Près des trois-quarts des Français s'intéressent à la généalogie

Découvrir ses ancêtres et se reconnecter aux fils de son histoire est une volonté profonde, intime que beaucoup d'entre nous manifestent au cours de notre vie. Véritable passion française, la troisième après le jardinage et le bricolage selon la Fédération Française de Généalogie, la généalogie attire de nombreux Français et bien sûr, surtout les seniors.

PAR SENIORACTU.COM | Publié le 06/12/2022

Ainsi, selon l’enquête Geneanet, site de généalogie et l’FOP menée en 2022 auprès des Français, près des trois-quarts de nos compatriotes sont intéressés par leur racines et leurs origines et nombre d’entre eux ont déjà sauté le pas en effectuant des recherches sur leur histoire et en y consacrant du temps.
 
En tout, 44% des personnes interrogées effectuent ou ont déjà effectué des recherches sur l’histoire de leur famille. Un taux qui s’élève sans surprise d’ailleurs, à 58% chez les plus de 65 ans. Près d’un Français sur 10 réalise actuellement des recherches généalogiques.
 
Parmi eux, plus des deux-tiers (67%) travaillent sur leurs recherches au moins deux fois par mois et 29% plusieurs fois par semaine. Ils sont d’ailleurs 61% à avoir commencé la quête de leurs origines il y a moins de cinq ans. A contrario, quatre personnes sur dix intéressées par la généalogie n'ont pas encore entrepris de recherches.
 
Toujours selon ce sondage, sept Français sur dix se disent intéressés par leurs racines et leurs origines dont un petit tiers (31%) se dit très intéressé. Si l’on creuse plus loin, les femmes (74%) et les habitants de la région parisienne (76%) se révèlent être les plus intéressés par leur généalogie !
 
Pour rappel, construire sa généalogie, c'est partir à la recherche de son histoire familiale. C’est donc découvrir et/ou réaliser son arbre généalogique pour les trois-quarts, retrouver des photos de famille anciennes et le visage de ses ancêtres (59%) et l'origine de son nom de famille (57%).
 
Mais bien évidemment, c’est aussi découvrir des cousins éloignés (30%) et savoir si nous sommes apparentés à des personnes célèbres (27%, c’est toujours amusant à savoir) sont également évoqués parmi les raisons les plus intéressantes pour commencer son arbre généalogique.
 
De nombreuses raisons peuvent amener à entreprendre des recherches sur son histoire familiale et ses origines. Un tiers -32%- effectuant ou ayant effectué des recherches a été motivés par l’envie de savoir d’où il venait, 17% ont cité la curiosité comme première motivation, 13% ont souhaité connaître l’histoire de leur famille et 9% ont eu besoin de rechercher un/des nom(s) de famille ou de découvrir l'identité d’un parent (disparu, enfant adopté, etc.).
 
La majorité des sondés (6 sur 10) est tout à fait d’accord avec l’idée que les recherches prennent du temps et la totalité -90%- d’entre eux est d’accord sur le fait qu’elles permettent de transmettre l’histoire familiale aux générations futures. Enfin, 90% des répondants estiment que les recherches sont compliquées mais aussi passionnantes (83%) !
 
« Cette étude vient confirmer que la généalogie demeure réellement une passion française et non pas seulement un phénomène de mode » déclare à cette occasion Christophe Becker, directeur du site Geneanet.
 
Et de poursuivre : « découvrir ses ancêtres et se reconnecter aux fils de son histoire est une volonté profonde, intime, que beaucoup d'entre nous manifestent au cours de leur vie, et de plus en plus de Français sautent le pas en débutant leur généalogie ».
 
« Il est vrai que la généalogie intéresse davantage les seniors car la construction de son arbre nécessite du temps. Cependant, depuis quelques années, on constate un rajeunissement des personnes venant faire des recherches généalogiques.

Loin des clichés, les recherches généalogiques se font beaucoup sur internet et c’est est un véritable créateur de lien intergénérationnel puisqu’il faut, si on le peut, interroger ses parents et grands-parents pour commencer son arbre généalogique 
» conclut Christophe Becker.
 
*Etude Geneanet menée par l’IFOP du 2 au 4 mars 2022 auprès d’un échantillon national représentatif de 1002 individus âgés de 18 ans et plus.










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