faiblesse. Dans leur intérêt, mais également dans celui des autres conducteurs et piétons…
C’est la raison pour laquelle Malakoff Médéric propose à 700 retraités de participer à un programme de sensibilisation et de prévention baptisé la « Journée Loisir et Sécurité Routière ». Celle-ci est développée en partenariat avec l’ECF et animée par un professionnel. Comme le souligne Pascal Andrieux, Directeur de l’action sociale Malakoff Médéric : « l’objectif est de permettre aux seniors de faire le point sur leurs connaissances des évolutions du code de la route, d’évaluer leur vision et leurs réflexes, et de leur présenter les aides à la conduite proposées sur les véhicules ».
« Il ne s’agit pas d’alarmer les participants ou de heurter leur sensibilité, bien au contraire ! » ajoute Christelle Oberholz, directrice générale de l’ECF CESR. « Ces séances sont constructives et bienveillantes, elles remettent en confiance et rassurent les participants sur leur marge d’action pour rester autonomes le plus longtemps possible ».
Programme type d’une Journée Loisir et sécurité routière
1. Réactualisation des connaissances en matière de code de la route
2. Réflexion sur les effets du vieillissement sur la conduite automobile
3. Recherche d’indices pour la conduite et le traitement de l’information au volant
4. Ateliers d’évaluation :
a. Evaluation interactive du temps de réaction
b. Simulation de troubles de la vision
5. Présentation des aides à la conduite
Journée « Loisir et Sécurité Routière » jusqu’au 8 décembre (de 9h à 17h)
Aulnay sous Bois – 18 et 19 octobre
Paris – 18 octobre
Amiens – 20 octobre
Strasbourg – 21 octobre
Maison Alfort – 8 décembre
1. Réactualisation des connaissances en matière de code de la route
2. Réflexion sur les effets du vieillissement sur la conduite automobile
3. Recherche d’indices pour la conduite et le traitement de l’information au volant
4. Ateliers d’évaluation :
a. Evaluation interactive du temps de réaction
b. Simulation de troubles de la vision
5. Présentation des aides à la conduite
Journée « Loisir et Sécurité Routière » jusqu’au 8 décembre (de 9h à 17h)
Aulnay sous Bois – 18 et 19 octobre
Paris – 18 octobre
Amiens – 20 octobre
Strasbourg – 21 octobre
Maison Alfort – 8 décembre