Qui peut raisonnablement penser que la réforme du système de retraite puisse être annulée dans les semaines à venir ? La probabilité paraît en effet ridiculement faible, n'en déplaise à Mathilde Panot qui a déclaré hier sur X : "Nous présentons aujourd'hui une proposition de loi pour révoquer la retraite à 64 ans. Il incombera à chacun de prendre ses responsabilités pour décider s'il souhaite renverser un gouvernement sur la révocation de la retraite à 64 ans".
Bien que La France Insoumise ait formulé cette proposition, le cheminement d'un texte législatif n'en demeure pas moins soumis à un processus complexe et tortueux. Il est donc peu probable que la proposition de LFI atteigne le Bureau de l'Assemblée nationale pour être soumis au vote des députés. Tout du moins pas dans l'immédiat, la recomposition politique actuelle compliquant sensiblement les procédures à suivre.
Admettons que la démarche initiée par La France Insoumise se concrétise par le dépôt d'un texte législatif par un groupe parlementaire et que ledit texte soit ajouté à temps à l'agenda de l'Assemblée. L'examen du texte, s'il a lieu, serait probablement reporté jusqu'à la session parlementaire suivante, autrement dit après les vacances d'été. Le Bureau de l'Assemblée nationale a certes changé de manière spectaculaire, 12 de ses 22 membres étant désormais issus du NFP -ce qui peut accélérer le processus, mais cela semble tout de même assez peu probable dans les délais impartis.
Une autre éventualité aurait été l'accession du NFP au pouvoir, ce qui est exclu à court terme. Dans un geste qui a trahi une certaine urgence après deux semaines de chaos dans les rangs du NFP, la trentenaire Lucie Castets a été sortie du chapeau en dernier ressort pour être proposée pour le poste de Premier ministre, ce même mardi. Une possibilité aussitôt balayée d'un revers de bras par Emmanuel Macron, qui a renvoyé chacun dans ses 15 mètres le soir même, en déclarant qu'il ne prendrait aucune décision pour nommer un 1er Ministre avant la deuxième quinzaine d'Aout -à minima, soit après la fin des Jeux Olympiques.
Exit donc le scénario d'une abrogation qui serait proposée par LFI et le NFP et votée grâce à l'appui du RN -comble de l'ironie- dans le courant de l'été.
Dans ce contexte et à la veille de l'ouverture des JO de Paris 2024, il ne fait donc plus guère de doute que les français -dans leur grande majorité- vont pouvoir profiter un peu de leurs vacances pour oublier cette piètre politique-spectacle, ou chacun revendique une légitimité et/ou une majorité souvent bien éloignée de la réalité des urnes.
Bien que La France Insoumise ait formulé cette proposition, le cheminement d'un texte législatif n'en demeure pas moins soumis à un processus complexe et tortueux. Il est donc peu probable que la proposition de LFI atteigne le Bureau de l'Assemblée nationale pour être soumis au vote des députés. Tout du moins pas dans l'immédiat, la recomposition politique actuelle compliquant sensiblement les procédures à suivre.
Admettons que la démarche initiée par La France Insoumise se concrétise par le dépôt d'un texte législatif par un groupe parlementaire et que ledit texte soit ajouté à temps à l'agenda de l'Assemblée. L'examen du texte, s'il a lieu, serait probablement reporté jusqu'à la session parlementaire suivante, autrement dit après les vacances d'été. Le Bureau de l'Assemblée nationale a certes changé de manière spectaculaire, 12 de ses 22 membres étant désormais issus du NFP -ce qui peut accélérer le processus, mais cela semble tout de même assez peu probable dans les délais impartis.
Une autre éventualité aurait été l'accession du NFP au pouvoir, ce qui est exclu à court terme. Dans un geste qui a trahi une certaine urgence après deux semaines de chaos dans les rangs du NFP, la trentenaire Lucie Castets a été sortie du chapeau en dernier ressort pour être proposée pour le poste de Premier ministre, ce même mardi. Une possibilité aussitôt balayée d'un revers de bras par Emmanuel Macron, qui a renvoyé chacun dans ses 15 mètres le soir même, en déclarant qu'il ne prendrait aucune décision pour nommer un 1er Ministre avant la deuxième quinzaine d'Aout -à minima, soit après la fin des Jeux Olympiques.
Exit donc le scénario d'une abrogation qui serait proposée par LFI et le NFP et votée grâce à l'appui du RN -comble de l'ironie- dans le courant de l'été.
Dans ce contexte et à la veille de l'ouverture des JO de Paris 2024, il ne fait donc plus guère de doute que les français -dans leur grande majorité- vont pouvoir profiter un peu de leurs vacances pour oublier cette piètre politique-spectacle, ou chacun revendique une légitimité et/ou une majorité souvent bien éloignée de la réalité des urnes.