Papy autoritaire couine et Mamy résignée grince, ils ne se parlent plus vraiment mais se comprennent sans mot dire.
Ils râlent, s’invectivent, se portent et se supportent car ne font plus qu’un à travers les décennies d’années partagées.
Flétri depuis belle lurette, leur amour s’est rabougri et leur flamme s’est éteinte jusqu’au jour ou l’assistante sociale leur impose des aides à domicile vu le contexte déplorable.
Sarah l’aide-soignante dynamique et joyeuse et John le Kiné charmeur sexy vont chambouler leur rythme et leur perception du monde. Pour Papy, elle est une Fée glamour et pour Mamy, lui est un prince charmant.
A chacune de leur visite, leur triste routine est brisée et un grand souffle de vie les envahit, non sans les rendre jaloux l’un de l’autre au regard de la métamorphose opérée.
Papy se transforme en crooner et Mamy en bluette romantique leur rappelant qu’ils sont encore en vie. Leur vigueur renait à travers un regain de jeunesse soudain, soulevant la poussière, faisant valser les voilages, bousculant leurs habitudes et réveillant leurs sentiments évanouis.
Cette histoire universelle sans paroles simple et poétique esquisse avec talent le temps qui passe, qui trépasse et dépeint l’amour et de ce qu’on en fait au fil des ans.
Les comédiens de la compagnie du Roi Max -Mamy, Marie-Bénédicte Roy ; Papy, Pierre-Jean Cherer ; Sarah l’aide-soignante, Sarah Ibrahim et John le kiné, Clément Cherer– incarnent à merveille ces rôles de composition mis en scène habilement par Odile Huleux dans un décor dentelé un peu suranné sentant la naphtaline dès le lever de rideau.
Nostalgiquement mis en mélodies par Hélène Choyer et Elan Cherer, les notes choisies illustrent le temps bien passé, le temps qui ne passe pas et le temps à venir qui très bientôt ne passera plus.
Comme le dit si justement l’auteur Pierre-Jean Cherer: « c’est bien pour un spectacle où l’on rit de soi ! »
Alex Kiev
Ils râlent, s’invectivent, se portent et se supportent car ne font plus qu’un à travers les décennies d’années partagées.
Flétri depuis belle lurette, leur amour s’est rabougri et leur flamme s’est éteinte jusqu’au jour ou l’assistante sociale leur impose des aides à domicile vu le contexte déplorable.
Sarah l’aide-soignante dynamique et joyeuse et John le Kiné charmeur sexy vont chambouler leur rythme et leur perception du monde. Pour Papy, elle est une Fée glamour et pour Mamy, lui est un prince charmant.
A chacune de leur visite, leur triste routine est brisée et un grand souffle de vie les envahit, non sans les rendre jaloux l’un de l’autre au regard de la métamorphose opérée.
Papy se transforme en crooner et Mamy en bluette romantique leur rappelant qu’ils sont encore en vie. Leur vigueur renait à travers un regain de jeunesse soudain, soulevant la poussière, faisant valser les voilages, bousculant leurs habitudes et réveillant leurs sentiments évanouis.
Cette histoire universelle sans paroles simple et poétique esquisse avec talent le temps qui passe, qui trépasse et dépeint l’amour et de ce qu’on en fait au fil des ans.
Les comédiens de la compagnie du Roi Max -Mamy, Marie-Bénédicte Roy ; Papy, Pierre-Jean Cherer ; Sarah l’aide-soignante, Sarah Ibrahim et John le kiné, Clément Cherer– incarnent à merveille ces rôles de composition mis en scène habilement par Odile Huleux dans un décor dentelé un peu suranné sentant la naphtaline dès le lever de rideau.
Nostalgiquement mis en mélodies par Hélène Choyer et Elan Cherer, les notes choisies illustrent le temps bien passé, le temps qui ne passe pas et le temps à venir qui très bientôt ne passera plus.
Comme le dit si justement l’auteur Pierre-Jean Cherer: « c’est bien pour un spectacle où l’on rit de soi ! »
Alex Kiev
Papy et Mamy
Depuis le 9 septembre et jusqu’au 5 novembre 2023
Les samedis à 17 h et les dimanches à 18 h
Funembule Montmartre
58 rue des Saules
75018 Paris
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Les samedis à 17 h et les dimanches à 18 h
Funembule Montmartre
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