L'un des sujets qui avait enflammé les débats lors de la discussion de la réforme était celui des petites retraites. Les textes publiés ce vendredi viennent apportent quelques éclaircissements attendus par de nombreux retraités ou futurs retraités.
Les pensions minimales des retraités actuels qui relèvent du régime général, du régime agricole ou du régime des cultes vont ainsi être revalorisées. Environ 1,7 million d'entre elles devraient bénéficier d'une augmentation, annonce le ministère.
Une première vague de revalorisations, concernant "environ 700 000" pensions, est prévue pour l'automne 2023. Les revalorisations suivantes interviendront au printemps 2024, avec effet rétroactif au 1er septembre 2023.
Pour ceux qui prendront leur retraite à partir du 1er septembre 2023, les textes prévoient une revalorisation du minimum de pension "à hauteur de 100 € par mois", à compter du versement effectué début octobre. Environ 200 000 nouveaux retraités devraient bénéficier de cette hausse chaque année, "soit près d'un départ sur quatre", selon le ministère.
Le minimum de pension sera indexé sur le smic dès septembre et non plus sur l'inflation. Cette mesure vise à éviter une déconnexion des pensions par rapport au salaire minimum. "Concrètement, 200 000 nouveaux retraités toucheront 85 % du smic net pour une carrière complète au smic, soit 1 200 €", a explicité la députée de la majorité Charlotte Parmentier-Lecocq.
Cette annonce est une contrepartie d'une réforme largement critiquée. En décembre dernier, Franck Riester, ministre des relations avec le Parlement, avait déclaré que "l'objectif est qu'avec une carrière complète, personne ne parte en retraite avec moins de 1 200 € net par mois". Cela semblait être une contrepartie sociale au report de l'âge légal de départ de 62 à 64 ans. Cependant, il avait ensuite fait volte-face en février en ramenant le nombre de personnes concernées à "des dizaines de milliers". Il avait même évoqué des "fausses nouvelles" propagées par les oppositions concernant le périmètre de ce montant minimum.
Un autre point précisé par les décrets du 11 août concerne le cumul emploi-retraite qui touche plus d'un demi-million de retraités. Ces derniers pourront augmenter leur pension en demandant une "seconde pension" calculée sur la base des mêmes règles que la première après une période de cumul.
Enfin, les contours du dispositif de retraite progressive sont désormais connus : les salariés en fin de carrière pourront passer à temps partiel et bénéficier d'une partie de leur retraite deux ans avant l'âge légal de départ. Ce dispositif sera étendu dès le 1er septembre aux fonctionnaires, aux professionnels libéraux et aux avocats.
Il reste encore beaucoup à faire avant que tous les aspects soient clarifiés mais ces nouveaux décrets marquent un pas important dans la mise en œuvre effective et concrète de cette réforme controversée.
Les pensions minimales des retraités actuels qui relèvent du régime général, du régime agricole ou du régime des cultes vont ainsi être revalorisées. Environ 1,7 million d'entre elles devraient bénéficier d'une augmentation, annonce le ministère.
Une première vague de revalorisations, concernant "environ 700 000" pensions, est prévue pour l'automne 2023. Les revalorisations suivantes interviendront au printemps 2024, avec effet rétroactif au 1er septembre 2023.
Pour ceux qui prendront leur retraite à partir du 1er septembre 2023, les textes prévoient une revalorisation du minimum de pension "à hauteur de 100 € par mois", à compter du versement effectué début octobre. Environ 200 000 nouveaux retraités devraient bénéficier de cette hausse chaque année, "soit près d'un départ sur quatre", selon le ministère.
Le minimum de pension sera indexé sur le smic dès septembre et non plus sur l'inflation. Cette mesure vise à éviter une déconnexion des pensions par rapport au salaire minimum. "Concrètement, 200 000 nouveaux retraités toucheront 85 % du smic net pour une carrière complète au smic, soit 1 200 €", a explicité la députée de la majorité Charlotte Parmentier-Lecocq.
Cette annonce est une contrepartie d'une réforme largement critiquée. En décembre dernier, Franck Riester, ministre des relations avec le Parlement, avait déclaré que "l'objectif est qu'avec une carrière complète, personne ne parte en retraite avec moins de 1 200 € net par mois". Cela semblait être une contrepartie sociale au report de l'âge légal de départ de 62 à 64 ans. Cependant, il avait ensuite fait volte-face en février en ramenant le nombre de personnes concernées à "des dizaines de milliers". Il avait même évoqué des "fausses nouvelles" propagées par les oppositions concernant le périmètre de ce montant minimum.
Un autre point précisé par les décrets du 11 août concerne le cumul emploi-retraite qui touche plus d'un demi-million de retraités. Ces derniers pourront augmenter leur pension en demandant une "seconde pension" calculée sur la base des mêmes règles que la première après une période de cumul.
Enfin, les contours du dispositif de retraite progressive sont désormais connus : les salariés en fin de carrière pourront passer à temps partiel et bénéficier d'une partie de leur retraite deux ans avant l'âge légal de départ. Ce dispositif sera étendu dès le 1er septembre aux fonctionnaires, aux professionnels libéraux et aux avocats.
Il reste encore beaucoup à faire avant que tous les aspects soient clarifiés mais ces nouveaux décrets marquent un pas important dans la mise en œuvre effective et concrète de cette réforme controversée.