Outre le symbole festif du champagne, on ne doit pas perdre de vue que, celui-ci est un vin et souvent, un grand vin que l’on déguste comme tel. A ce titre, des maisons comme Ayala ou Bollinger savent préserver l’image gastronomique des vins de champagne en composant des cuvées prestigieuses.
La pureté d’un vin. Dès 1865 la maison Ayala a voulu mettre cette qualité en avant en présentant, sous l’impulsion d’Edmond de Ayala, son fondateur, la première cuvée faiblement dosée.
Et c’est en hommage à ce pionnier, qu’en 2007, est créée la cuvée Brut Nature zéro dosage avec la volonté de mettre en avant la matière brute dépourvue de tout artifice.
Pour cette cuvée, il s’agit d’un assemblage de 70 crus des années 2019, 2018, 2017, 2016 avec 55% de chardonnay, 30% de pinot noir et 15% de meunier. On aime sa robe d’or parcourue de fines bulles, au nez les agrumes et la salinité ressortent en priorité.
En bouche, c’est un vin complexe de fruits blancs et d’une belle minéralité avec une longueur délicate. Parfait avec une sole ou des langoustines ainsi qu’une forêt noire. Ayala Brut nature, zéro dosage, 45€.
Bollinger PN VZ 19. C’est désormais la règle, chaque année la maison Bollinger propose aux amateurs sa cuvée spéciale PN - PN comme pinot noir, VZ comme Verzenay (village principal) et 19 comme 2019 (le millésime qui est la charpente de cette cuvée).
Si le 2019 structure cette cuvée, le vin le plus ancien de cet assemblage de pinot noir est un millésime 2009. Dosé à 6 gr de sucre ce Bollinger PN VZ 19 est un véritable brut qui laisse la part belle aux arômes des raisins noirs.
Elégant, ce champagne l’est jusque dans sa présentation avec une simple petite étiquette noire d’où se détache en blanc le nom de la cuvée surmonté de l’or du Royal Warrant de la couronne britannique. Un plaisir visuel qui se prolonge dans le verre avec la révélation d’une robe d’or dont la luminosité est exacerbée par les chapelets de bulles.
Au nez, c’est une complexité où se marient le coing et les agrumes révélant une légère acidité. En bouche, c’est la délicatesse des bulles que l’on ressent instantanément pour ensuite ressentir la gourmandise d’une prune jaune avant d’aborder une finale fraîche de yuzu.
Une véritable gourmandise. Bien sûr, cette cuvé s’accordera avec des plats raffinés, mais l’on a surtout envie de le boire pour lui-même sans autre prétexte que celui de découvrir le savoir-faire français et de se faire plaisir. Bollinger, cuvée PN VZ19, 125€ chez les cavistes.
Castelnau Solera 9.2. Cette cuvée tire son nom d’une méthode de vinification qui, en résumé, consiste à empiler des millésimes différents sur plusieurs niveaux de barriques en constituant une réserve perpétuelle que l’on complète au fur et à mesure que le niveau inférieur se vide.
C’est ainsi que millésime après millésime se créent les nouvelles cuvées. Initiée pour la première fois en 2009 chez Castelnau ; cette méthode offre ainsi, une maturation de dix ans en cuve et un élevage de quatre ans en cave.
Quant à l’assemblage, il est constitué de 45% de chardonnay, de 15% de pinot noir et de 35% de meunier avec un dosage de sucre de 5gr/l.
Ce Solera 9.2 offre une robe lumineuse avant de dégager une bouche soyeuse et pâtissière pour conclure avec une finale d’agrumes. Parfait avec des noix de Saint-Jacques poêlées.
Canard-Duchêne P.181, Extra brut. Avec cette cuvée, la maison Canard-Duchêne outre un dosage de sucre inférieur à 4 gr au litre, propose un vin élaboré en agriculture biologique mais également vegan et bénéficiant du certificat ecocert.
Un choix qui remonte dès l’arrivée en 2003 d’un nouveau chef de cave. La première cuvée bio est disponible en 2009. Canard-Duchêne est alors l’une des rares maisons à disposer de cuvées bio dans son catalogue.
Cette cuvée P.181 doit son nom à une parcelle de 7 hectares dont le numéro de cadastre est le ZE 181. Il s’agit d’un assemblage de 39% de pinot noir, de 31% de chardonnay et de 30% de meunier avec un vieillissement de trois ans.
Une robe jaune d’or, de jolis chapelets de bulles précédent un nez de coings et de pêche blanche. En bouche, c’est une vivacité qui vient flatter le palais dans une légère minéralité. La finale fruitée et arômatique est d’une belle longueur. Idéal avec un plateau de fruits de mer. Canard-Duchêne P 181 Extra brut, 37,90€
Canard-Duchêne Brut cuvée Léonie Iconic.
Réservée aux cavistes et aux restaurateurs, la cuvée Léonie Iconic symbolise le désir de montée en gamme de la maison. Bien sûr, l’habillage ne fait pas un vin et, au-delà d’une sobriété flatteuse, il est nécessaire de s’appuyer sur l’excellence du travail.
Elaborée selon le principe d’une réserve perpétuelle, c’est-à-dire la méthode solara, cette cuvée est un hommage à la fondatrice de la maison. Un choix qui permet d’établir une continuité dans la production.
La structure de la cuvée Léonie assemble la vendange 2019 à 35% de la réserve naturelle constituée en 2012. Dans ce cas précis, il s’agit d’un assemblage de 50% de pinot noir, de 25% de pinot meunier et de 25% de chardonnay.
Un vin qui offre une belle robe d’or associée à un nez où le coing est, là encore, très présent. En bouche, les fruits mûrs de l’été laissent la place à des notes briochées légèrement épicées. La finale est toute en fraîcheur. Canard-Duchêne cuvée Léonie Iconic, 36,90€.
Joël Chassaing-Cuvillier.
La pureté d’un vin. Dès 1865 la maison Ayala a voulu mettre cette qualité en avant en présentant, sous l’impulsion d’Edmond de Ayala, son fondateur, la première cuvée faiblement dosée.
Et c’est en hommage à ce pionnier, qu’en 2007, est créée la cuvée Brut Nature zéro dosage avec la volonté de mettre en avant la matière brute dépourvue de tout artifice.
Pour cette cuvée, il s’agit d’un assemblage de 70 crus des années 2019, 2018, 2017, 2016 avec 55% de chardonnay, 30% de pinot noir et 15% de meunier. On aime sa robe d’or parcourue de fines bulles, au nez les agrumes et la salinité ressortent en priorité.
En bouche, c’est un vin complexe de fruits blancs et d’une belle minéralité avec une longueur délicate. Parfait avec une sole ou des langoustines ainsi qu’une forêt noire. Ayala Brut nature, zéro dosage, 45€.
Bollinger PN VZ 19. C’est désormais la règle, chaque année la maison Bollinger propose aux amateurs sa cuvée spéciale PN - PN comme pinot noir, VZ comme Verzenay (village principal) et 19 comme 2019 (le millésime qui est la charpente de cette cuvée).
Si le 2019 structure cette cuvée, le vin le plus ancien de cet assemblage de pinot noir est un millésime 2009. Dosé à 6 gr de sucre ce Bollinger PN VZ 19 est un véritable brut qui laisse la part belle aux arômes des raisins noirs.
Elégant, ce champagne l’est jusque dans sa présentation avec une simple petite étiquette noire d’où se détache en blanc le nom de la cuvée surmonté de l’or du Royal Warrant de la couronne britannique. Un plaisir visuel qui se prolonge dans le verre avec la révélation d’une robe d’or dont la luminosité est exacerbée par les chapelets de bulles.
Au nez, c’est une complexité où se marient le coing et les agrumes révélant une légère acidité. En bouche, c’est la délicatesse des bulles que l’on ressent instantanément pour ensuite ressentir la gourmandise d’une prune jaune avant d’aborder une finale fraîche de yuzu.
Une véritable gourmandise. Bien sûr, cette cuvé s’accordera avec des plats raffinés, mais l’on a surtout envie de le boire pour lui-même sans autre prétexte que celui de découvrir le savoir-faire français et de se faire plaisir. Bollinger, cuvée PN VZ19, 125€ chez les cavistes.
Castelnau Solera 9.2. Cette cuvée tire son nom d’une méthode de vinification qui, en résumé, consiste à empiler des millésimes différents sur plusieurs niveaux de barriques en constituant une réserve perpétuelle que l’on complète au fur et à mesure que le niveau inférieur se vide.
C’est ainsi que millésime après millésime se créent les nouvelles cuvées. Initiée pour la première fois en 2009 chez Castelnau ; cette méthode offre ainsi, une maturation de dix ans en cuve et un élevage de quatre ans en cave.
Quant à l’assemblage, il est constitué de 45% de chardonnay, de 15% de pinot noir et de 35% de meunier avec un dosage de sucre de 5gr/l.
Ce Solera 9.2 offre une robe lumineuse avant de dégager une bouche soyeuse et pâtissière pour conclure avec une finale d’agrumes. Parfait avec des noix de Saint-Jacques poêlées.
Canard-Duchêne P.181, Extra brut. Avec cette cuvée, la maison Canard-Duchêne outre un dosage de sucre inférieur à 4 gr au litre, propose un vin élaboré en agriculture biologique mais également vegan et bénéficiant du certificat ecocert.
Un choix qui remonte dès l’arrivée en 2003 d’un nouveau chef de cave. La première cuvée bio est disponible en 2009. Canard-Duchêne est alors l’une des rares maisons à disposer de cuvées bio dans son catalogue.
Cette cuvée P.181 doit son nom à une parcelle de 7 hectares dont le numéro de cadastre est le ZE 181. Il s’agit d’un assemblage de 39% de pinot noir, de 31% de chardonnay et de 30% de meunier avec un vieillissement de trois ans.
Une robe jaune d’or, de jolis chapelets de bulles précédent un nez de coings et de pêche blanche. En bouche, c’est une vivacité qui vient flatter le palais dans une légère minéralité. La finale fruitée et arômatique est d’une belle longueur. Idéal avec un plateau de fruits de mer. Canard-Duchêne P 181 Extra brut, 37,90€
Canard-Duchêne Brut cuvée Léonie Iconic.
Réservée aux cavistes et aux restaurateurs, la cuvée Léonie Iconic symbolise le désir de montée en gamme de la maison. Bien sûr, l’habillage ne fait pas un vin et, au-delà d’une sobriété flatteuse, il est nécessaire de s’appuyer sur l’excellence du travail.
Elaborée selon le principe d’une réserve perpétuelle, c’est-à-dire la méthode solara, cette cuvée est un hommage à la fondatrice de la maison. Un choix qui permet d’établir une continuité dans la production.
La structure de la cuvée Léonie assemble la vendange 2019 à 35% de la réserve naturelle constituée en 2012. Dans ce cas précis, il s’agit d’un assemblage de 50% de pinot noir, de 25% de pinot meunier et de 25% de chardonnay.
Un vin qui offre une belle robe d’or associée à un nez où le coing est, là encore, très présent. En bouche, les fruits mûrs de l’été laissent la place à des notes briochées légèrement épicées. La finale est toute en fraîcheur. Canard-Duchêne cuvée Léonie Iconic, 36,90€.
Joël Chassaing-Cuvillier.