De l’avis de tous, Brigitte Bourguignon est « une partenaire idéale ».
« Nous connaissons ses convictions, fortes, pour une santé adaptée et accessible à tous et nous les partageons. Les échanges et les collaborations entre la communauté gériatrique et Brigitte Bourguignon ont été durant ces deux dernières années et sous toile de fond de crise sanitaire particulièrement intenses et relativement satisfaisants. Aussi souhaitons-nous poursuivre et renforcer cette coopération. La situation est grave et le compte-à-rebours est lancé » explique le Pr Nathalie Salles, présidente de la SFGG et gériatre au CHU de Bordeaux.
Quant à Damien Abad, nommé ministre des Solidarités, de l’Autonomie et du Handicap, la SFGG exprime « sa hâte de le rencontrer et d’engager les discussions avec lui qui s’avèrent nécessaires pour œuvrer ensemble à la meilleure prise en charge des personnes âgées ».
Jamais dans notre histoire politique un gouvernement n’avait placé la prévention en santé au cœur de sa démarche. « Un signal fort » pour la SFGG « qui témoigne d’une bonne compréhension des enjeux de santé actuels » et qui permettra sans aucun doute de pouvoir « intervenir en amont sur des incapacités induites par des maladies chroniques ».
La SFGG tient à rappeler que la France paie actuellement et depuis de trop nombreuses années un coût très élevé d’un défaut d’anticipation, coût qui « ne pourrait être supportable par les pouvoirs publics dans un avenir très prochain ».
Car, prévenir la perte d’autonomie consiste bien à améliorer la qualité de vie individuelle tout en réduisant les dépenses qui y sont liées. Et ce, d’autant que les bonnes pratiques, identifiées par les chercheurs et les professionnels pour préserver aussi longtemps que possible les capacités fonctionnelles des personnes âgées, font largement consensus.
« Malheureusement, elles ne sont toujours pas appliquées par la population » déplore la SFGG.
L’hôpital souffre. Les EHPAD souffrent. La médecine de ville souffre. Les patients souffrent. Les soignants souffrent.
Les gériatres le disent et le répètent : « face à la décrépitude et à l’agonie de notre système de santé (actuellement 20% des services des urgences en France sont fermés à cause d’une pénurie de médecins), nous avons les solutions. Forts de notre lien permanent avec la médecine de ville, forts de notre expertise gériatrique qui se trouve au cœur du système global (rappelons que 1 patient sur 8 en France est âgé de 80 et plus), NOUS avons les solutions ».
Comment éviter les hospitalisations inutiles ? En généralisant le recours aux hotlines gériatriques.
Comment inclure les actions de prévention dans tous les domaines ? En accroissant la surveillance par les médecins traitants d’affections bénignes grâce à des outils tels qu’ICOPE.
Comment rendre attractifs les métiers du Grand Âge ? En pensant les nouveaux métiers de l’accompagnement individuel des personnes âgées et en créant le statut d’IPAG (Infirmiers en pratique avancée en gérontologie).
Comment changer le regard sur le vieillissement ? En réinsérant les personnes âgées dans le tissu social vivant, en menant des actions de sensibilisation dans le cursus scolaire comme il en existe dans de nombreux pays et développant l’accès au numérique.
Comment élaborer une véritable politique publique à destination des proches aidants ? En ouvrant de nouveaux droits sociaux aux proches aidants et en diversifiant le déploiement des offres d’accompagnement par des professionnels de tous les pairs dans tous les territoires.
Autant de questions -dont la liste est non-exhaustive- auxquelles les gériatres et gérontologues travaillent sans relâche depuis des années pour apporter les meilleures réponses.
Source
« Nous connaissons ses convictions, fortes, pour une santé adaptée et accessible à tous et nous les partageons. Les échanges et les collaborations entre la communauté gériatrique et Brigitte Bourguignon ont été durant ces deux dernières années et sous toile de fond de crise sanitaire particulièrement intenses et relativement satisfaisants. Aussi souhaitons-nous poursuivre et renforcer cette coopération. La situation est grave et le compte-à-rebours est lancé » explique le Pr Nathalie Salles, présidente de la SFGG et gériatre au CHU de Bordeaux.
Quant à Damien Abad, nommé ministre des Solidarités, de l’Autonomie et du Handicap, la SFGG exprime « sa hâte de le rencontrer et d’engager les discussions avec lui qui s’avèrent nécessaires pour œuvrer ensemble à la meilleure prise en charge des personnes âgées ».
Jamais dans notre histoire politique un gouvernement n’avait placé la prévention en santé au cœur de sa démarche. « Un signal fort » pour la SFGG « qui témoigne d’une bonne compréhension des enjeux de santé actuels » et qui permettra sans aucun doute de pouvoir « intervenir en amont sur des incapacités induites par des maladies chroniques ».
La SFGG tient à rappeler que la France paie actuellement et depuis de trop nombreuses années un coût très élevé d’un défaut d’anticipation, coût qui « ne pourrait être supportable par les pouvoirs publics dans un avenir très prochain ».
Car, prévenir la perte d’autonomie consiste bien à améliorer la qualité de vie individuelle tout en réduisant les dépenses qui y sont liées. Et ce, d’autant que les bonnes pratiques, identifiées par les chercheurs et les professionnels pour préserver aussi longtemps que possible les capacités fonctionnelles des personnes âgées, font largement consensus.
« Malheureusement, elles ne sont toujours pas appliquées par la population » déplore la SFGG.
L’hôpital souffre. Les EHPAD souffrent. La médecine de ville souffre. Les patients souffrent. Les soignants souffrent.
Les gériatres le disent et le répètent : « face à la décrépitude et à l’agonie de notre système de santé (actuellement 20% des services des urgences en France sont fermés à cause d’une pénurie de médecins), nous avons les solutions. Forts de notre lien permanent avec la médecine de ville, forts de notre expertise gériatrique qui se trouve au cœur du système global (rappelons que 1 patient sur 8 en France est âgé de 80 et plus), NOUS avons les solutions ».
Comment éviter les hospitalisations inutiles ? En généralisant le recours aux hotlines gériatriques.
Comment inclure les actions de prévention dans tous les domaines ? En accroissant la surveillance par les médecins traitants d’affections bénignes grâce à des outils tels qu’ICOPE.
Comment rendre attractifs les métiers du Grand Âge ? En pensant les nouveaux métiers de l’accompagnement individuel des personnes âgées et en créant le statut d’IPAG (Infirmiers en pratique avancée en gérontologie).
Comment changer le regard sur le vieillissement ? En réinsérant les personnes âgées dans le tissu social vivant, en menant des actions de sensibilisation dans le cursus scolaire comme il en existe dans de nombreux pays et développant l’accès au numérique.
Comment élaborer une véritable politique publique à destination des proches aidants ? En ouvrant de nouveaux droits sociaux aux proches aidants et en diversifiant le déploiement des offres d’accompagnement par des professionnels de tous les pairs dans tous les territoires.
Autant de questions -dont la liste est non-exhaustive- auxquelles les gériatres et gérontologues travaillent sans relâche depuis des années pour apporter les meilleures réponses.
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