L’évocation du jardin, tantôt métaphorique, tantôt réelle, fait référence aux savoirs ancestraux, à l’élaboration de soins par les femmes, souvent détentrices de connaissances et pratiques médicinales contextualisées.
Inspirée par sa propre histoire familiale, Rita Alaoui invite quatre femmes artistes –Désirée Coral, Diane Schuh, Paula Valero Comin, Yasmina Benabderrahmane– à faire dialoguer leurs pratiques respectives, toutes ancrées dans un rapport au vivant, à la terre, à la transmission, et à la réparation.
Le jardin est ici pensé comme un lieu luxuriant où le partage, le soin, la réparation, sont au service d’une transmission à la frontière liminale entre le vivant, le culturel et le spirituel.
Pour Désirée Coral, les plantes et les graines font partie intégrante de l’histoire coloniale, de ses dynamiques et ses récits, mais elles restent pourtant inconnues pour beaucoup d’entre nous. Son objectif est de mettre en lumière cette histoire à travers l’incorporation de certaines graines dans son travail, qu’elle fait dialoguer dans des installations en interaction avec les publics.
L’installation sonore de Diane Schuh soulève quant à elle, la question de l’importance de l’écoute dans notre engagement écologique, qu’elle aborde par le soin et l’attention portés au monde vivant non-humain.
Elle capture des sons dans les friches de Montreuil et s’intéresse à l’écoute comme forme d’attention active dans ce qu’elle nomme une « approche musicienne du territoire » qui vise à révéler les hybridations qui se forment aux marges de l’anthropocène.
Dans la continuité des travaux de Rosa Luxemburg, l’herbier résistant de Paula Valero Comin est conçu comme une étude de la résilience du vivant en milieu urbain. Ce projet polymorphe que l’artiste développe dans plusieurs lieux –à Aubervilliers, La Havane, Palerme, Bilbao, Paris, Buenos Aires, Valencia– est pensé en collaboration avec les artistes locaux des lieux où il s’implante, et rend hommage aux savoirs et pratiques ancestraux.
Yasmina Benabderrahmane, met en lumière des instantanés de vie qui gravitent autour des petits rituels traditionnels de sa grand-mère et explore un certain rapport au corps à travers les notions d’identité, de territoire, et de mémoire. En mettant en scène des fragments de vie, son travail révèle des identités féminines en mouvement –dans le temps et l’espace– qui transcendent les générations, et questionnent les normes traditionnelles et contemporaines.
L’installation immersive conçue par Rita Alaoui propose de repenser notre rapport au soin et à la médecine par un retour aux plantes médicinales à travers l’exploration plastique d’un rituel ancestral de guérison au henné, transmis par son arrière-grand-mère.
Pensée comme un lieu de dialogue et d’échange, Parle-moi du jardin de ta grand-mère aspire à nourrir nos imaginaires collectifs autour des usages des plantes. Qu’elles soient médicinales, culturelles, traditionnelles, autochtones, symboliques, ou curatrices, les plantes ont peuplé et nourri le monde depuis la naissance de la terre.
Elles imprègnent nos pratiques respectives et font partie intégrante de ce jardin universel et transgénérationnel dont nous héritons.
Inspirée par sa propre histoire familiale, Rita Alaoui invite quatre femmes artistes –Désirée Coral, Diane Schuh, Paula Valero Comin, Yasmina Benabderrahmane– à faire dialoguer leurs pratiques respectives, toutes ancrées dans un rapport au vivant, à la terre, à la transmission, et à la réparation.
Le jardin est ici pensé comme un lieu luxuriant où le partage, le soin, la réparation, sont au service d’une transmission à la frontière liminale entre le vivant, le culturel et le spirituel.
Pour Désirée Coral, les plantes et les graines font partie intégrante de l’histoire coloniale, de ses dynamiques et ses récits, mais elles restent pourtant inconnues pour beaucoup d’entre nous. Son objectif est de mettre en lumière cette histoire à travers l’incorporation de certaines graines dans son travail, qu’elle fait dialoguer dans des installations en interaction avec les publics.
L’installation sonore de Diane Schuh soulève quant à elle, la question de l’importance de l’écoute dans notre engagement écologique, qu’elle aborde par le soin et l’attention portés au monde vivant non-humain.
Elle capture des sons dans les friches de Montreuil et s’intéresse à l’écoute comme forme d’attention active dans ce qu’elle nomme une « approche musicienne du territoire » qui vise à révéler les hybridations qui se forment aux marges de l’anthropocène.
Dans la continuité des travaux de Rosa Luxemburg, l’herbier résistant de Paula Valero Comin est conçu comme une étude de la résilience du vivant en milieu urbain. Ce projet polymorphe que l’artiste développe dans plusieurs lieux –à Aubervilliers, La Havane, Palerme, Bilbao, Paris, Buenos Aires, Valencia– est pensé en collaboration avec les artistes locaux des lieux où il s’implante, et rend hommage aux savoirs et pratiques ancestraux.
Yasmina Benabderrahmane, met en lumière des instantanés de vie qui gravitent autour des petits rituels traditionnels de sa grand-mère et explore un certain rapport au corps à travers les notions d’identité, de territoire, et de mémoire. En mettant en scène des fragments de vie, son travail révèle des identités féminines en mouvement –dans le temps et l’espace– qui transcendent les générations, et questionnent les normes traditionnelles et contemporaines.
L’installation immersive conçue par Rita Alaoui propose de repenser notre rapport au soin et à la médecine par un retour aux plantes médicinales à travers l’exploration plastique d’un rituel ancestral de guérison au henné, transmis par son arrière-grand-mère.
Pensée comme un lieu de dialogue et d’échange, Parle-moi du jardin de ta grand-mère aspire à nourrir nos imaginaires collectifs autour des usages des plantes. Qu’elles soient médicinales, culturelles, traditionnelles, autochtones, symboliques, ou curatrices, les plantes ont peuplé et nourri le monde depuis la naissance de la terre.
Elles imprègnent nos pratiques respectives et font partie intégrante de ce jardin universel et transgénérationnel dont nous héritons.