Le RGO : une pathologie fréquente, le plus souvent bénigne, mais avec des répercussions sur la qualité de vie
Le reflux gastro-oesophagien (RGO) correspond au passage anormal et répété d’une partie du contenu gastrique acide vers l’oesophage. Il se caractérise par des symptômes typiques : une sensation de brûlure au niveau du creux de l’estomac remontant jusqu’à la gorge (pyrosis) et/ou des régurgitations acides dans la bouche. Les symptômes apparaissent généralement après les repas ou pendant la nuit.
Le RGO, lorsqu’il est fréquent (plus d’une fois par semaine) altère la qualité de vie. D’après l’étude Bretagne, près d’une personne sur trois dans la population française (soit 17 millions) souffrirait de brûlures d’estomac avec un retentissement sur la qualité de vie, parfois important.
Prise en charge actuelle : prévention et traitements
Dans la plupart des cas, le RGO évolue de façon chronique sans entraîner de complications.
Par conséquent, l’objectif majeur est le soulagement des symptômes du patient pour un retour à une qualité de vie normale.
L’AFSSAPS recommande pour diminuer la fréquence des brûlures d’estomac des mesures posturales et hygiéno-diététiques puis un recours à un traitement médical si ces mesures simples sont insuffisantes.
Le reflux gastro-oesophagien (RGO) correspond au passage anormal et répété d’une partie du contenu gastrique acide vers l’oesophage. Il se caractérise par des symptômes typiques : une sensation de brûlure au niveau du creux de l’estomac remontant jusqu’à la gorge (pyrosis) et/ou des régurgitations acides dans la bouche. Les symptômes apparaissent généralement après les repas ou pendant la nuit.
Le RGO, lorsqu’il est fréquent (plus d’une fois par semaine) altère la qualité de vie. D’après l’étude Bretagne, près d’une personne sur trois dans la population française (soit 17 millions) souffrirait de brûlures d’estomac avec un retentissement sur la qualité de vie, parfois important.
Prise en charge actuelle : prévention et traitements
Dans la plupart des cas, le RGO évolue de façon chronique sans entraîner de complications.
Par conséquent, l’objectif majeur est le soulagement des symptômes du patient pour un retour à une qualité de vie normale.
L’AFSSAPS recommande pour diminuer la fréquence des brûlures d’estomac des mesures posturales et hygiéno-diététiques puis un recours à un traitement médical si ces mesures simples sont insuffisantes.
- Jusqu’à la fin des années 1970 : seuls les pansements gastriques étaient disponibles
. Les antiacides
Ce sont généralement des mélanges de sels d’aluminium, de magnésium ou de calcium qui neutralisent localement l’acidité du contenu de l’estomac et apportent un soulagement immédiat, mais de courte durée.
. Les alginates
Ils forment un gel visqueux surnageant sur la partie supérieure du contenu de l’estomac qui s’oppose au reflux et protège la paroi de l’oesophage. Leur effet est quasi-immédiat et de courte durée.
- Années 80 : arrivée des antihistaminiques H2 (anti-H2)
Les anti-H2, première génération d’anti-sécrétoires gastriques, inhibent la sécrétion acide de l’estomac par blocage des récepteurs H2 à l’histamine. Leur effet est bref, d’intensité modérée, diminuant dans le temps.
- Années 90 : un tournant avec l’arrivée des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP)
Cette nouvelle classe est capable d’inhiber la sécrétion acide gastrique par un mécanisme entièrement nouveau, en inhibant spécifiquement la pompe à proton (responsable de la production d’acide dans l’estomac). Les IPP ont une activité antisécrétoire supérieure à celle des anti-H2.
Aujourd’hui, le marché français des médicaments du RGO sur prescription est largement dominé par les IPP : 56,7 millions d’unités loin devant les antiacides 17,5 millions et les anti-H2, 2,8 millions d’unités. Toutefois, en « Médication Conseil », l’offre était jusqu’alors limitée aux anti-H2, aux alginates et aux antiacides ; ces derniers dominant le marché avec 70% des unités vendues.
« Jusqu’à présent, le patient en automédication disposait de médicaments permettant un soulagement rapide mais ponctuel des symptômes liés au RGO, moins puissants que les
IPP. Les IPP bénéficient d’une longue expérience en ce qui concerne leur efficacité et leur sécurité d’emploi en tant que médicament de prescription. La disponibilité d’un IPP en conseil, sous réserve d’un encadrement tel qu’il est proposé actuellement, est un progrès pour les patients souffrant de RGO fréquent. En bloquant spécifiquement la sécrétion acide à la source, ils permettent un soulagement durable des symptômes fréquents du RGO » souligne à cette occasion le professeur Benamouzig.
. Les antiacides
Ce sont généralement des mélanges de sels d’aluminium, de magnésium ou de calcium qui neutralisent localement l’acidité du contenu de l’estomac et apportent un soulagement immédiat, mais de courte durée.
. Les alginates
Ils forment un gel visqueux surnageant sur la partie supérieure du contenu de l’estomac qui s’oppose au reflux et protège la paroi de l’oesophage. Leur effet est quasi-immédiat et de courte durée.
- Années 80 : arrivée des antihistaminiques H2 (anti-H2)
Les anti-H2, première génération d’anti-sécrétoires gastriques, inhibent la sécrétion acide de l’estomac par blocage des récepteurs H2 à l’histamine. Leur effet est bref, d’intensité modérée, diminuant dans le temps.
- Années 90 : un tournant avec l’arrivée des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP)
Cette nouvelle classe est capable d’inhiber la sécrétion acide gastrique par un mécanisme entièrement nouveau, en inhibant spécifiquement la pompe à proton (responsable de la production d’acide dans l’estomac). Les IPP ont une activité antisécrétoire supérieure à celle des anti-H2.
Aujourd’hui, le marché français des médicaments du RGO sur prescription est largement dominé par les IPP : 56,7 millions d’unités loin devant les antiacides 17,5 millions et les anti-H2, 2,8 millions d’unités. Toutefois, en « Médication Conseil », l’offre était jusqu’alors limitée aux anti-H2, aux alginates et aux antiacides ; ces derniers dominant le marché avec 70% des unités vendues.
« Jusqu’à présent, le patient en automédication disposait de médicaments permettant un soulagement rapide mais ponctuel des symptômes liés au RGO, moins puissants que les
IPP. Les IPP bénéficient d’une longue expérience en ce qui concerne leur efficacité et leur sécurité d’emploi en tant que médicament de prescription. La disponibilité d’un IPP en conseil, sous réserve d’un encadrement tel qu’il est proposé actuellement, est un progrès pour les patients souffrant de RGO fréquent. En bloquant spécifiquement la sécrétion acide à la source, ils permettent un soulagement durable des symptômes fréquents du RGO » souligne à cette occasion le professeur Benamouzig.
RGO : résultats de l’enquête européenne Nycomed - Gfk
Une grande enquête européenne, réalisée par Gfk pour Nycomed dans 13 pays européens auprès de 27 000 patients, décrit pour la première fois les attentes, les besoins et le comportement des patients souffrant de RGO notamment en France.
Le RGO : une symptomatologie fréquente dans la population générale
D’après cette enquête, en France, 36% de la population adulte souffre de brûlures d’estomac ou de symptômes proches (régurgitations acides) et 44% des patients se plaignent d’une altération importante de leur bien-être ou de leur qualité de vie lors de ces épisodes. Les hommes et les femmes sont touchés à part égale.
Perception et comportement des patients souffrant de RGO
Les patients réagissent différemment face aux symptômes de RGO. Les causes présumées de la maladie et le vécu conditionneront l’attitude du patient et les mesures prises pour se soigner. Cette grande enquête a permis d’identifier huit profils.
• Le culpabilisé : « c’est ma faute, je devrais changer mon mode de vie… »
- J‘ai la sensation d‘être responsable et d‘infliger les brûlures d‘estomac à mon organisme car c‘est la conséquence de mon mauvais comportement alimentaire.
- Mon comportement a une forte influence sur la survenue de RGO ainsi que son intensité.
- J‘ai le sentiment que je devrais modifier mon mode de vie.
• Le fataliste : « c’est comme ça que je suis, donc je vis avec… »
- Le RGO est quelque chose avec lequel on doit vivre car il n‘y a probablement pas de solution excepté l‘accepter.
- Au bout d‘un certain moment vous finissez par vous habituer et à l‘oublier la plupart du temps.
• Le désespéré : « cela m’affecte beaucoup dans ma vie sociale, je donnerais tout pour trouver une solution… »
- A cause des symptômes et de la souffrance du RGO, cela a un impact sur ma vie quotidienne notamment en limitant beaucoup ma vie sociale.
- Je cherche des solutions….
- Le RGO peut me gâcher une soirée entière avec mes proches.
• Le proactif : « j’ai un problème, je cherche une solution… »
- Face au RGO, je demande conseil à un médecin ou à un pharmacien et n’hésite pas à essayer régulièrement de nouvelles solutions.
• Le pudique : « c’est mon problème, je le garde pour moi… »
- Je n’aime ni parler de RGO ni quand d’autres personnes se plaignent de ce type de problèmes.
- En général, sauf quand c’est grave, je n’aime pas que l’on se plaigne de sa santé.
• Le naturopathe : « mes troubles digestifs sont la conséquence d’un déséquilibre, je laisse la nature jouer son rôle… »
- Les traitements à base de plantes sont ceux vers lesquels je me tourne en priorité car ils sont très efficaces tout comme les remèdes « maison ».
• Le réfractaire : « Les médicaments sont des produits chimiques et ne sont pas une solution à mon problème… »
- Je ne peux pas m‘imaginer prendre un médicament régulièrement, je les réserve uniquement pour les cas les plus graves.
• Le suspicieux : « je ne suis pas sûr des médicaments et donc mal à l’aise lorsque j’en prends un… »
Un même constat : des patients insuffisamment informés… et traités
Une proportion non négligeable de patients fait une mauvaise analyse de l’origine des symptômes de RGO : ils estiment que ces derniers sont la conséquence d’une mauvaise hygiène de vie, n’identifiant pas le RGO comme une pathologie à part entière.
Ils mettent en route des mesures hygiéno-diététiques :
• Modification de l’alimentation (moins grasse, moins épicée) pour 53% des patients,
• Diminution de la consommation en alcool (32%) ou café (27%),
• Changement de style de vie (activité sportive…) (22%)…
Mais seuls 43% prennent un traitement prescrit par un médecin. La proportion de patients sollicitant un conseil auprès de leur pharmacien est encore plus faible : 20%. Et 14% des patients symptomatiques ne font rien.
*Rappelons que l’AMM en automédication de Pantozol Control a été obtenue à l’unanimité des 27 états membres.
Le RGO : une symptomatologie fréquente dans la population générale
D’après cette enquête, en France, 36% de la population adulte souffre de brûlures d’estomac ou de symptômes proches (régurgitations acides) et 44% des patients se plaignent d’une altération importante de leur bien-être ou de leur qualité de vie lors de ces épisodes. Les hommes et les femmes sont touchés à part égale.
Perception et comportement des patients souffrant de RGO
Les patients réagissent différemment face aux symptômes de RGO. Les causes présumées de la maladie et le vécu conditionneront l’attitude du patient et les mesures prises pour se soigner. Cette grande enquête a permis d’identifier huit profils.
• Le culpabilisé : « c’est ma faute, je devrais changer mon mode de vie… »
- J‘ai la sensation d‘être responsable et d‘infliger les brûlures d‘estomac à mon organisme car c‘est la conséquence de mon mauvais comportement alimentaire.
- Mon comportement a une forte influence sur la survenue de RGO ainsi que son intensité.
- J‘ai le sentiment que je devrais modifier mon mode de vie.
• Le fataliste : « c’est comme ça que je suis, donc je vis avec… »
- Le RGO est quelque chose avec lequel on doit vivre car il n‘y a probablement pas de solution excepté l‘accepter.
- Au bout d‘un certain moment vous finissez par vous habituer et à l‘oublier la plupart du temps.
• Le désespéré : « cela m’affecte beaucoup dans ma vie sociale, je donnerais tout pour trouver une solution… »
- A cause des symptômes et de la souffrance du RGO, cela a un impact sur ma vie quotidienne notamment en limitant beaucoup ma vie sociale.
- Je cherche des solutions….
- Le RGO peut me gâcher une soirée entière avec mes proches.
• Le proactif : « j’ai un problème, je cherche une solution… »
- Face au RGO, je demande conseil à un médecin ou à un pharmacien et n’hésite pas à essayer régulièrement de nouvelles solutions.
• Le pudique : « c’est mon problème, je le garde pour moi… »
- Je n’aime ni parler de RGO ni quand d’autres personnes se plaignent de ce type de problèmes.
- En général, sauf quand c’est grave, je n’aime pas que l’on se plaigne de sa santé.
• Le naturopathe : « mes troubles digestifs sont la conséquence d’un déséquilibre, je laisse la nature jouer son rôle… »
- Les traitements à base de plantes sont ceux vers lesquels je me tourne en priorité car ils sont très efficaces tout comme les remèdes « maison ».
• Le réfractaire : « Les médicaments sont des produits chimiques et ne sont pas une solution à mon problème… »
- Je ne peux pas m‘imaginer prendre un médicament régulièrement, je les réserve uniquement pour les cas les plus graves.
• Le suspicieux : « je ne suis pas sûr des médicaments et donc mal à l’aise lorsque j’en prends un… »
Un même constat : des patients insuffisamment informés… et traités
Une proportion non négligeable de patients fait une mauvaise analyse de l’origine des symptômes de RGO : ils estiment que ces derniers sont la conséquence d’une mauvaise hygiène de vie, n’identifiant pas le RGO comme une pathologie à part entière.
Ils mettent en route des mesures hygiéno-diététiques :
• Modification de l’alimentation (moins grasse, moins épicée) pour 53% des patients,
• Diminution de la consommation en alcool (32%) ou café (27%),
• Changement de style de vie (activité sportive…) (22%)…
Mais seuls 43% prennent un traitement prescrit par un médecin. La proportion de patients sollicitant un conseil auprès de leur pharmacien est encore plus faible : 20%. Et 14% des patients symptomatiques ne font rien.
*Rappelons que l’AMM en automédication de Pantozol Control a été obtenue à l’unanimité des 27 états membres.