Etape inévitable dans la vie des femmes (aux alentours de l’âge de 50 ans) la ménopause est surtout connue pour ses symptômes : fatigue, bouffées de chaleur, sautes d’humeur, baisse de la libido, douleurs articulaires…
Pour rappel, il s’agit de l’arrêt du fonctionnement ovarien, donc de la fin définitive des règles chez la femme. La période qui la précède –qui peut durer de quelques mois à quatre ans– est qualifiée de périménopause ou de préménopause. Cette phase qui marque la fin de la fécondité est aussi celle qui, dans l’inconscient collectif, délimite le vieillissement.
Selon ce sondage*, plus de la moitié des femmes (58%) font la différence entre ménopause et périménopause. Et les femmes concernées connaissent surtout les symptômes de la périménopause (bouffées de chaleur, sautes d’humeur, prise de poids) et les signes de la ménopause, moins le fonctionnement de leur corps et ses changements sur la durée.
Par ailleurs, pratiquement les deux-tiers des sondées (65%) y associent d’abord des impacts biologiques. Les symptômes et inconvénients sont par ailleurs mentionnés par un quart des personnes interrogées : changement morphologique, prise de poids, bouffées de chaleur, problèmes de sommeil… Seuls 5 % évoquent l’émotivité et la dépression.
Plus des deux-tiers (69%) identifient aussi l’ostéoporose comme un des risques accrus à cette période de la vie. En revanche, seule la moitié des femmes de plus de 50 ans a entendu parler des risques cardiovasculaires et moins de la moitié des risques de cancers et des risques métaboliques. En effet, la carence en œstrogènes peut favoriser la survenue de pathologies.
Les femmes préménopausées sont 45 % à estimer que cette période accroît le risque d’avoir des problèmes de santé, et 39 % d’entre elles se disent inquiètes. Enfin, 60% des femmes ménopausées ou en période de pré-ménopause sont contre sa prise en considération au travail. Pas question que leur état devienne une forme de handicap, nécessitant une prise en charge particulière. Quitte à en souffrir.
Dans ce contexte, le magazine incite les Françaises à se mobiliser et lance une pétition, avec la Fondation des Femmes, adressée à la ministre de la Santé, « Pour une consultation gynéco gratuite sur la ménopause ».
« L’évolution est lente mais elle prend forme notamment via la culture. Romans, guides, BD, pièces de théâtre et films se sont emparés du sujet, avec justesse et humour. Mais les injonctions restent bien présentes : il faut « réussir » sa ménopause, couvrir ses cheveux blancs et garder un corps tonique » indique à cette occasion Mélissa Petit, sociologue.
« Quand les symptômes de la ménopause deviennent handicapants au quotidien, un traitement hormonal (THM) permet de réduire notamment les bouffées de chaleur et la sécheresse vaginale. Il doit toutefois être envisagé au cas par cas, et avec précaution » ajoute le Dr Christelle Besnard Charvet, gynécologue et homéopathe.
*Sondage Kantar pour MGEN avec la Fondation des Femmes, réalisé en ligne, du 7 au 15 novembre 2019 sur un échantillon de 1 505 personnes, représentatif de la population (18 ans et plus) dont un échantillon de 500 femmes, de 45 à 60 ans.
Pour rappel, il s’agit de l’arrêt du fonctionnement ovarien, donc de la fin définitive des règles chez la femme. La période qui la précède –qui peut durer de quelques mois à quatre ans– est qualifiée de périménopause ou de préménopause. Cette phase qui marque la fin de la fécondité est aussi celle qui, dans l’inconscient collectif, délimite le vieillissement.
Selon ce sondage*, plus de la moitié des femmes (58%) font la différence entre ménopause et périménopause. Et les femmes concernées connaissent surtout les symptômes de la périménopause (bouffées de chaleur, sautes d’humeur, prise de poids) et les signes de la ménopause, moins le fonctionnement de leur corps et ses changements sur la durée.
Par ailleurs, pratiquement les deux-tiers des sondées (65%) y associent d’abord des impacts biologiques. Les symptômes et inconvénients sont par ailleurs mentionnés par un quart des personnes interrogées : changement morphologique, prise de poids, bouffées de chaleur, problèmes de sommeil… Seuls 5 % évoquent l’émotivité et la dépression.
Plus des deux-tiers (69%) identifient aussi l’ostéoporose comme un des risques accrus à cette période de la vie. En revanche, seule la moitié des femmes de plus de 50 ans a entendu parler des risques cardiovasculaires et moins de la moitié des risques de cancers et des risques métaboliques. En effet, la carence en œstrogènes peut favoriser la survenue de pathologies.
Les femmes préménopausées sont 45 % à estimer que cette période accroît le risque d’avoir des problèmes de santé, et 39 % d’entre elles se disent inquiètes. Enfin, 60% des femmes ménopausées ou en période de pré-ménopause sont contre sa prise en considération au travail. Pas question que leur état devienne une forme de handicap, nécessitant une prise en charge particulière. Quitte à en souffrir.
Dans ce contexte, le magazine incite les Françaises à se mobiliser et lance une pétition, avec la Fondation des Femmes, adressée à la ministre de la Santé, « Pour une consultation gynéco gratuite sur la ménopause ».
« L’évolution est lente mais elle prend forme notamment via la culture. Romans, guides, BD, pièces de théâtre et films se sont emparés du sujet, avec justesse et humour. Mais les injonctions restent bien présentes : il faut « réussir » sa ménopause, couvrir ses cheveux blancs et garder un corps tonique » indique à cette occasion Mélissa Petit, sociologue.
« Quand les symptômes de la ménopause deviennent handicapants au quotidien, un traitement hormonal (THM) permet de réduire notamment les bouffées de chaleur et la sécheresse vaginale. Il doit toutefois être envisagé au cas par cas, et avec précaution » ajoute le Dr Christelle Besnard Charvet, gynécologue et homéopathe.
*Sondage Kantar pour MGEN avec la Fondation des Femmes, réalisé en ligne, du 7 au 15 novembre 2019 sur un échantillon de 1 505 personnes, représentatif de la population (18 ans et plus) dont un échantillon de 500 femmes, de 45 à 60 ans.