Le plan greffe 2012-2016 prévoit de favoriser le développement des greffes à partir de donneurs vivant (objectif de 600 greffes/an d’ici fin 2016). Dans ce cadre, l’Agence de la biomédecine poursuit son travail d’information pour sensibiliser le grand public à l’intérêt du don du vivant. Il s’agit pour l’Agence de lever les freins, les inquiétudes et de favoriser ce geste altruiste.
Le don du vivant est une pratique encore trop peu connue que certains candidats à la greffe de rein n’osent pas aborder avec leur entourage. Avoir des difficultés à accepter l’idée de faire prendre un risque, aussi minime soit-il, à un proche, est bien compréhensible. Par ailleurs, la décision de donner doit se faire de façon libre, éclairée et volontaire sans aucune forme de pression psychologique ou financière.
La greffe rénale à partir d’un donneur vivant présente toutefois d’excellents résultats pour les patients. L’un des exemples les plus connus est celui de l’acteur Richard Berry qui en 2005, alors qu’il avait 54 ans, fit don de l’un de ses reins à sa sœur de deux ans de moins que lui et qui était en insuffisance rénale terminale. Une opération qui sauva la vie de sa benjamine.
Rappelons que le rein, organe indispensable à la vie, permet d’éliminer des déchets, de maintenir une hydratation normale et de produire des hormones et des protéines nécessaires au bon fonctionnement du corps. Lorsque cet organe est malade, le patient est en insuffisance rénale chronique. Si la situation s’aggrave, cette insuffisance est en phase terminale et nécessite une prise en charge en urgence. Plus de 79.355 personnes en France sont traitées pour insuffisance rénale terminale. Elles sont alors dialysées et/ou sont en attente d’une greffe de rein (par don post-mortem ou don du vivant). Important à savoir : le rein est le seul organe entier dont on peut faire don de son vivant car on peut vivre avec un seul rein.
« Donner un rein à mon mari, c’était pour moi naturel, une évidence, indique Béatrice, 50 ans, donneur pour son époux. Je n’en pouvais plus de le voir recevoir des dialyses, épuisé, le teint gris. Tout mon amour pour lui ne suffisait malheureusement pas. J’avais le moyen de l’aider et j’avais besoin de le faire autant pour lui que pour moi. Le retour de son teint rosé après l’opération a été ma meilleure récompense ».
Quand elle est possible, la greffe rénale est le meilleur traitement de l’insuffisance rénale chronique terminale, et ce, d’autant plus lorsque la greffe est envisageable grâce au don d’un proche. Elle permet de restituer toutes les fonctions rénales et améliore considérablement la qualité de vie du patient ainsi que son espérance de vie. A noter qu’une grande partie des personnes inscrites sur la liste d’attente sont concernées par l’insuffisance rénale chronique terminale.
Le don du vivant est une pratique encore trop peu connue que certains candidats à la greffe de rein n’osent pas aborder avec leur entourage. Avoir des difficultés à accepter l’idée de faire prendre un risque, aussi minime soit-il, à un proche, est bien compréhensible. Par ailleurs, la décision de donner doit se faire de façon libre, éclairée et volontaire sans aucune forme de pression psychologique ou financière.
La greffe rénale à partir d’un donneur vivant présente toutefois d’excellents résultats pour les patients. L’un des exemples les plus connus est celui de l’acteur Richard Berry qui en 2005, alors qu’il avait 54 ans, fit don de l’un de ses reins à sa sœur de deux ans de moins que lui et qui était en insuffisance rénale terminale. Une opération qui sauva la vie de sa benjamine.
Rappelons que le rein, organe indispensable à la vie, permet d’éliminer des déchets, de maintenir une hydratation normale et de produire des hormones et des protéines nécessaires au bon fonctionnement du corps. Lorsque cet organe est malade, le patient est en insuffisance rénale chronique. Si la situation s’aggrave, cette insuffisance est en phase terminale et nécessite une prise en charge en urgence. Plus de 79.355 personnes en France sont traitées pour insuffisance rénale terminale. Elles sont alors dialysées et/ou sont en attente d’une greffe de rein (par don post-mortem ou don du vivant). Important à savoir : le rein est le seul organe entier dont on peut faire don de son vivant car on peut vivre avec un seul rein.
« Donner un rein à mon mari, c’était pour moi naturel, une évidence, indique Béatrice, 50 ans, donneur pour son époux. Je n’en pouvais plus de le voir recevoir des dialyses, épuisé, le teint gris. Tout mon amour pour lui ne suffisait malheureusement pas. J’avais le moyen de l’aider et j’avais besoin de le faire autant pour lui que pour moi. Le retour de son teint rosé après l’opération a été ma meilleure récompense ».
Quand elle est possible, la greffe rénale est le meilleur traitement de l’insuffisance rénale chronique terminale, et ce, d’autant plus lorsque la greffe est envisageable grâce au don d’un proche. Elle permet de restituer toutes les fonctions rénales et améliore considérablement la qualité de vie du patient ainsi que son espérance de vie. A noter qu’une grande partie des personnes inscrites sur la liste d’attente sont concernées par l’insuffisance rénale chronique terminale.