Objet de nombreux clichés, les seniors sont souvent perçus comme des individus dont la vie sociale est sur le déclin ou ne se limite qu’aux repas familiaux du dimanche ou visites de musées avec ses petits-enfants.
L’étude du site Internet Quintonic dynamite ces stéréotypes et rétablit la vérité ! Il y a une vie sociale après le cap des 50 ans !
Les seniors sont d’ailleurs nombreux à l’affirmer : l’amitié est importante pour 58% d’entre eux. Pour 39% des sondés, c’est même quelque chose d’indispensable… Et pour cause, ils attribuent comme premier bénéfice de l’amitié, l’entraide (54%). Enfin, malgré l’explosion des réseaux sociaux et communautés virtuelles, les seniors sont catégoriques : l’amitié ne peut être exclusivement virtuelle, la rencontre physique est indispensable pour 93% d’entre eux.
« En dehors du fait que l’amitié est importante pour les seniors, c’est cette place capitale qu’ils accordent à la rencontre physique, qui est remarquable. Le fait que la présence de l’autre est une condition sine qua non dans le rapport amical ne révèle non pas un rejet des nouvelles technologies et du virtuel de la part des seniors mais plutôt le fait que le partage soit le ciment de toute relation amicale. Arrivés à 50 ans, les hommes et femmes souhaitent davantage se retrouver pour échanger » souligne Alain Héril, psychanalyste.
Y’a-t-il une vie (sociale) après la retraite ? Que tous ceux qui craignent que la fin de leur vie professionnelle signe la fin de leur vie sociale se rassurent ! En effet, 54% des seniors estiment que la retraite n’a pas impacté leur vie sociale et qu’ils voient toujours autant leurs amis. Mieux : 23% des retraités affirment qu’ils les voient davantage depuis !
Les seniors mettent en effet leur temps libre à profit pour les amis. Un senior sur deux déclare ainsi voir au moins deux fois par semaine ses amis (51%). Et 18% d’entre eux les voient même, au minimum, deux à trois fois par semaine.
L’étude du site Internet Quintonic dynamite ces stéréotypes et rétablit la vérité ! Il y a une vie sociale après le cap des 50 ans !
Les seniors sont d’ailleurs nombreux à l’affirmer : l’amitié est importante pour 58% d’entre eux. Pour 39% des sondés, c’est même quelque chose d’indispensable… Et pour cause, ils attribuent comme premier bénéfice de l’amitié, l’entraide (54%). Enfin, malgré l’explosion des réseaux sociaux et communautés virtuelles, les seniors sont catégoriques : l’amitié ne peut être exclusivement virtuelle, la rencontre physique est indispensable pour 93% d’entre eux.
« En dehors du fait que l’amitié est importante pour les seniors, c’est cette place capitale qu’ils accordent à la rencontre physique, qui est remarquable. Le fait que la présence de l’autre est une condition sine qua non dans le rapport amical ne révèle non pas un rejet des nouvelles technologies et du virtuel de la part des seniors mais plutôt le fait que le partage soit le ciment de toute relation amicale. Arrivés à 50 ans, les hommes et femmes souhaitent davantage se retrouver pour échanger » souligne Alain Héril, psychanalyste.
Y’a-t-il une vie (sociale) après la retraite ? Que tous ceux qui craignent que la fin de leur vie professionnelle signe la fin de leur vie sociale se rassurent ! En effet, 54% des seniors estiment que la retraite n’a pas impacté leur vie sociale et qu’ils voient toujours autant leurs amis. Mieux : 23% des retraités affirment qu’ils les voient davantage depuis !
Les seniors mettent en effet leur temps libre à profit pour les amis. Un senior sur deux déclare ainsi voir au moins deux fois par semaine ses amis (51%). Et 18% d’entre eux les voient même, au minimum, deux à trois fois par semaine.
A tous ceux qui croient que loisirs entre seniors riment forcément avec musées et bals musettes, qu’ils se détrompent !
Les sorties de nos parents et grands-parents n’ont rien à envier aux « soirées appartements » des plus jeunes : les quinquas et plus préfèrent en grande majorité se retrouver pour une soirée chez eux (59%).
A l’inverse, sorties culturelles et bars remportent le moins de succès auprès du 3ème âge (respectivement 15% et 9%).
« Là encore, les seniors montrent, par leur préférence pour les soirées entre amis, qu’ils ressentent un besoin, peut être encore plus fort qu’à d’autres âges, d’échanger avec des personnes qui en sont au même point dans leur parcours de vie. A 50 ans, l’envie de se poser et de dresser un premier bilan de sa vie, de mettre de l’ordre dans ses priorités, et de partager ses réflexions avec d’autres personnes est plus forte que jamais. Ce n’est pas dans un bar bruyant ou au cinéma qu’ils pourront avoir ces échanges d’où la préférence pour un cadre intime » décrypte le docteur Alain Héril.
Loyaux et dévoués, les seniors n’ont pas froid aux yeux : un senior sur quatre affirme ainsi qu’il serait prêt à risquer sa vie par amitié. Plus de 65% des personnes interrogées iraient même jusqu’à accepter de changer de comportement et 10% abandonneraient tout pour un ami. La réalité est tout aussi évocatrice puisque 16% des sondés déclarent avoir pris part à une bagarre pour un ami et 40% ont déjà pris un billet de train ou d’avion sur un coup de tête.
A quoi attribuer ce fort dévouement envers leurs amis ? Peut-être au soutien et à l’écoute qu’ils leur apportent … Ils sont en effet 66% à se sentir plus écoutés par leurs amis contre seulement 21% par la famille et … seulement 13% par leur conjoint(e) !
« Les seniors semblent ici mettre l’amitié au même niveau que l’amour. En déclarant qu’ils se sentent davantage écoutés par leurs amis plutôt que par leurs conjoints, c’est même un rôle quasi-thérapeutique qu’ils semblent attribuer aux relations amicales. Grâce à sa faculté d’écoute, on se sent capable de tout confier à l’ami, même ce que l’on ne saurait dire à son conjoint. L’amitié devient alors un rapport qui guérit et permet de dépasser les aléas et les souffrances de la vie » analyse Docteur Alain Héril.
Une amitié qui laisse place à l’intergénérationnel… Ainsi, 89% des seniors interrogés affirment avoir des amis plus jeunes avec des différences d’âges plus ou moins importantes (5 à 10 ans pour 38%, 10 à 15 ans pour 25% et 15 à 20 ans pour 13%). Et pour plus de 45% d’entre eux, cette différence d’âge permet de confronter des points de vue différents et donc de s’enrichir mutuellement.
« Alors qu’on tend à dépeindre le senior comme une personne fermée, presque « réac », ces chiffres nous indiquent plutôt que les seniors sont loin d’avoir les idées forcément arrêtées et qu’ils ont besoin de confronter leur vision à celles des autres, fussent-ils d’une génération plus jeune. On est ici dans une vision active du sénior, qui n’a pas perdu de sa curiosité intellectuelle et possède une grande ouverture d’esprit » conclut Docteur Alain Héril.
*Méthodologie : Quintonic.fr a interrogé sur son site 4261 internautes du 15 janvier au 25 février.
Les sorties de nos parents et grands-parents n’ont rien à envier aux « soirées appartements » des plus jeunes : les quinquas et plus préfèrent en grande majorité se retrouver pour une soirée chez eux (59%).
A l’inverse, sorties culturelles et bars remportent le moins de succès auprès du 3ème âge (respectivement 15% et 9%).
« Là encore, les seniors montrent, par leur préférence pour les soirées entre amis, qu’ils ressentent un besoin, peut être encore plus fort qu’à d’autres âges, d’échanger avec des personnes qui en sont au même point dans leur parcours de vie. A 50 ans, l’envie de se poser et de dresser un premier bilan de sa vie, de mettre de l’ordre dans ses priorités, et de partager ses réflexions avec d’autres personnes est plus forte que jamais. Ce n’est pas dans un bar bruyant ou au cinéma qu’ils pourront avoir ces échanges d’où la préférence pour un cadre intime » décrypte le docteur Alain Héril.
Loyaux et dévoués, les seniors n’ont pas froid aux yeux : un senior sur quatre affirme ainsi qu’il serait prêt à risquer sa vie par amitié. Plus de 65% des personnes interrogées iraient même jusqu’à accepter de changer de comportement et 10% abandonneraient tout pour un ami. La réalité est tout aussi évocatrice puisque 16% des sondés déclarent avoir pris part à une bagarre pour un ami et 40% ont déjà pris un billet de train ou d’avion sur un coup de tête.
A quoi attribuer ce fort dévouement envers leurs amis ? Peut-être au soutien et à l’écoute qu’ils leur apportent … Ils sont en effet 66% à se sentir plus écoutés par leurs amis contre seulement 21% par la famille et … seulement 13% par leur conjoint(e) !
« Les seniors semblent ici mettre l’amitié au même niveau que l’amour. En déclarant qu’ils se sentent davantage écoutés par leurs amis plutôt que par leurs conjoints, c’est même un rôle quasi-thérapeutique qu’ils semblent attribuer aux relations amicales. Grâce à sa faculté d’écoute, on se sent capable de tout confier à l’ami, même ce que l’on ne saurait dire à son conjoint. L’amitié devient alors un rapport qui guérit et permet de dépasser les aléas et les souffrances de la vie » analyse Docteur Alain Héril.
Une amitié qui laisse place à l’intergénérationnel… Ainsi, 89% des seniors interrogés affirment avoir des amis plus jeunes avec des différences d’âges plus ou moins importantes (5 à 10 ans pour 38%, 10 à 15 ans pour 25% et 15 à 20 ans pour 13%). Et pour plus de 45% d’entre eux, cette différence d’âge permet de confronter des points de vue différents et donc de s’enrichir mutuellement.
« Alors qu’on tend à dépeindre le senior comme une personne fermée, presque « réac », ces chiffres nous indiquent plutôt que les seniors sont loin d’avoir les idées forcément arrêtées et qu’ils ont besoin de confronter leur vision à celles des autres, fussent-ils d’une génération plus jeune. On est ici dans une vision active du sénior, qui n’a pas perdu de sa curiosité intellectuelle et possède une grande ouverture d’esprit » conclut Docteur Alain Héril.
*Méthodologie : Quintonic.fr a interrogé sur son site 4261 internautes du 15 janvier au 25 février.