Dans une lettre ouverte, l’AFLAR et le Collège Français des Médecins Rhumatologues, interpellent directement Emmanuel Macron car ils tiennent à exprimer leur profonde inquiétude sur le projet imminent de déremboursement total et définitif des dispositifs d’acide hyaluronique injectable dans l’arthrose.
Ce alors même qu’Agnès Buzyn, ministre de la Santé et ancienne Présidente de la HAS, avait estimé à plusieurs reprises dans ses anciennes fonctions, que l’efficacité thérapeutique de ces traitements était réelle.
La décision que s’apprête à prendre la nouvelle ministre de la Santé va dans la lignée de l’ancienne ministre, Marisol Touraine, qui avait enclenché le processus le 28 mars dernier avec la signature de l’arrêté de déremboursement des dispositifs d’acide hyaluronique injectable dans l’arthrose.
Cette multiplicité de décisions hasardeuses et désastreuses pour des millions de patients arthrosiques, consterne l’AFLAR et le Collège Français des Médecins Rhumatologues qui ne comprennent pas cet acharnement des pouvoirs publics alors que de récentes publications attestent de l’efficacité et de la bonne tolérance de ces traitements.
Il existe de nouveaux arguments scientifiques, portés par plusieurs publications récentes qui soulignent pourtant l’efficacité et la bonne tolérance de ce traitement par rapport aux autres utilisés dans l’arthrose du genou. Ces données justifient le maintien d’un remboursement pour un traitement dont l’effet est certes modéré, mais bien réel et qui reste, celui qui offre le meilleur rapport bénéfice-risque dans cette maladie : supérieur à celui des antalgiques et à celui des anti-inflammatoires.
Rappelons que l’arthrose est source de douleurs, de handicap, d’une perte d’autonomie et augmente la mortalité cardiovasculaire du fait de la sédentarité qu’elle entraine, en particulier chez les personnes âgées.
Dans ce contexte, ce déremboursement aura deux conséquences :
1/ priver les patients les plus défavorisés d’accéder aux soins : 85% des patients avec un revenu inférieur à mille euros rencontrent des problèmes d'accès aux soins de l'arthrose
2/ reporter les prescriptions vers des traitements plus dangereux, plus coûteux pour l’assurance maladie et pas plus efficaces.
Ceux qui vont pâtir le plus de ce déremboursement sont les patients pauvres, aux plus faibles ressources, se trouvant parmi les plus de neuf millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté dans notre pays. C’est pour eux une double peine : être à la fois malade et dans l’incapacité d’accéder à des soins par manque de moyens financiers.
L’AFLAR rappelle qu’en France, on pose deux fois moins de prothèses de genoux que nos voisins européens grâce à cette prise en charge médicale made in France de l’arthrose et aux bons soins des médecins généralistes, rhumatologues et médecins rééducateurs Français !
Lors de la campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait pourtant indiqué qu’il n’y aurait pas de déremboursement de produits de santé utiles pendant les 5 années de son mandat. L’AFLAR et le Collège Français des Médecins Rhumatologues espèrent donc inverser le processus de déremboursement en interpellant le Président de la République avec une lettre ouverte, pour demander officiellement d’annuler cette décision. L’Etat ne peut abandonner 10 millions de Français !
Pour signer la pétition pour dire « NON » au déremboursement de l’arthrose. Cette pétition a déjà rassemblé plus de 382 000 signatures à ce jour.
Ce alors même qu’Agnès Buzyn, ministre de la Santé et ancienne Présidente de la HAS, avait estimé à plusieurs reprises dans ses anciennes fonctions, que l’efficacité thérapeutique de ces traitements était réelle.
La décision que s’apprête à prendre la nouvelle ministre de la Santé va dans la lignée de l’ancienne ministre, Marisol Touraine, qui avait enclenché le processus le 28 mars dernier avec la signature de l’arrêté de déremboursement des dispositifs d’acide hyaluronique injectable dans l’arthrose.
Cette multiplicité de décisions hasardeuses et désastreuses pour des millions de patients arthrosiques, consterne l’AFLAR et le Collège Français des Médecins Rhumatologues qui ne comprennent pas cet acharnement des pouvoirs publics alors que de récentes publications attestent de l’efficacité et de la bonne tolérance de ces traitements.
Il existe de nouveaux arguments scientifiques, portés par plusieurs publications récentes qui soulignent pourtant l’efficacité et la bonne tolérance de ce traitement par rapport aux autres utilisés dans l’arthrose du genou. Ces données justifient le maintien d’un remboursement pour un traitement dont l’effet est certes modéré, mais bien réel et qui reste, celui qui offre le meilleur rapport bénéfice-risque dans cette maladie : supérieur à celui des antalgiques et à celui des anti-inflammatoires.
Rappelons que l’arthrose est source de douleurs, de handicap, d’une perte d’autonomie et augmente la mortalité cardiovasculaire du fait de la sédentarité qu’elle entraine, en particulier chez les personnes âgées.
Dans ce contexte, ce déremboursement aura deux conséquences :
1/ priver les patients les plus défavorisés d’accéder aux soins : 85% des patients avec un revenu inférieur à mille euros rencontrent des problèmes d'accès aux soins de l'arthrose
2/ reporter les prescriptions vers des traitements plus dangereux, plus coûteux pour l’assurance maladie et pas plus efficaces.
Ceux qui vont pâtir le plus de ce déremboursement sont les patients pauvres, aux plus faibles ressources, se trouvant parmi les plus de neuf millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté dans notre pays. C’est pour eux une double peine : être à la fois malade et dans l’incapacité d’accéder à des soins par manque de moyens financiers.
L’AFLAR rappelle qu’en France, on pose deux fois moins de prothèses de genoux que nos voisins européens grâce à cette prise en charge médicale made in France de l’arthrose et aux bons soins des médecins généralistes, rhumatologues et médecins rééducateurs Français !
Lors de la campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait pourtant indiqué qu’il n’y aurait pas de déremboursement de produits de santé utiles pendant les 5 années de son mandat. L’AFLAR et le Collège Français des Médecins Rhumatologues espèrent donc inverser le processus de déremboursement en interpellant le Président de la République avec une lettre ouverte, pour demander officiellement d’annuler cette décision. L’Etat ne peut abandonner 10 millions de Français !
Pour signer la pétition pour dire « NON » au déremboursement de l’arthrose. Cette pétition a déjà rassemblé plus de 382 000 signatures à ce jour.