Interrogés sur leur manière de consommer dans leur vie de tous les jours, la grande majorité (86%) des Français s’estime en phase avec leurs valeurs. Ces sondés se disent aussi « plutôt cohérents avec celles-ci lorsqu’ils investissent (84%), dépensent (82%) et dans la façon de gagner leur argent (75%).
Des pourcentages qui semblent en phase avec ceux issus de la première édition de ce même Observatoire de juin 2021, parmi lesquels plus des deux-tiers (70%) de nos compatriotes estimaient que l’utilisation de leur argent était liée à leurs valeurs personnelles.
Si une majorité de Français (59%) croit qu’il est possible de changer ce qui ne va pas dans la société, 8 sur 10 pensent aussi que les individus et les entreprises peuvent contribuer à une utilisation plus juste de l’argent.
Un résultat qui fait écho à celui de la seconde édition de l’Observatoire sur le sens de l’argent de novembre 2021 dans lequel 52% des sondés estimaient que la manière d’utiliser leur argent pouvait influer sur la société.
Ces résultats démontrent que les Français prêtent un pouvoir sociétal, politique et bien sûr économique, déterminant à l’argent. De fait, ils sont entre 80 à 90% à penser que le rôle de l’argent est de favoriser le développement local (86%), d’agir pour l'environnement (78%) et de réduire les inégalités sociales (78%). Ils n’en oublient pas pour autant les problématiques internationales car ils sont près des trois-quarts (72%) à penser que l’argent peut agir en faveur de la paix dans le monde.
A l’heure où les Français s’inquiètent de la baisse du pouvoir d’achat, ils gardent à l’esprit le pouvoir transformateur de l’argent sur le long terme. Leur utilisation des banques et de leurs services a donc toute sa place dans leurs réflexions sur la cohérence entre leurs valeurs et leurs actes.
Avec 41 % des sondés qui ne savent pas vraiment et 16% qui ne savent pas du tout ce que les banques font de leur argent, ce sont en tout 57% des sondés qui méconnaissent la destination de leurs dépôts au sein de leur établissement bancaire ! Un constat qui illustre l’image opaque attribuée aux banques.
Si sont de l’ordre de 38% à penser qu’il n’est pas possible de savoir comment les banques utilisent l’argent déposé chez elles, 22% d’entre eux seulement pensent toutefois qu’il est possible de savoir comment les banques utilisent l’argent que nous y déposons et 21% dans certaines banques uniquement.
Les banques souffrent en effet de stéréotypes qui ont la vie dure : la moitié de nos compatriotes considère que, même si certaines se préoccupent plus que d'autres de l'intérêt collectif, elles restent néanmoins d’abord soumises à des intérêts financiers et individuels ! Pour 28% des personnes interrogées, aucune banque ne se préoccupe vraiment de l'intérêt collectif. Et ils sont seulement 11% à penser que des banques s’en préoccupent vraiment.
Pour 60% des sondés, le choix d'une banque peut avoir un impact sur la société. Ils attendent en priorité d’une banque responsable et durable qu’elle ait des pratiques commerciales respectueuses des clients : elle doit en effet avoir une politique de tarifs responsables sans chercher à vouloir réaliser une marge très élevée sur ce qui est vendu (52%) et que les collaborateurs ne proposent aux clients que ce qu'ils estiment être dans leur intérêt (50%).
Ils attendent ensuite des pratiques durables (46%), à savoir qu’elle finance majoritairement des projets liés à l’intérêt collectif et est éloignée des paradis fiscaux. Cela veut dire aussi dire qu’elle ne dépend pas d'actionnaires (43%), qu’elle intègre véritablement l'écologie dans sa politique et dans ses actes (35%), qu’elle est impliquée dans l'ancrage local et la connaissance de son territoire (34%).
Pour lever tous ces doutes, les banques doivent désormais rassurer les Français au travers de la qualité de leur relation client. Puis, apporter des éléments de preuve sur l’utilisation des dépôts qui leur sont apportés, en toute transparence.
*Étude en ligne réalisée par l’institut Viavoice du 10 au 17 juin 2022 auprès d’un échantillon de 1 000 personnes, représentatif de la population habitant en France Métropolitaine âgée de 16 ans et plus. Représentativité assurée par la méthode des quotas appliquée aux critères suivants : sexe, âge, profession, région et catégorie d’agglomération
Des pourcentages qui semblent en phase avec ceux issus de la première édition de ce même Observatoire de juin 2021, parmi lesquels plus des deux-tiers (70%) de nos compatriotes estimaient que l’utilisation de leur argent était liée à leurs valeurs personnelles.
Si une majorité de Français (59%) croit qu’il est possible de changer ce qui ne va pas dans la société, 8 sur 10 pensent aussi que les individus et les entreprises peuvent contribuer à une utilisation plus juste de l’argent.
Un résultat qui fait écho à celui de la seconde édition de l’Observatoire sur le sens de l’argent de novembre 2021 dans lequel 52% des sondés estimaient que la manière d’utiliser leur argent pouvait influer sur la société.
Ces résultats démontrent que les Français prêtent un pouvoir sociétal, politique et bien sûr économique, déterminant à l’argent. De fait, ils sont entre 80 à 90% à penser que le rôle de l’argent est de favoriser le développement local (86%), d’agir pour l'environnement (78%) et de réduire les inégalités sociales (78%). Ils n’en oublient pas pour autant les problématiques internationales car ils sont près des trois-quarts (72%) à penser que l’argent peut agir en faveur de la paix dans le monde.
A l’heure où les Français s’inquiètent de la baisse du pouvoir d’achat, ils gardent à l’esprit le pouvoir transformateur de l’argent sur le long terme. Leur utilisation des banques et de leurs services a donc toute sa place dans leurs réflexions sur la cohérence entre leurs valeurs et leurs actes.
Avec 41 % des sondés qui ne savent pas vraiment et 16% qui ne savent pas du tout ce que les banques font de leur argent, ce sont en tout 57% des sondés qui méconnaissent la destination de leurs dépôts au sein de leur établissement bancaire ! Un constat qui illustre l’image opaque attribuée aux banques.
Si sont de l’ordre de 38% à penser qu’il n’est pas possible de savoir comment les banques utilisent l’argent déposé chez elles, 22% d’entre eux seulement pensent toutefois qu’il est possible de savoir comment les banques utilisent l’argent que nous y déposons et 21% dans certaines banques uniquement.
Les banques souffrent en effet de stéréotypes qui ont la vie dure : la moitié de nos compatriotes considère que, même si certaines se préoccupent plus que d'autres de l'intérêt collectif, elles restent néanmoins d’abord soumises à des intérêts financiers et individuels ! Pour 28% des personnes interrogées, aucune banque ne se préoccupe vraiment de l'intérêt collectif. Et ils sont seulement 11% à penser que des banques s’en préoccupent vraiment.
Pour 60% des sondés, le choix d'une banque peut avoir un impact sur la société. Ils attendent en priorité d’une banque responsable et durable qu’elle ait des pratiques commerciales respectueuses des clients : elle doit en effet avoir une politique de tarifs responsables sans chercher à vouloir réaliser une marge très élevée sur ce qui est vendu (52%) et que les collaborateurs ne proposent aux clients que ce qu'ils estiment être dans leur intérêt (50%).
Ils attendent ensuite des pratiques durables (46%), à savoir qu’elle finance majoritairement des projets liés à l’intérêt collectif et est éloignée des paradis fiscaux. Cela veut dire aussi dire qu’elle ne dépend pas d'actionnaires (43%), qu’elle intègre véritablement l'écologie dans sa politique et dans ses actes (35%), qu’elle est impliquée dans l'ancrage local et la connaissance de son territoire (34%).
Pour lever tous ces doutes, les banques doivent désormais rassurer les Français au travers de la qualité de leur relation client. Puis, apporter des éléments de preuve sur l’utilisation des dépôts qui leur sont apportés, en toute transparence.
*Étude en ligne réalisée par l’institut Viavoice du 10 au 17 juin 2022 auprès d’un échantillon de 1 000 personnes, représentatif de la population habitant en France Métropolitaine âgée de 16 ans et plus. Représentativité assurée par la méthode des quotas appliquée aux critères suivants : sexe, âge, profession, région et catégorie d’agglomération